LA PRESSE

Des Nouvelles de Ungersheim https://rmc.bfmtv.com/emission/ramassage-scolaire-a-cheval-maraicher-municipal-visite-du-village-le-plus-ecolo-de-france-1575487.html

Besançon fait fort et débarde à cheval

Débardage au Fort Griffon : Homme et chevaux s’y collent ! Le département du Doubs joue la carte « écolo » même en pleine ville.

  • Par Sophie Courageot
  • Publié le 07/03/2014 | 08:10, mis à jour le 07/03/2014 | 08:10
Débardage avec des chevaux comtois dans l'un des forts de Besançon © France 3 Franche-Comté : Fabienne Le Moing
© France 3 Franche-Comté : Fabienne Le Moing Débardage avec des chevaux comtois dans l’un des forts de Besançon 

Un fort que les Bisontins connaissent bien. C’est là que sont formés les instituteurs à l’Institut Universitaire de Formation des Maîtres (IUFM).Ce matin, un étrange cortège a envahi le fort. Deux chevaux comtois sont chargés de débarder branches et troncs d’arbres.Après la tonte et le ramassage des déchets du Parc de la Gare d’eau, le cheval est apparu comme la solution plus adaptée et la plus respectueuse pour ce site classé à l’UNESCO.Le site du Fort Griffon est sensible. Les engins motorisés habituellement utilisés pour les débardages ne sont pas adaptés.La traction animale permet d’éviter les vibrations et de préserver les particularités topographiques (terrasses, butes…)  et architecturales (tunnels, voûtes).

Voir la vidéo

Ici on débarde à cheval
Reportage : Frédéric Buridant et Fabienne Le Moing
blogredaction

Quand le cheval remplace la machine à Lausanne

VAUD-publié le 4 mars 2014-modifié le 4 mars 2014 à 19 h 12 min
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Le service des parcs et domaines de la Ville de Lausanne mène une opération de débardage de bois abattu. Pour ce faire, des chevaux travaillent avec l’Homme, non pas des machines.

Benoit Breton est spécialiste en débardage. Jusqu’à mercredi, les curieux peuvent le voir à l’œuvre avec ses deux chevaux de trait belges, Chaline et Maquis. 

Des chevaux et des hommes. Voilà ce que les promeneurs peuvent observer, jusqu’à mercredi au Parc du Bourget de Vidy à Lausanne. Il s’agit d’une opération de débardage du bois abattu par le biais de chevaux de trait et non pas de machines. Outre l’impact écologique, la démarche financée par les fonds du développement durable de la Ville de Lausanne vise aussi à favoriser l’échange avec le public. Benoit Breton est spécialiste en débardage équestre, il nous parle de la force de cette technique et de la relation à ses bêtes:

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Plus d’informations sur cette activité sur le site de Benoit Breton  

salon de l’agriculture

Le renouveau de la traction animale au Salon de l’agriculture

Vous pensez que la traction animale est dépassée, définitivement supplantée par la motorisation ? Que nenni ! Petit à petit, le cheval fait son retour dans les champs et en ville, tractant des machines qui allient tradition et modernité. Certaines ont été présentées au Salon de l’agriculture.

  • Chrystel Chabert
  • Publié le 01/03/2014 | 08:30
© Chrystel Chabert
© Chrystel Chabert

Très présent dans les campagnes il y a encore cinquante ans pour les travaux des champs, le cheval a peu à peu disparu du paysage agricole français, remplacé par les tracteurs. Et pourtant, au niveau mondial, un tiers des paysans utilisent encore la traction animale et seuls 3% bénéficient de la motorisation (chiffres FAO). Face aux enjeux environementaux et pétroliers, l’énergie animale est loin d’être dépassée.Certains l’ont compris bien avant d’autres et militent depuis des années pour que l’animal et notamment le cheval redevienne un partenaire de travail, en ville, en forêt comme en agriculture. Jean-Louis Cannelle est de ceux là. Pour défendre ses idées, cet éleveur de chevaux de trait Comtois, installé à Villers-sous-Chalamont dans le Doubs, a aussi créé le Centre européen de ressources et de recherches en traction animale. Son but : concevoir des outils qui s’adaptent au mieux à ce que Jean-Louis appelle une traction animale « moderne ». Explications avec à la clé un cas concret.

La plupart du temps, les concepteurs de nouveaux matériels se sont inspirés de ce qui existait déjà pour l’améliorer, en prenant en compte le confort de l’animal, du meneur mais aussi les coûts. Exemple avec cette petite charrue tirée par une ânesse. Traditionnelle dans sa forme, elle est pourtant très moderne en ce qui concerne les réglages et parce qu’on peut y ajouter d’autres outils.

Une charrue légère et bien équipée © Chrystel Chabert
© Chrystel Chabert Une charrue légère et bien équipée

Autre exemple : cette benne basculante utilisée pour le ramassage des ordures sur les plages de Sciez-sur-Léman. Un « petit » outil qui permet de charger tout de même une tonne de déchets tout en ne nécessitant qu’un conducteur et un cheval qui lui, ne détériore et ne pollue pas les plages.

© Chrystel Chabert
© Chrystel Chabert

« On n’a jamais vu un enfant caresser une tondeuse »

Aujourd’hui, de plus en plus, des municipalités et des sociétés d’entretien d’espaces verts font le choix de la traction animale pour effectuer certains travaux. Une tendance encore trop timide mais bien réelle. Aujourd’hui, l’énergie animale est prise au sérieux, après des années de dédain des pouvoirs publics et même des milieux agricoles comme en témoigne Jean-Louis Cannelle. Pour lui, l’animal a toute sa place dans nos villes où il crée du « lien social ».

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La Une | Samedi 22 février 2014 | Dernière mise à jour 23:25

            YVERDON-LES-BAINS

Débardage à l’ancienne dans la Côte de Vermont

Par Frédéric Ravussin. Mis à jour le 20.02.2014 1 Commentaire

Les arbres abattus dans cette forêt de pente, située aux portes de la ville, sont dégagés à l’aide de deux chevaux.

1/16Sur les hauts d’Yverdon, deux chevaux réalisent le travail de débardage dans la forêt de la la Côte de Vermont. Olivier Allenspach

Depuis mercredi matin, deux Traits belges s’affairent dans la forêt de la la Côte de Vermont à Yverdon-les-Bains. Volonté politique de la Ville, l’important travail de débardage qui doit y être conduit est réalisé par deux chevaux. «D’abord ils ramènent à tour de rôle les troncs sur le chemin, au pied de la pente, explique Benoît Breton. Puis, ensemble et avec l’aide d’un palonnier, ils les conduisent plus loin, où j’entrepose ces billes façonnées.» Le patron de Cheval-Environnement, une entreprise de Bretonnière, guide ses bêtes à la voix. Uniquement. «Ils n’ont pas de mors, ça facilite la relation de confiance, très importante au vu des terrains dans lesquels elles évoluent.» Financé par le fond Agenda 21 de la Ville, le recours à cette méthode ancienne permet de minimiser l’impact sur l’environnement. «Et puis, dans ces bois situés à proximité des habitations, cette méthode permet de tendre vers une cohabitation plus harmonieuse entre les activités forestières et les riverains», conclut Philippe Perey, garde forestier du triage Yverdon-Yvonand dont dépend ce bois.(24 heures)

  • LE PARISIEN
  •                         LA VILLE D’ EVRY
  •                    

 les chevaux policiers arrivent en ville

Julien Heyligen | Publié le 13 févr. 2014, 07h00
Evry, mercredi. Ces cavaliers officient d’habitude à la base de loisirs de Draveil, mais avec l’hiver et la baisse d’activité, ils ont été affectés dans la commune trois après-midi par semaine.

Evry, mercredi.Ces cavaliers officient d’habitude à la base de loisirs de Draveil, mais avec l’hiver et la baisse d’activité, ils ont été affectés dans la commune trois après-midi par semaine. (LP/J.H.)
Un renfort de poids pour les forces de l’ordre à Evry (Essonne). Depuis ce mercredi, Romeo et Ravene, deux chevaux de race cob normand, baladent leurs 700 kg de muscles et leur force tranquille dans la ville. Jusqu’au retour des beaux jours, ils… (article non paru dans son intégralité, mais cela vous permets d’avoir une information supplémentaire sur cette nouvelle mise enlace)

                            LA COMMUNE DE VIRE 

Merci à Jérôme pour cet envoi Jérôme qui sera également parti de notre équipe lors des prochains JEM

manche-libre1

LA VILLE DE VIRE

LA REPUBLIQUE

                                 PAU

les chevaux, rois du débardage au bois de Bastard

Par M.D.

Publié le 23/01/2014 à 18h14 Mise à jour : 24/01/2014 à 19h17

Dressées spécifiquement et en condition physique excellente, ces deux juments Trait du Nord attendent patiemment les ordres du débardeur.

Dressées spécifiquement et en condition physique excellente, ces deux juments Trait du Nord attendent patiemment les ordres du débardeur. (Ascencion Torrent )

Sous le soleil ou dans la grisaille et la pluie froide, chevaux et bœufs travaillent dur dans la forêt domaniale de Bastard. Imperturbables amis de l’homme. Patients. Ne répondant qu’aux ordres du débardeur. « Le cheval se justifie ici car dans cette forêt domaniale, très fréquentée par le public, les engins sont interdits » raconte Frédéric Fardoux, de la société Ecosylva, spécialisée dans le travail forestier et le travail du sol en traction animale, dont le siège est à Saint-Martial, près de Langon, en Gironde. Depuis le début des années 2000, les chevaux sont rois à Bastard. L’objectif de ce travail et débardage à traction animale est « d’arriver à réensemencer les parcelles naturellement » explique Hubert Pauly, ingénieur à l’ONF. Selon l’âge du peuplement, différentes coupes sont effectuées: des coupes d’éclaircies pour les bois les plus jeunes; des coupes de régénération pour les plus âgés. Selon un plan de gestion Labellisée espace naturel sensible, la forêt de Bastard bénéficie « d’une sylviculture particulière. Nous gardons certains îlots de vieillissement de façon à obtenir des vieux à très vieux, de plus de 200 ans. Et certains îlots, qui ne sont pas coupés, sont laissés sur place. Ils servent de refuge pour certains insectes, oiseaux ou chauves-souris » poursuit l’ingénieur forestier.

Côté Quimper

                                 Quimper

Un cheval de trait breton pour nettoyer

les bois de la ville.

La tempête Dirk du 24 décembre dernier

a occasionné de nombreux dégâts dans les bois

de Quimper.

Le nettoyage de ces bois est en cours grâce

à l’aide de chevaux de trait breton.

Dernière mise à jour : 31/01/2014 à 18:03

Membre de notre Commission Nationale,

 Jean-Jacques SEITE, fera parti de notre team

  « JEM, Les chevaux territoriaux »

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Les jardiniers et élagueurs de la ville sont intervenus dès le lendemain de la tempête mais il restait encore de nombreux lieux à sécuriser dans les bois du Rozolen, Kerlaéron, Keradennec, Stang Zu, Kermoysan et Kergestin.

Les chevaux abîment moins le sol que le tracteur et permettent également d’enlever les plantes invasives.

Pour parfaire ce travail dans des zones souvent difficiles d’accès, la Ville fait appel à des chevaux de trait breton. Robustes et rapides, ils enlèvent les troncs tombés à terre ou accrochés dans les autres arbres et qui pourraient être dangereux ou gêner le passage des promeneurs. « De plus, ils abîment moins le sol que le tracteur et permettent également d’enlever les plantes invasives, comme le laurier palme », indique-t-on au service du paysage et des jardins de la Ville.

Rapide et efficace

Contrairement au tracteur, le cheval de trait passe pratiquement partout et son impact est nettement moindre sur le sol. Pouvant déplacer de grands arbres à terre ou tirer des troncs de plusieurs centaines de kilos, il travaille rapidement et convient parfaitement à cette tâche, assure le service. Comme au printemps dernier où ils avaient déjà montré tout leur savoir-faire en matière d’arrachage de plantes invasives, ce sont les chevaux de l’entreprise Seite, basée à Plouigneau, qui ont opéré dans le bois de Kerjestin, faisant une démonstration de leur travail devant une classe du lycée d’enseignement technologique agricole et aquacole de Bréhoulou.

Un reportage bientôt sur France 3

Ces opérations d’arrachage en traction animale sont complétées par une intervention manuelle réalisée par la structure d’insertion professionnelle Objectif emploi solidarité. A noter qu’un reportage sur ce sujet sera prochainement diffusé sur France 3 Iroise.

Quimper, 29

LE REPUBLICAIN

Pau :

les chevaux, rois du débardage

au bois de Bastard

Par M.D.

Publié le 23/01/2014 à 18h14 Mise à jour : 24/01/2014 à 19h17

Dressées spécifiquement et en condition physique excellente, ces deux juments Trait du Nord attendent patiemment les ordres du débardeur.

Dressées spécifiquement et en condition physique excellente, ces deux juments Trait du Nord attendent patiemment les ordres du débardeur. (Ascencion Torrent )

Sous le soleil ou dans la grisaille et la pluie froide, chevaux et bœufs travaillent dur dans la forêt domaniale de Bastard. Imperturbables amis de l’homme. Patients. Ne répondant qu’aux ordres du débardeur. « Le cheval se justifie ici car dans cette forêt domaniale, très fréquentée par le public, les engins sont interdits » raconte Frédéric Fardoux, de la société Ecosylva, spécialisée dans le travail forestier et le travail du sol en traction animale, dont le siège est à Saint-Martial, près de Langon, en Gironde. Depuis le début des années 2000, les chevaux sont rois à Bastard. L’objectif de ce travail et débardage à traction animale est « d’arriver à réensemencer les parcelles naturellement » explique Hubert Pauly, ingénieur à l’ONF. Selon l’âge du peuplement, différentes coupes sont effectuées: des coupes d’éclaircies pour les bois les plus jeunes; des coupes de régénération pour les plus âgés. Selon un plan de gestion Labellisée espace naturel sensible, la forêt de Bastard bénéficie « d’une sylviculture particulière. Nous gardons certains îlots de vieillissement de façon à obtenir des vieux à très vieux, de plus de 200 ans. Et certains îlots, qui ne sont pas coupés, sont laissés sur place. Ils servent de refuge pour certains insectes, oiseaux ou chauves-souris » poursuit l’ingénieur forestier.

Débardage.

Au site des Coux à La Roche,

les chevaux déblaient les arbres

La Roche-sur-Yon – 24 Décembre
  • Quatre chevaux évacuent les arbres abattus
    Quatre chevaux évacuent les arbres abattus | mathilde leclerc

Pour évacuer 750 peupliers du site des Coux, la Ville a opté pour le débardage à cheval. Une ancienne méthode, écologique, qui devrait perdurer.

De mi-septembre à mi-novembre, 750 arbres de la peupleraie des Coux ont été abattus à La Roche-sur-Yon. Puis ont ensuite été évacués par quatre chevaux de l’entreprise Longs Crins.

Technique écologique

La méthode, ancestrale, est utilisée de temps à autre pour entretenir le bord des rivières yonnaises. Mais là, le projet était d’une plus grosse envergure. « Pari réussi », se félicite Raphaël Bedhomme, paysagiste à la ville. Si cette technique a convaincu la ville, c’est, entre autres, pour  » son respect de l’environnement. Les machines détruisent le ras de sol quand le cheval ne l’abîme pas. » La Région a pris en charge 80 % des 50 000 € du coût global. La Ville, de son côté, a réussi à rentabiliser son investissement en revendant les plaquettes de bois issues des 1 800 m3 coupés. Satisfaite, elle souhaite pérenniser cette opération de débardage à cheval sur d’autres sites de La Roche-sur-Yon.

Pour sa dernière tournée,

un facteur brestois monte à cheval !

Une manière originale de fêter son départ en retraite! Dernière tournée à cheval pour un facteur de Brest ce matin. A 58 ans ce cavalier amateur va pouvoir se consacrer à sa passion, la rando équestre…

  • Par Nicolas Corbard
  • Publié le 21/12/2013 | 19:40
Ce facteur brestois et passionné d'équitation a effectué sa dernière tournée avant la retraite...à cheval ! © France 3 Bretagne
© France 3 Bretagne Ce facteur brestois et passionné d’équitation a effectué sa dernière tournée avant la retraite…à cheval !

C’est sous une pluie battante que Lucien Roudaut a fait sa dernière tournée avec Ecu, son cheval, dans le quartier de St Pierre à Brest, accompagné d’une collègue factrice cavalière, Jessica.Une autorisation demandée de longue date par ce passionné de rando équestre pourfêter de manière conviviale son départ en retraite.Et malgré le temps exécrable, ils étaient nombreux à saluer leur facteur une dernière fois. Du temps, Lucien va en avoir désormais pour se consacrer à sa passion!

Voyez le reportage de Muriel Le Morvan et Julien Le Bot

Voir la vidéo
Facteur à cheval

 Nérac

Le tri au porte à porte avec le cheval

Publié le 19/12/2013 à 03:52, 

conseil communautaire du Val d’Albret

Le ramassage hippomobile permet le tri sélectif au porte à porte, même dans les rues les plus étroites./Photo DDM, archives Cathy Montaut.

Le ramassage hippomobile permet le tri sélectif au porte à porte, même dans les rues les plus étroites./Photo DDM, archives Cathy Montaut.

Mardi soir, se tenait le dernier conseil communautaire du Val d’Albret de l’année. A l’ordre du jour, quelques dossiers pour lesquels les élus ont délibéré. Adopté à l’unanimité, l’attribution de la collecte sélective hippomobile aux entreprises Traits d’Albret et Agir Val d’Albret. Celles-là même qui détenaient le marché depuis trois ans. L’analyse des dossiers par la commission d’appel d’offres a permis de repasser contrat pour trois ans avec les Traits d’Albret pour la mise à disposition du cocher et des chevaux et la structure de réinsertion Agir Val d’Albret pour la mise à disposition des ripeurs dans le cadre de la prestation de service. Le montant estimé pour le premier lot est de 198 918,72 € et de 127 436,40 € pour le second pour les trois ans à venir. Soit une augmentation de 26 355,12 €. Le responsable de la commission ordures ménagères, Jean-Louis Molinié, expliqua l’utilité du ramassage par le biais du cheval, les avantages pour collecter dans les rues étroites ainsi que pour le respect de l’environnement et des nuisances sonores. Le passage de trois jours à quatre jours de collecte par semaine est en partie la cause de l’augmentation. La publication de l’appel à concurrence a eu lieu par contacts directs, par site internet et par les Marchés publics d’Aquitaine.

Cathy Montaut

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Chevaux de trait…agents communaux

(Belga) Le ministre wallon de l’agriculture Carlo Di Antonio a signé un accord avec 32 communes pour qu’elles utilisent un cheval de trait lors de la réalisation de certains travaux communaux, peut-on lire vendredi dans Sudpresse.

Chevaux de trait…agents communaux

Un budget de près de 300.000 euros a été dégagé par la Région wallonne et chaque commune recevra maximum 10.000 euros. Le subside doit couvrir les frais d’acquisition et d’équipement d’un ou de plusieurs chevaux de trait. Il pourra aussi être employé par l’administration pour payer un agriculteur ou un autre intervenant afin qu’il exécute les tâches avec le cheval à sa garde. Le cheval de trait pourra par exemple être utilisé pour l’arrosage des plantations ou le nettoyage des voies lentes, mais aussi pour renforcer l’offre touristique des communes, au travers de visites guidées notamment. (Belga)

Dimanche 15 décembre 2013

Nîmes :

le Samu social à cheval pour les maraudes auprès des sans-abris

YAN BARRY
12/12/2013, 17 h 08 | Mis à jour le 12/12/2013, 17 h 35
Les maraudes de Noël à cheval ont démarré dans le centre-ville de Nîmes.

Les maraudes de Noël à cheval ont démarré dans le centre-ville de Nîmes. (SAMUEL DUPLAIX)

Pour la deuxième année d’affilée, le Samu social fait ses tournées en centre-ville de Nîmes avec une calèche tractée par les chevaux de trait, des Comtois Saphir et Soleil. Le but est de sensibiliser le grand public sur les actions menés auprès des sans abris.

Depuis ce jeudi 12 décembre, le Samu social débute ses maraudes de Noël en calèche tractée par deux chevaux Comtois Saphir et Soleil. Durant trois semaines, chaque jeudi, vendredi  et samedi après-midi de 15 heures à 18 heures, de la gare de Nîmes à la place de l’Horloge, les bénévoles de la Croix -Rouge vont rencontrer le grand public pour les sensibiliser aux actions menées auprès des sans abris. « La présence des chevaux facilite les échanges »

« L’an dernier, suite à l’opération, quinze personnes sont devenues bénévoles. Des étudiants ont mené une action pour acheter des duvets et une dame a organisé un loto pour récolter des fonds » indique Olivier Dupuis, directeur du Samu social. « La présence des chevaux facilite les échanges ». Chantier d’insertion Cette année, la calèche et les chevaux sont fournis par le chantier d’insertion de Tarascon Actus. La ville d’Avignon a suivi l’exemple nîmois pour les fêtes de fin d’année en montant à son tour des tournées à cheval. Pour mémoire, de quarante à cent sans-abris bénéficient le soir des maraudes Les maraudes de Noël à cheval ont démarré dans le centre-ville de Nîmes. (SAMUEL DUPLAIX)

Pour la deuxième année d’affilée, le Samu social fait ses tournées en centre-ville de Nîmes avec une calèche tractée par les chevaux de trait, des Comtois Saphir et Soleil. Le but est de sensibiliser le grand public sur les actions menés auprès des sans abris.

Depuis ce jeudi 12 décembre, le Samu social débute ses maraudes de Noël en calèche tractée par deux chevaux Comtois Saphir et Soleil. Durant trois semaines, chaque jeudi, vendredi  et samedi après-midi de 15 heures à 18 heures, de la gare de Nîmes à la place de l’Horloge, les bénévoles de la Croix -Rouge vont rencontrer le grand public pour les sensibiliser aux actions menées auprès des sans abris. « La présence des chevaux facilite les échanges »

« L’an dernier, suite à l’opération, quinze personnes sont devenues bénévoles. Des étudiants ont mené une action pour acheter des duvets et une dame a organisé un loto pour récolter des fonds » indique Olivier Dupuis, directeur du Samu social. « La présence des chevaux facilite les échanges ». Chantier d’insertion Cette année, la calèche et les chevaux sont fournis par le chantier d’insertion de Tarascon Actus. La ville d’Avignon a suivi l’exemple nîmois pour les fêtes de fin d’année en montant à son tour des tournées à cheval. Pour mémoire, de quarante à cent sans-abris bénéficient le soir des maraudes du Samu social.

Le Figaro

Dans la Manche,

les huîtres sous surveillance de la garde républicaine

  • Mis à jour le 09/12/2013 à 14:47
  • Publié le 09/12/2013 à 11:46
La garde républicaine, à Grandcamp-Maisy, dans le Calvados, en 2010.

 

Huit gendarmes à cheval patrouillent dans les parcs à huîtres et près des ateliers de l’ouest du Cotentin. Présents dans le Calvados depuis plusieurs années, ils ont pratiquement fait disparaître les vols du précieux mollusque.

Un produit rare, cher, et donc convoité. À l’approche des fêtes, les parcs à huîtres de Normandie sont sous haute surveillance. Pour la troisième année consécutive, des gardes républicains renforceront les équipes de gendarmerie dans le Calvados et dans la Manche, jusqu’à Noël, pour prévenir les vols et protéger la production. «Il n’y a rien de plus efficace que ces patrouilles à cheval, explique Jean-Luc Villemin, commandant de la compagnie de gendarmerie de Coutances, à France Bleu . Il faut marquer notre présence et pouvoir se déplacer rapidement». Huit cavaliers de la garde républicaine sont venus de Paris pour sillonner les parcs à huîtres de la côte ouest du département. C’est deux fois plus que l’année dernière. «Ils ont largement prouvé leur efficacité, se félicite Joseph Costard, du Comité régional conchylicole. Les vols d’huîtres ont considérablement diminué depuis trois ans». Certains ostréiculteurs avancent le chiffre d’une division par 10 du nombre de vols dans le Calvados entre 2010 et 2012. Les professionnels de l’ouest de la Manche, qui ont produit 10.000 tonnes d’huîtres cette année, n’enregistrent plus aucun vol depuis la présence des gendarmes à cheval. Des vols entre ostréiculteurs concurrents Déjà fragilisée par la surmortalité des mollusques cet été, l’activité ostréicole du nord-ouest de la France ne pouvait pas se permettre de laisser filer les précieuses poches d’huîtres. «Ce ne sont pas que des chapardages de particuliers, confie un professionnel de Grandcamp, dans le Calvados. La concurrence est rude entre les ostréiculteurs et certains sont tentés d’aller se servir discrètement dans les concessions du voisin». Dans le Calvados, 8 tonnes d’huîtres avaient été volées en 2008. À 5 euros environ le kilo, revendu plus du double sur les étals parisiens, ces vols représentaient des dizaines de milliers d’euros de manque à gagner. À pied ou à cheval, équipées de jumelles infrarouges, les patrouilles de gendarmerie se relaient jour et nuit. À mesure que Noël approche, une surveillance plus di

Plein phare sur le travail du cheval au Havre

FORET DE MONTGEON

Publié le 10/12/2013 à 08H00

Insolite. Pour la deuxième année consécutive, la Ville du Havre organise pendant deux joursune opération de débardage à cheval en plein cœur de la forêt de Montgeon.

Bruno Buttard avec au premier plan Prune, superbe femelle ardennaise de 9 ans

Bruno Buttard avec au premier plan Prune, superbe femelle ardennaise de 9 ans

La torpeur hivernale qui règne habituellement dans ce coin de forêt de Montgeon vient de cesser. Des pas, lourds, puissants, hachent en cadence l’épais manteau de feuilles mortes. Le bois craque. Tout près, dans un bruit assourdissant, les tronçonneuses, sans relâche, achèvent de débarrasser de leurs branches les arbres abattus. Prune, 9 ans, et Quetteur, 10 ans, sont là, impassibles à tout ce tumulte. Deux chevaux de trait ardennais, majestueux, plus d’une tonne et demie de muscles à eux deux. Rompus à l’exercice, sans broncher, ils vont traîner jusqu’au bord de la route tous ces arbres décapités. Une trentaine dans la journée, plus d’un stère à chaque bordée ! Environnement respecté « Quetteur-Prune à droite, doucement. Allez ! How… à gauche ! Allez ! » Les ordres sont nets, précis. La traction animale, ça ne s’improvise pas ! Bruno Buttard est débardeur professionnel. Il a fait ses classes sur le tard, à Mirecourt dans les Vosges, après 12 ans passés en armurerie. De l’arme au cheval, n’y aurait-il qu’un pas ? Diplômé en 2000, il s’installe à son compte à Canappeville dans l’Eure. Et à deux ou trois débardeurs pro dans la région, les carnets de commandes sont vite remplis. Aucun répit. « Je travaille toute l’année. De Dieppe, en passant par le Parc des boucles de Seine… jusqu’en région parisienne », résume-t-il, béret vissé sur la tête. Pourtant, avec l’ère industrielle, ce mode de travail ancestral a bien failli disparaître de nos livres d’école. Plus respectueux de l’environnement puisqu’il ne contribue pas au tassement des sols comme les engins mécanisés, aujourd’hui, il est remis au goût du jour. « Plus d’ornières, la régénération naturelle n’est pas écrasée, plaide François Steiner, chef de secteur aux espaces verts du patrimoine arboré. Le sol, ici, est très sensible, limoneux. De plus, nous pouvons aller chercher le bois plus loin, où ce ne serait pas possible pour des engins. » La date choisie n’est pas non plus anodine : « À cette époque de l’année, il y a moins de promeneurs dans la forêt, justifie-t-il. C’est plus commode pour fermer tout un secteur au public. » Une parcelle de 6 hectares, à un galop du lac, devenue au fil des années trop importante en bois sur pied, avec des risques de chute d’arbres, d’où l’obligation de créer des éclaircies. 197 arbres vont être de cette façon abattus. Avec autant de travail pour l’homme que pour le cheval, Dame Nature peut être fière de son œuvre.



TRAVAUX Ces travaux interviennent dans le cadre du plan de reboisement de la forêt de Montgeon. Les arbres sélectionnés pour l’abattage sont vieillissants, voire dangereux. Transformés en plaquettes de chauffage, ils seront remplacés dans une seconde phase par des plants plus jeunes. Durant ces travaux, l’accès du public aux parcelles est formellement interdit, afin de ne pas gêner l’activité de l’entreprise. Il est également précisé qu’il n’y aura aucune vente de bois sur place.

Voir le débardage en vidéo

EN BELGIQUE

Les pêcheurs de crevettes d’Oostduinkerke sur la liste du patrimoine de l’Unesco

BELGA Publié le mercredi 04 décembre 2013 à 16h52 – Mis à jour le mercredi 04 décembre 2013 à 16h52

SOCIÉTÉ Selon l’Unesco, cette activité montre l’importance des traditions locales qui lient les gens.
L’Unesco a mis la pêche de crevettes à cheval sur la liste du Patrimoine Culturel Immatériel (PCI), mercredi lors de la réunion annuelle qui se tient à Bakou, en Azerbaïdjan. La pêche de crevettes à cheval se trouve depuis 2009 à l’inventaire du patrimoine culturel immatériel de la Flandre et a été présentée à la commission d’experts du PCI par la ministre flamande de la Culture, Joke Schauvliege en 2010. Les pêcheurs de crevettes à cheval avaient reçu la visite et le soutien du roi Albert II en juin dernier, lors de sa dernière visite officielle. Le comité de l’Unesco souligne que la pêche de crevettes à cheval montre l’importance des traditions locales qui lient les gens, les animaux et la nature en mettant l’accent sur le respect du développement durable et la créativité humaine. « Notre commune pratique la pêche de crevettes à cheval depuis les années cinquante« , indique le bourgmestre d’Oostduinkerke, Marc Vanden Bussche. « Avec la reconnaissance de l’Unesco, nous aurons la responsabilité de transmettre ce métier aux générations futures. Nous sommes fiers qu’il y ait eu peu de doutes autour de notre candidature à Bakou.

Ouest-France, toute l’actualité locale et internationale

Montfort-sur-Meu 

(Ille et Vilaine)

Le transport des enfants assuré par des chevaux cette semaine

  •  | 
Cette semaine, les chevaux de Hep Cocher ! circulent dans les rues pour assurer le transport scolaire, promener les enfants du centre de loisirs, conduire les étudiants du CFTA (centre de formation aux techniques automobiles) à la gare, ou encore proposer la visite de Montfort en famille. Une initiative du CFTA pour tenter de réhabiliter l’usage urbain du cheval de trait.

COMMUNAUTE DE COMMUNES COEUR COTE FLEURIE

SUCCES SUR LA COLLECTE EN PORTE A PORTE

Service Hippomobile à Trouville

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Et si les collectivités réutilisaient le cheval

Un nouveau projet se développe à Challié les Marais, et cela grâce à l’initiative de M. ROUSSEAU Eric, Président de la Nouvelle SFET – Société Française des Equidés au travail .
Félicitations à lui et à toute son équipe
la CNCT
Vendée – 12 Novembre
  • Éric Rousseaux présente son projet de « cheval territorial ».
    Éric Rousseaux présente son projet de « cheval territorial ».  | 

L’idée d’Eric Rousseaux, de l’association des races mulassières du Poitou, est de réintégrer les chevaux dans les collectivités.

L’initiative Verra-t-on bientôt des chevaux pour collecter les ordures ménagères ? C’est un des souhaits d’Eric Rousseaux, président de l’Association nationale des races mulassières du Poitou, et auteur de nombreux ouvrages sur le sujet. Cette semaine, il a présenté aux délégués de la communauté de communes des Îles du Marais poitevin, son projet de « cheval territorial ». Ce projet permet aux communes volontaires d’utiliser les services de prestataires locaux possédant un des trois animaux de la race mulassière du Poitou : le trait poitevin, le baudet du Poitou ou la mule poitevine. Plusieurs actions sont possibles : transport de personnes, collecte de déchets, entretien et arrosage d’espaces verts… « Apparu en 2003, le concept de  »cheval territorial » est moderne et porteur d’images positives, autour du lien social, de l’écologie, de la biodiversité, du patrimoine et du territoire », précise Eric Rousseaux. Et ça marche ! Que ce soit, par exemple, la collecte des déchets à l’île d’Oléron, le nettoyage des plages de l’île de Ré, le ramassage scolaire à Vasles, dans les Deux-Sèvres, ou encore, la propreté urbaine à Niort, le bilan des premières expérimentations est positif. Et surtout les projets sont pertinents et viables. Pour amorcer le dispositif dans le canton de Chaillé-les-Marais, l’association dispose d’un budget de 3 000 € provenant pour 2 000 € d’économies réalisées lors d’une précédente opération financée par le parc du Marais poitevin et d’une participation de 1 000 € de l’Association cantonale environnementale pour la défense et l’étude du marais. « Malgré les efforts des éleveurs, la race mulassière du Poitou est en danger d’extinction car le taux de naissance est trop faible. La seule alternative est la valorisation de l’espèce en développant de nouveaux débouchés », explique le président. Trois prestataires locaux, le centre de dressage de Sainte-Radégonde-des-Noyers, Isabelle Vaubourdolle, de La Taillée, et Bénédicte Touchard, du Langon, sont volontaires pour l’opération. C’est désormais aux élus de faire des propositions. Sachant qu’avec 3 000 €, l’association ne pourra financer que les six premiers projets.

Leçon de débardage à cheval dans le Semnoz

Jeudi 07 novembre 2013 à 22h05 

Pas de tracteurs mais des chevaux. Pour la 2ème année consécutive, la ville d’Annecy utilise la traction animale pour le transport des arbres coupés. Cette méthode de débardage écologique est actuellement utilisée dans le Semnoz. L’occasion pour les écoliers de la découvrir et d’assister aux travaux d’entretien d’une forêt.

Les enfants ont suivi une opération de débardage à cheval dans le Semnoz. Richard Vivion © Radio France

« Le débardage avec des chevaux, c’est écologique et c’est plus jolie. » En une phrase, cette élève de CM2 de l’école du Quai Jules Philippe d’Annecy a résumé la situation. Le débardage  par traction animale (transport du bois de son lieu de coupe vers la route) a de nombreux intérêts. « Le cheval est plus léger qu’une machine » explique le patron de la société Alternative Débardage. « Il se faufile entre les arbres, il ne laisse pas de traces au sol détaille Florent Dalloz. Il n’abime pas la forêt (notamment les jeunes arbres). » Pour bien comprendre le principe, les enfants ont eu le droit à une démonstration. Deux chevaux de trait ont tiré devant eux, un tronc de 15 mètres. « Le rendement est 2 à 3 fois moins élevé qu’avec un tracteur, reconnaît Stéphane des services municipaux d’Annecy. Mais dans une forêt comme le Semnoz, l’intérêt écologique est primordial. » Le reportage de Richard Vivion  

Des élèves de CM2 d’Annecy ont assité au débardage à cheval dans la forêt du Semnoz. Reportage Richard Vivion

Sainte-Colombe-en-Bruilhois. Quand le cheval se révèle le meilleur ami du vigneron

Publié le 02/11/2013 découverte
Le cheval fait une réapparition dans les vignes pour des tâches spécifiques. /Photos reproductions

Le cheval fait une réapparition dans les vignes pour des tâches spécifiques. /Photos reproductions

Rendez-vous aujourd’hui au domaine du Pech, à Sainte-Colombe-en-Bruilhois, pour une démonstration du travail du cheval dans les vignes. Entre traction (animale) et attraction… Au domaine du Pech, à Sainte-Colombe-en-Bruilhois, Magali Tissot et Ludovic Bonnelle accueilleront aujourd’hui samedi 2 novembre, à partir de 14 h, la première démonstration de traction animale ouverte à tous publics dans le département, présentée par Jean-Claude Labeyrie, des Attelages du Sauternais, spécialisé dans le labour des vignes. «Cette manifestation est organisée dans le but de remettre les chevaux en action dans les vignobles de Lot-et-Garonne ainsi que dans le domaine du maraîchage», explique ce dernier qui poursuit : «Aujourd’hui, il n’est pas question de dire aux agriculteurs, «vendez vos tracteurs», mais les chevaux peuvent accomplir des travaux spécifiques de la vigne, comme l’échaussage, le décavaillonage. Le tracteur passe toujours au même endroit dans le vignoble, le cheval pas du tout. En Lot-et-Garonne, s’agissant de la vigne, c’est plus compliqué qu’en Gironde de par la petite surface et le métier. En Gironde, la traction animale est employée non seulement dans les grands châteaux mais également chez les petits viticulteurs. Ramon Garcia a remis le cheval dans les vignes en Gironde en 2000. C’est fonctionnel, c’est une façon de protéger le sol», précise le meneur.

Tracteur ou cheval?

Du côté du domaine du Pech, Ludovic Bonnelle et Magali Tissot réfléchissent a la possibilité de se tourner vers la traction animale. «Le gros problème du travail dans la vigne avec le tracteur, c’est que l’on passe toujours au même endroit, la zone de tassement serait soulagée par un mode de travail alternatif . Il est intéressant aussi d’apporter la vie animale dans un carré destiné au végétal. Utiliser le cheval permet, hormis les avantages environnementaux, de se retrouver face à soi-même sur un travail. Nous sommes sur le point de racheter un tracteur. La traction animale est en balanc», raconte le viticulteur. Samedi, percheron et breton travailleront dans la vigne, comme autrefois. Ce sera l’occasion pour le public d’assister à une manifestation ludique et pour les viticulteurs du domaine de Pech de franchir peut-être le pas après avoir analysé toutes les possibilités, les avantages et les contraintes. Aujourd’hui, le domaine est ouvert au public tout l’après-midi. Le chais accueille les visiteurs du lundi au vendredi, de 8 h à 19 h et, habituellement, le samedi sur rendez-vous.

Cathy Montaut

Toutes les régions

Débardage à cheval dans la forêt communale de Saint-Etienne

Dans la Loire, le débardage à cheval, pratique ancestrale, fait un grand retour. Un chantier est en cours dans le bois du Frioul, entre Planfoy et Saint-Etienne… L’opération consiste à sortir le bois de la forêt à l’aide de chevaux de trait.

  • DM
  • Publié le 11/10/2013
© France 3 RA
© France 3 RA

Débardage à cheval dans la forêt communale de Saint-Etienne
Le reportage de D.Grousson et F.Coudert – Edition locale de la Loire – 10/10/13

Le débardage à cheval : une pratique plus économique et plus écologique L’utilisation des chevaux de trait pour les travaux forestiers présente plusieurs avantages… L’animal est plus maniable que les engins forestiers motorisés. Agile, il est capable d’évoluer sur des pentes très abruptes. Il peut se faufiler entre les arbres et extraire avec une grande précision les troncs abattus par les bûcherons. Autre argument en faveur du cheval : il ne fait pas de bruit. Il ne détruit pas le sol, ne crée par d’ornières : ses sabots marquent très peu le sol et tassent beaucoup moins l’humus que des engins mécaniques. Dans la forêt communale de Saint-Etienne, l’ONF a choisi de coupler le cheval et le tracteur : l’animal se charge du « débusquage » les arbres abattus dans la pente. Il tire les troncs jusqu’à un chemin où un tracteur vient prendre en charge le bois… En deux semaines, ce sont 400 mètres cubes de bois qui seront sortis de ce chantier.

L’association nationale « Débardage-Cheval-Environnement » s’efforce de promouvoir la traction animale auprès des propriétaires et gestionnaires forestiers.

 

De belles balades à cheval ou en calèche

Saint-Père – 

Avez-vous déjà parcouru les bords de Rance, ou la baie du Mont au rythme des chevaux ? De nombreuses possibilités s’offrent sur plus de 200 km de sentiers équestres et attelés.

« Patrimoine à cheval » est un itinéraire de randonnée équestre reliant la Vallée de la Rance aux rives du Mont-Saint-Michel pour découvrir le patrimoine de la Baie du Mont Saint-Michel. L’itinéraire a été arrêté en étroite collaboration avec les élus locaux. Et le projet a été financé par le conseil général d’Ille-et-Vilaine. Il comprend 156 km de sentiers équestres montés, et 78 km de circuits attelés balisés, permettant de parcourir des paysages variés entre mer, polders et marais… Des itinéraires à la carte, en étoile à partir d’un hébergement ou en itinérance de deux à quatre jours sont proposés. Des hébergements, restaurants, sites patrimoniaux et équipements de loisirs avec possibilités de haltes sont présents sur l’itinéraire. Et pour les cavaliers sans monture, de nombreux centres équestres à proximité du parcours proposent des balades et randonnées. Sites patrimoniaux Tout au long de ces chemins se trouvent des hébergements, des restaurants, des sites patrimoniaux et équipements de loisirs. Plusieurs haltes sont indiqués. Comme celle du Fort de Saint-Père-Marc-en-Poulet, une ancienne fortification militaire conçue par le célèbre architecte Vauban au XVIIIe siècle ; dans la Vallée de la Rance et ses petits ports de plaisance (La Ville-ès-Nonais, Saint-Suliac) ; dans la Baie du Mont Saint-Michel, site classé au patrimoine mondial de l’Unesco, où sont élevées les fameuses moules de bouchots. Sur le site du marais de Dol : la ville de Dol-de-Bretagne est bordée d’anciens marais aujourd’hui assainis et aménagés par l’homme. À Dol-de-Bretagne, c’est l’occasion de découvrir la cathédrale Saint-Samson du XIIIe siècle, et les maisons moyenâgeuses à pans de bois. Le balcon de la Baie offre des panoramas exceptionnels sur toute la Baie du Mont Saint-Michel. La forêt du Mesnil, forêt domaniale gérée par l’ONF, abrite l’allée couverte de la Maison des Fées. Pour arriver au Mont Saint-Michel, haut-lieu religieux avec son abbaye bâtie à 80 mètres au-dessus de la mer. L’itinéraire monté de La Ville-ès-Nonais à Moidrey, par le littoral est long de 72 km, par le marais de Dol : 67 km. La variante montée en forêt du Mesnil fait 35 km et l’itinéraire attelé de La Ville-ès-Nonais à Moidrey : 78 km. Ces itinéraires ont été réalisés par l’association A Cheval en Ille-et-Vilaine et le Groupement d’intérêt touristique du Pays de la Baie du Mont Saint-Michel – Bretagne Romantique.
La 19è édition d’Equita’Lyon mettait en avant le Cheval de Trait, et EspriTraiT ne pouvait manquer ça !
Présents sur place le vendredi 1er novembre 2013 pour un reportage de l’évènement, retrouvez les photos et la vidéo de la journée.
France Trait a présenté 7 races de chevaux de trait parmi les 9 françaises : le Poitevin (photo 02), le Percheron (photo 03), le Cob Normand (photo 04),
le Comtois (photo 05), le Boulonnais (photo 06), le Trait du Nord (photo 07) et le Breton (photo 08).
Nous avons pu rencontrer Yves Dubost, Président du Syndicat National des Eleveurs et Utilisateurs de Chevaux Cob Normand (photo 09), discuter avec Annie Dubost, représentant France Trait (photo 10), Ophélie Lecampion pour l’Association Nationale des Races Mulassières du Poitou, et faire connaissance avec Yves Spriet, le nouveau Président de France Trait (photo 11).
La magie des artistes opère d’abord sans la scène, joli moment d’échanges avec Guillaume Mauvais des Comtois en Folie (photo 12), avant son entrée dans la carrière pour 3 démonstrations faisant vibrer le public (photos 13 à 17).
Et le Syndicat des Eleveurs de Chevaux de Traits du Rhône nous attire sur une autre carrière pour une présentation hors du temps (photos 18 à 22) avant de passer un agréable moment en compagnie de son Président Bruno Dehan (photo 23), et d’une petite visite sur leur stand (photo 24).
Visite aussi à notre soutien : EquestrAssur avec M. Jacquot, que nous remercions encore pour son accueil et son intérêt (photo 25).
Retour en carrière pour la 2è présentation France Trait : Percheron présenté en main (photo 26), Breton, Cob Normand et Poitevin en selle (photos 27 à 29), puis démonstration d’attelage avec les Comtois et les Cob Normand (photo 30 et 31) et enfin une autre démonstration en selle des chevaux du Nord avec les Boulonnais et les Traits du Nord
(photos 32 à 34).
Belle rencontre avec Bernard Michon, le fabricant de matériel Hippomobile, avec qui nous sommes en contact depuis plusieurs années, sans jamais arriver à se croiser (photo 35).
Nouvelle rencontre et nouvelle magie, Ah ces artistes ! Merci à Benjamin Canelle pour ce petit moment passé en notre compagnie (photo 36).
Petit clin d’oeil sur la carrière où la Troupe des Comtois en Folie propose un autre numéro (photo 37 à 39).
Et place au spectacle équestre avec « TRAITS STARS » !!
Des étoiles plein les yeux, des couleurs vibrantes, des mélodies venues d’Irlande et de Bretagne avec le groupe Ankele. Ce sont plus de 30 chevaux (Shire, Comtois, Percherons, …) qui animent des tableaux remplis de vie, d’émotion, et de magie (encore)… tout simplement époustouflants !
Voici les artistes équestres de ce spectacle (photos 40 à 60) :
Manu Bigarnet, Benjamin Canelle et la Troupe Jehol, Marion Dutertre, Soizic Nadeau, Sébastien Dessene et la Troupe Acro Cheval, Marie Desodt, Sylvie Willms, Jean-Marc Dellajuto et l’Association Training Cascade, Daphné de Visser, Thierry Vargas et la Troupe Alliance Spectacle, et la participation du Syndicat des Eleveurs de Chevaux de Traits du Rhône.
® Espritrait 2013

MERCI A ESPRITRAIT POUR CET ARTICLE

LE CHEMIN DU HALAGE

http://pluzz.francetv.fr/videos/emission_de_solutions_,91087529.html

Bravo à Solveig pour cette initiative pour les écoliers

La Montagne Centre France

Aurillac

Les agents du haras assurent, deux fois par semaine, le ramassage des déchets au cimetière

Ce jour-là, c’est Claude Guy qui conduisait l’attelage mené par Urbain, cheval de trait percheron, et Franck Salmon qui vidait le contenu des poubelles. La prochaine fois, ils alterneront les postes.?

Ce jour-là, c’est Claude Guy qui conduisait l’attelage mené par Urbain, cheval de trait percheron, et Franck Salmon qui vidait le contenu des poubelles. La prochaine fois, ils alterneront les postes.? - photo Christian stavel
– photo Christian stavel
Directive nationale oblige, le haras ne fait plus d’étalonnage public. Alors il s’est trouvé d’autres missions. Parmi celles-ci, le ramassage des poubelles du cimetière par un attelage à cheval.

La scène arrache des sourires dans un lieu qui tire plutôt les larmes. « Qu’il est beau ! » « Il est magnifique. » « Il a de joli de sabots. » Imperturbable, Urbain avance au pas entre les tombes du cimetière. « Allez bonhomme », l’encourage Claude Guy en le lançant au trot car le chemin commence à grimper. A l’arrière de l’attelage, Franck Salmon, installé sur le marchepied, se cramponne à la calèche. Un attelage à cet endroit peut paraître insolite. Mais les deux agents et ce cheval de trait du haras d’Aurillac ont pour mission de collecter le contenu des poubelles du cimetière (*). « Il ne force pas »« Il y a un circuit tout tracé. Ce circuit est fait pour que l’animal ne force pas. On commence par le cimetière le plus plat (Toulousette) pour que le cheval se chauffe et ensuite on poursuit par la partie plus vallonnée », explique Claude. Ce dernier arrête l’attelage devant chaque poubelle tandis que Franck en vide le contenu dans la voiture. Puis Urbain reprend sa route. La topographie du site étant ce qu’elle est, il arrive que le percheron glisse un peu dans les descentes. Claude use alors du frein pour l’aider.

Si ces agents interviennent habituellement, deux fois par semaine, le lundi et le vendredi, ils augmentent la cadence durant la période avant Toussaint et effectuent trois passages sur le site. « D’habitude, on ne voit pas grand monde sur notre tournée, mais en ce moment, il y a beaucoup de va-et-vient. Les gens passent nettoyer les tombes, jeter les vieilles fleurs, bref tout préparer pour Toussaint. Si on ne faisait que deux collectes par semaine, ce serait insuffisant », note Franck Salmon. Si différents containers ont été mis en place pour chaque déchet spécifique (plastique, papier, végétaux…) et encourager le tri, force est de constater que les agents récupèrent des détritus mélangés. « Il devrait être fait avant mais c’est nous qui effectuons le tri au moment de vider notre collecte dans les bennes à la fin du circuit », relèvent les agents. Ce qui pousse Hervé Monteil, responsable du service population à la Ville d’Aurillac, à lancer un appel au civisme des personnes fréquentant le cimetière. « Les végétaux, les plastiques et autres déchets doivent être triés. » Après environ deux heures de tournée, Claude et Franck détellent Urbain. Le trio gagne alors le parc Hélitas pour y assurer la même mission. Si les deux hommes gardent une profonde nostalgie pour leur « métier premier », l’étalonnage public, mission que le haras n’assure plus, les visiteurs du cimetière sont plutôt ravis de l’initiative, à en juger par les réactions positives au passage de l’attelage. (*) Une activité sur laquelle sont mobilisés, à tour de rôle, d’autres agents et d’autres chevaux de trait. Chemcha Rachi
L'Éclaireur

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Chateaubriant

Des chevaux dans la ville,

le 8 novembre

Verrons nous bientôt des chevaux de trait bretons tirer des bennes de ramassage des poubelles ?
Ou les policiers municipaux patrouiller à cheval ? Ou encore, des calèches assurer les transports scolaires ?
Qui sait… En tout cas, les collectivités locales s’intéressent de plus en plus à la question :
vendredi 8 novembre à 20 h, au foyer-restaurant de la place des terrasses,
une rencontre est organisée sur le thème : L’utilisation du cheval de trait dans le
s collectivités territoriales, avec en préambule la projection d’un film de 50 minutes.
Trois associations sont à la base de cette initiative : Les cavaliers de la Mée,
Le cheval breton et Cheval terre native.
Un nouveau débouche ?

Un nouveau débouche ?

La soirée débat est gratuite et ouverte à tous. Les trois associations ont par ailleurs envoyé des invitations aux élus locaux du secteur. Vendredi 8 novembre, 20 h, foyer-restaurant, esplanade des Terrasses. Entrée gratuite.

11ème CONGRES DES CHEVAUX TERRITORIAUX

concours des meneurs

Nérac _ Chevaux et ripeurs, l’équipe de la collecte

Publié le 15/10/2013 à 03:48, 

tri sélectif

Nérac. Chevaux et ripeurs, l'équipe de la collecte




«Kabily», «Topaze» et «Nestor» sont des employés qui attirent toujours l’attention quand ils circulent en ville, traînant une calèche et une remorque de containers à déchets. A Nérac, c’est ainsi que le tri sélectif a été mis en place en juillet 2010. Il a été choisi hippomobile pour ses qualités environnementales et pour le lien social qu’il fédère avec les habitants. L’association Trait d’Albret est liée par contrat avec la Communauté des communes du Val d’Albret, après avoir remporté le marché de trois ans. Le bail prendra fin à la fin de cette année et un autre appel d’offres sera lancé. Le tri sélectif au porte à porte concerne les bacs bleus que vous remplissez des déchets recyclables. Actuellement, le Smictom est en lien avec la CCVA.





Si Christian Barthe mène la calèche, tout au long de la semaine, Olivier, Daniel, Philippe et Jean-Claude, en équipe, récupèrent les bacs, trient les déchets, matin et soir, selon les quartiers. La CCVA a octroyé 295 000 € pour trois ans à l’association des Traits d’Albret, somme intégrant la rémunération des ripeurs (1). Agir Val d’Albret fournit la main-d’œuvre par contrat avec la CCVA.





«Le ramassage hippomobile a un coût sensiblement égal à la collecte normale», précise le président de la CCVA et maire de Nérac, Nicolas Lacombe.





1400 bacs/semaine





Ce sont ainsi 60 t de déchets à recycler qui sont ramassées, soit 240 t/an. Sur toutes les communes fonctionnant au tri sélectif par bacs bleus, on comptabilise 900 t/an. Cela représente aussi pour les ripeurs et les chevaux en moyenne 80 km parcourus par semaine et 1400 bacs à manipuler à la semaine. A raison de 4 rotations par jour. C’est dire si c’est sportif ! Certains riverains attendent avec impatience le passage des chevaux. Ils mettent de côté pain, carottes, pommes en guise de friandises pour les équidés. «Les chevaux sont un véritable lien social avec les habitants, notamment pour les personnes qui vivent seules. On échange quelques mots. Pour certains, c’est la seule visite qu’ils verront de la journée. Les enfants sont toujours intéressés par le passage des chevaux et attirés par le meilleur ami de l’homme. Ils les font encore rêver», explique Christian Barthe qui poursuit : «La traction animale existe depuis le début des temps. On l’a montré sous tous ses aspects, les chevaux de guerre, les chevaux et la tauromachie. Un auteur, l’artiste-peintre Dréhan, a écrit sur le sujet «Et si, le cheval…» (éditions Salprin), raconte l’histoire de l’utilisation du cheval de 1900 à nos jours. Il est venu à Nérac pour mettre en avant, dans son ouvrage, le ramassage au porte à porte hippomobile. Concept qui commence à être repris dans quelques communes françaises».





(1) éboueur

 
Cathy Montaut

11ème CONGRES DES CHEVAUX TERRITORIAUX

11ème congrès - Concours du Meneur Territorial
Avec Marc Salin Vasles a son cocher

C’est un agent des services techniques pas tout à fait comme les autres. Marc Salin assure une tournée de ramassage scolaire… en calèche. Quand il circule dans le bourg, Marc Salin est du genre à lancer un grand « salut » à la cantonade qui le lui rend bien. C’est que l’employé communal ne passe pas inaperçu aux commandes de l’attelage à chevaux qu’il mène de main de maître. Une calèche pour le « transport en commun » des enfants du centre-bourg ou les visiteurs de Mouton Village, ou un train avant pour l’arrosage et l’entretien. Ce jeune agent des services techniques de 52 ans, embauché en février 2012, a attendu la cinquantaine pour retourner à ses premières amours, en devenant le meneur, ou cocher, du trait poitevin municipal, Ushuaia, puis Saxo, un mâle de 7 ans et Tempête sa jument de sœur de 6 ans. Ces deux sont également des traits poitevins, achetés par la commune en février 2013, après la mort d’Ushuaia que Marc a veillé jusqu’à son dernier souffle. » Mon travail c’est ma passion, je suis heureux et pourtant je suis un revendicatif  »« J’ai toujours voulu travailler dans les chevaux, à la fin de mon lycée agricole, je suis parti faire palefrenier en Italie pendant quatre mois, mais l’agriculture n’était pas pour mois, j’ai ensuite passé un CAP de routier et finalement j’ai réussi le concours d’entrée à La Poste », raconte-t-il en attelant Saxo et Tempête à la calèche, jeudi dernier, pour aller faire sa tournée de ramassage scolaire. Et s’il n’existait pas de tournée du facteur à cheval, Marc Salin ne s’est pas pour autant éloigné du monde équestre. « J’élève des chevaux, des traits comtois. J’ai acheté mon premier cheval en 1987, aujourd’hui j’en élève sept », confie le meneur d’attelage qui a son Galop 5 dans la poche.Facteur pendant 30 ansLui, l’ancien facteur, qui a assuré la tournée du courrier « à pied, à vélo, à scooter ou en voiture pendant 30 ans, à Paris au début comme tout facteur, en Savoie pendant 11 ans, et à Poitiers », a aujourd’hui le meilleur job du monde ou presque, il en convient : « Au vu des évolutions de La Poste, j’ai voulu changer, et j’ai eu cette occasion. Nous étions deux candidats et j’ai été choisi. J’ai donc bénéficié d’un transfert administratif de La Poste vers la fonction publique territoriale », explique-t-il. « Mon travail c’est ma passion, je suis heureux et pourtant je suis un revendicatif. J’ai été syndicaliste pendant de nombreuses années, mais quand tout va bien, il n’y a pas matière à revendiquer. »Le relationnel primordialPendant l’année scolaire, les lundis, mardis, jeudis et vendredis, Marc assure le ramassage scolaire, pour l’école privée et l’école publique du centre-bourg. « La première année, en 2011, il y a eu neuf inscrits, et pour celle-ci il y en a 31 », dit-il en consultant sa liste des enfants. Saxo et Tempête ont donc du succès, à tel point que « nous avons atteint le maximum d’inscrits sur l’organisation actuelle ». Adopté par les enfants et leurs parents, Marc retrouve « grâce aux chevaux le côté relationnel avec les gens. On fait partie de leur vie comme un facteur, un curé », estime-t-il. » Un bon mi-temps  »Saxo et Tempête vont bientôt tirer un troisième attelage « une balayeuse, un prototype, qui va être mis à l’essai en fin de semaine prochaine », se réjouit le cocher. « Les chevaux feront un bon mi-temps de travail, cinq heures par jour », du lundi au vendredi. Le week-end, c’est repos.Matthieu Chaumet

– VILLEBAROU –

Loir et Cher

Pas si compliqué le cheval territorial 

17/09/2013 05:38
Quinze places dans la calèche menée par Marine. Et personne ne laisserait passer son tour, même pour aller à l'école !

Quinze places dans la calèche menée par Marine. Et personne ne laisserait passer son tour, même pour aller à l’école !

Le cheval de trait reprend du service dans les villes. En région Centre, Villebarou donne l’exemple d’une belle réussite avec Antoine, un trait breton.

En juin 2011 lorsque l’idée d’acquérir un cheval et une calèche était évoquée au conseil municipal de Villebarou, les élus tablaient sur une petite année pour boucler le dossier. >> Voir aussi la vidéo « L’expérience nous a enseigné qu’il faut beaucoup plus de temps pour réaliser ce genre d’opération », commente Odile Lavina, adjointe au maire en charge des dossiers environnement. Depuis mars dernier, Antoine assure son service de ramassage scolaire sur la commune et consacre le reste de son temps à certaines tâches spécifiques à l’entretien des espaces verts. Il est à ce titre cheval territorial, le seul à ce jour, en région Centre.  » Sur le plan relationnel c’est extraordinaire «  Dans toutes les décisions importantes qu’il importait de prendre : choix du cheval, de son équipement, le recrutement du meneur, l’aide de l’Institut français du cheval et de l’équitation fut précieuse pour la municipalité. Le budget prévisionnel soigneusement établi n’a pas été dépassé : 5.000 euros pour l’achat d’Antoine, 12.000 € pour la calèche, l’équipement du cheval environ 4.000 €, la formation de Marine, jeune femme chargée de mener l’équipage revenait à 3.850 € et 1.500 € ont été versés pour les conseils et missions des Haras. Globalement les frais de fonctionnement (nourriture du cheval, soins, assurances), se montent à 3.000 euros par an. « Un cheval territorial, c’est à la portée de toutes les communes, mais cela sort de l’ordinaire, des habitudes, de la routine», conclut Odile Lavina. « Nous avons toujours des gens qui se plaignent de se trouver coincés derrière la calèche, ne serait-ce que quelques minutes ! Ce n’est rien à côté des retours que nous avons de la grande majorité de la population. On veut voir passer Antoine, on lui parle, sur le plan relationnel c’est vraiment extraordinaire, tout comme sur le plan environnemental. N’oublions pas que le projet s’inscrivait totalement dans notre démarche de développement durable. » Thoré-la-Rochette, lors du dernier comice agricole, Antoine suscitait beaucoup de curiosité. « Une commune des Yvelines intéressée par cette formule nous a contactés. Nous n’avons qu’un seul regret, c’est qu’Equipattes, notre service de ramassage scolaire avec Antoine, a mis en sommeil notre service Carapattes consistant à accompagner à pied les enfants par petits groupes, jusqu’à l’école. » Une prochaine mission attend Antoine, emmener les anciens au centre commercial le jeudi matin.« Dans les nouveaux circuits proposés par Azalys, nous avons été oubliés ! Plus aucun bus n’assure cette liaison entre le bourg et le centre commercial ! » Vidéo

Henri Lemaire

MERIGNAC

des chevaux, beaux comme des camions

Intervention de la Commission Nationale des Chevaux Territoriaux

Le 26 août à 06h00 par Aude GABORIAU _ CHARENTE LIBRE 

Des équidés attelés pour ramasser les poubelles, tondre les bords de route, arroser les espaces verts… Hier, le cheval de travail était à l’ouvrage à la fête du trait d’Orlut à Mérignac.
Démonstration de collecte de poubelles avec un attelage moderne par le cocher de Saint-Savinien.

Démonstration de collecte de poubelles avec un attelage moderne par le cocher de Saint-Savinien.. PHOTO/Photos A. G.

Trrrooooter ! » La carriole chargée de quatre gros conteneurs à poubelles s’ébranle. Tirée par Verdille, une belle jument de trait, elle s’en va dans les petites rues du hameau d’Orlut à Mérignac collecter les sacs de déchets recyclables. Les virages sont serrés mais Verdille est conduite par un expert. Alain Berland est un meneur chevronné qui a l’habitude des ruelles et de la conduite en milieu urbain. Les voitures, la foule, les priorités à droite… il connaît. « Je conduis à l’oreille » confie-t-il. Voilà deux étés qu’il expérimente la collecte des déchets ménagers recyclables en duo avec un suiveur chargé de ramasser les sacs au bord des routes, pour le compte de la commune de Saint-Savinien (2.400 habitants), située au nord de Saintes en Charente-Maritime. À l’occasion de la fête du cheval de trait organisée hier par les Amis du concours d’Orlut, Alain Berland a démontré comment ces bêtes peuvent être mises au service des communes. Car cette année, les organisateurs ont décidé de sortir des terrains labourés. Ils ont transformé le traditionnel concours de chevaux de trait, en espace de réflexion tourné vers l’avenir. Et même si certains pensent que remettre le cheval au travail, c’est un peu comme revenir au Moyen âge, ceux qui militent pour sa réutilisation dans nos espaces modernisés, sont convaincus du contraire. « Il faut faire changer les mentalités » « C’est un dossier difficile à faire avancer car il faut faire changer les mentalités » estime Camille Guyot, président de l’association Trait Poitou-Charentes. Pourtant, tous ceux qui gravitent autour de ce qu’on appelle désormais les « chevaux territoriaux » ne manquent pas d’arguments. Un cheval pollue moins et avance aussi vite qu’un camion poubelle, il va à la même vitesse qu’un tracteur qui tond les bords de route. Il est aussi efficace, s’il est bien utilisé. Argument de taille, il ne coûte pas plus cher à l’entretien et l’animal recrée du lien social en revalorisant certains métiers. « Lorsque je fais ma tournée, les gens me parlent, s’intéressent au cheval. Ils me disent qu’ils sont contents le matin d’être réveillés par le bruit des sabots » raconte Alain Berland. Qui aujourd’hui peut s’émerveiller d’entendre passer le camion des poubelles où attendrait le cantonnier pour lui taper la causette ? Actuellement, la Commission nationale des chevaux territoriaux qui existe depuis dix ans et s’organise comme un lieu ressource pour les communes, a recensé plus de 250 villes en France utilisant ces chevaux: « Soit en régie directe, soit en faisant appel à des prestataires » explique Lydia Mallet, coordinatrice de la commission. L’utilisation innovante de cet animal ancestral s’illustre par du ramassage scolaire, tonte des bords de route, arrosage des espaces verts, débardage en milieu sensible… Hier, le hameau d’Orlut a ainsi été transformé en espace de démonstration. Toutefois sur les 480 invitations envoyées par les organisateurs aux élus charentais, seuls vingt ont répondu qu’ils viendraient et les présents se sont comptés sur les doigts de la main. Il faut dire que les trombes d’eau tombées le matin n’étaient pas très encourageantes, mais le public a quand même bravé la pluie. Notons qu’en Charente, aucune commune ne s’est lancée dans cette initiative, là où plusieurs d’entre elles en Charente-Maritime, Deux-Sèvres et Vienne participent à l’aventure qui connaît un développement plus prononcé en Normandie et en Bretagne.

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Bretagne : Violaine, l’épicière, livre à cheval et fait le spectacle

Yves Pouchard | Publié le 16.08.2013, 11h40 | Mise à jour : 12h08

Rochefort-en-Terre (Morbihan), le 10 août. Cet été, Violaine effectue deux tournées par semaine avec sa roulotte tirée par Stourm, hongre postier breton. | LP / Yves Pouchard

Chaque samedi, l’effet de surprise joue à plein lorsque Stourm, un hongre postier breton de 900 kg, fait son entrée dans Rochefort-en-Terre, jolie cité morbihanaise de caractère, en tractant l’épicerie ambulante de Violaine Frappesauce. Cette « équicerie », la jeune femme en a eu l’idée en 2010 pour compléter l’activité de sa petite boutique du bourg voisin de Pluherlin. <btn_noimpr>

« J’avais travaillé dans la grande distribution et je ne le supportais plus, raconte-t-elle. J’ai fait un virage à 180° en reprenant cette épicerie rurale et en livrant avec une remorque derrière un vélo. Un jour, je me suis dit que ce serait plus rigolo à cheval ! » Problème : Violaine n’avait jamais pratiqué l’équitation. Comme un défi, elle obtient alors en deux ans un diplôme de meneur-accompagnateur en tourisme équestre. Il ne lui restait plus qu’à trouver le cheval idéal et la roulotte à adapter pour mettre en rayons quelque 300 références alimentaires. L’été, ce sont deux tournées d’une dizaine de kilomètres qu’elle effectue chaque semaine. « Le vendredi, j’ai un parcours plus touristique, vers les campings en particulier, accompagnée d’un musicien ou d’un conteur et, le samedi, je joue mon rôle de commerce de proximité dans les quartiers isolés et la campagne, puis dans le centre de Rochefort-en-Terre. » A chaque tournée un volontaire embarqué «pour m’aider à tenir Stourm pendant les arrêts» A la roulotte, les clients trouvent les mêmes prix qu’au petit magasin, mais l’achat auprès du cheval a un autre cachet. « J’embarque gratuitement à chaque tournée une personne volontaire pour m’aider à tenir Stourm pendant les arrêts. Les candidats sont les bienvenus, et je fais ainsi des rencontres supplémentaires. » Le cheval, placide, ne rechigne pas à tracter les 1 000 kg de l’épicerie roulante ni à partir au galop pour faire le spectacle dans les montées. « Les tournées ne m’enrichissent pas, mais elles font ensuite venir des gens au magasin, conclut Violaine. C’est une question de survie pour le petit commerce… et la qualité de la vie tout court ! »

 

Le cheval de trait au service de l’écologie,

au Val d’Ille – La Mézière

jeudi 01 août 2013


Gérald Murgue et Aude Pelichet en compagnie de la jument Prima au pôle communautaire de la Métairie.

Gérald Murgue et Aude Pelichet en compagnie de la jument Prima au pôle communautaire de la Métairie.

En 2012, la communauté de communes du Val d’Ille, sous l’impulsion d’ Aude Pelichet, conseillère communautaire déléguée, a sollicité l’association morbihanaise Mille Sabots pour établir un état des lieux des ressources disponibles pour mise à disposition de pâturages pour petits animaux. Hélène Morel en a profité pour établir un panorama des initiatives communales : à Guipel, depuis 5 ans, quatre vaches entretiennent des terrains à la Vallée verte, situés en partie en zone humide ; à Montreuil-le-Gast, dans un bassin tampon communal, près du bourg, deux moutons d’Ouesssant paissent en toute quiétude et à Vignoc, depuis le printemps dernier, un hectare en zone humide, au vallon des Fresches, accueille deux chevaux. Aude Pelichet précise : « Notre objectif est de mettre à disposition ces prairies au moins 5 mois par an. » Deux prêts à usage Toujours dans la même démarche, Sabina Badéa du service environnement du Val d’Ille a listé deux parcelles pouvant accueillir, en prêt à usage, chèvres et moutons. « Aujourd’hui, neuf moutons des races Ouessant et Landes de Bretagne, appartenant à Xavier Blanchard du chantier d’insertion VIE, sont en pâturage dans la zone de la Bourdonnais, à La Mézière et vont prochainement intégrer la zone des Olivettes à Melesse. Compte tenu des surfaces disponibles nous n’accueillons que de petits animaux : 5 000 m 2 dans des lots à vendre ou bassin tampon. ». Tout habitant propriétaire de chèvres ou moutons, pour obtenir des prêts à usage, peut contacter Sabina Badéa au Val d’Ille. Une 1 re expérience remonte à décembre 2012 où l’entreprise melessienne Traits Mobiles a été sollicitée par le Val d’Ille pour un débardage de peupliers en zone humide près du Quincampoix. Aude Pelichet poursuit : « Grâce aux travaux des deux chevaux Prima et Varouk de Gérald Murgue, 45 m 3 de bois ont pu être récupérés. Un 1 er pas vers une valorisation de la filière bois énergie ; » Lundi passé, au siège du Val d’Ille, à la Métairie à Montreuil-le-Gast, une partie des 4 000 m 2 ont été fauchés par la jument Prima tirant une barre de coupe de 95 cm. Le coût de l’ensemble de l’entretien pour y établir une jachère fleurie mellifère est de 2 500 € (3 200 € pour une entreprise classique). Emmanuel Musset, apiculteur à Vignoc, doit y installer des ruches au printemps 2014. Contact Sabina Badea au 02 99 69 86 86.

  • LA RUSSIE D’AUJOURD’HUI

  • MOSCOU

  • Les gardiens de l’ordre montent à cheval

28 juin, 2013 Mikhail Faleleev, Rossiyskaya gazeta
L’arrivée de l’été à Moscou a rendu populaires les unités de police les plus insolites et les plus belles : celles de la police montée. Les unités équestres pourraient prochainement devenir obligatoires au sein des effectifs de chaque poste de police de la ville. Il existe même une instruction spéciale sur l’organisation de travail des unités équestres de la police et des troupes internes.
Les gardiens de l’ordre montent à cheval
Crédit photo : PhotoXpress

Natalia Safronova, porte-parole de la Direction de la Sécurité Publique du Ministère des affaires intérieures à Moscou, a informé Rossiyskaya Gazetaque les brigades équestres garantiront la sécurité de 20 parcs forestiers de la capitale.

Elles seront chargées de la prévention desincendies, de la protection des usagers contre les agressions et les vols, ainsi que de toute aide d’urgence aux usagers. Les chevaux à Moscou sont, pour ainsi dire, recrutés par le 1er Régiment opérationnel de police. Il totalise 800 employés dont 395 cavaliers. 253 chevaux servent dans ce régiment. Généralement, au cours des seulsweek-ends, lorsque le nombre d’usagers est très important, la police montée localise 20 à 30 feux, une cinquantaine de barbecues, et transporte quelque 15 à 20 délinquants au poste de police.

La seule apparition des cavaliers parvient à calmer les délinquants : c’est notamment le cas pour les fans de football agités.

Un tiers des cavaliers sont des femmes. Une cavalière qualifiée peut menotter un délinquant en fuite et l’attacher à sa selle au galop, si besoin l’atteindre avec son bâton en caoutchouc. Cependant, les cavaliers patrouillent toujours à deux, jamais seuls. Les femmes sont toujours accompagnées d’un partenaire homme armé d’un pistolet. D’ailleurs, les brigades montées comptent de nombreux couples mariés.

Bien entendu, les policiers n’intègrent ces unités qu’après une formation professionnelle spéciale en cavalerie. L’un des critères obligatoires de recrutement des cavaliers, en dehors de leur habileté en selle, est l’amour pour l’animal, qui est très important. Cela détermine, sans doute, les qualités morales de ces policiers : aucun policier cruel ne sert dans les unités montées.

En un an, et uniquement à Moscou, les unités montées ont arrêté environ 15 000 délinquants et 5 000 criminels.

La police montée ne sert pas qu’à Moscou. Au total, en Russie, le Ministère des affaires intérieures compte environ 800 chevaux, pour la plupart dans le district fédéral Central et le district fédéral de la Volga. Par ailleurs, les brigades montées patrouillent dans les stations balnéaires des régions de Krasnodar et de Stavropol.

D’autres sujets fédéraux ont commencé à former des unités montées. Des brigades semblables à celles de la ville de Moscou seront créées dans l’oblast de Moscou et de Leningrad. Les unités montées en tant que telles y existent déjà et remplissent bien leur rôle. Pour le moment, leurs effectifs ne dépasseront pas les 70 chevaux.

En outre, le Nord et l’Oural disposent désormais de leur propre cavalerie. La police de la petite ville de Pervoouralsk compte huit chevaux, celle de Petrozavodsk en compte six. À Petrozavodsk, les chevaux sont loués auprès du centre équestre du sport et de la jeunesse, ce qui est logique : ces chevaux sont habitués à l’environnement urbain et ne craignent pas l’affluence de personnes et de voitures. Les policiers de Carélie auront bientôt leurs propres chevaux.

L’INDEPENDANT

Les calèches à nouveau sur les routes escarpées de Cerdagne

Le 21 juillet à 08h07 par Frédérique Berlic | Mis à jour le 21 juillet

La calèche de 15 places est tirée par une mule et un cheval. Elle permet de découvrir la Cerdagne au rythme des animaux de traction.

La calèche de 15 places est tirée par une mule et un cheval. Elle permet de découvrir la Cerdagne au rythme des animaux de traction.

L’été dernier, l’opération calèche a eu un succès aussi soudain qu’inattendu. Dès aujourd’hui, les calèches reviennent pour le plaisir de toute la famille. En 2012, la communauté de communes Pyrénées Cerdagne en partenariat avec le Syndicat des chevaux lourds de Cerdagne, a mené une réflexion pour la mise en place d’une nouvelle prestation ludique en direction des visiteurs. La promenade en calèche a donc été lancée à titre expérimental. Et pour un coup d’essai, ça été un coup de maître! Devant le succès de l’opération, ce n’est pas une, mais deux calèches que l’on verra désormais sur les routes de Cerdagne. Au rythme des équidés «Ces promenades permettent des balades sur un territoire rural à un rythme suffisant lent pour admirer les paysages et profiter de nombreux atouts du territoire», indique Georges Armengol, président de la communauté de communes. Le cocher apporte des commentaires sur chaque village, ses spécificités, son histoire et les élus n’hésitent pas à jouer les guides touristiques dans la calèche ! Les petits producteurs et commerçants de Cerdagne ont été associés à cette action et ont proposé par exemple, des dégustations de produits locaux au départ et à l’arrivée des promenades. Journée de la traction animale L’activité a contribué à faire la promotion les élevages de mulets et chevaux cerdans. Et d’ailleurs cet été, toujours dans le cadre de l’opération calèche, la journée du 4 août est entièrement consacrée à la traction animale au Musée de Cerdagne. Démonstrations de labour, de débardage, de maréchalerie et de sellerie, harnacherie, sont au programme. La calèche, moyen de transport écologique, s’intégrant parfaitement dans une terre d’élevage, a de beaux jours devant elle. Le prix est dérisoire et la balade géniale, alors n’hésitez pas à profiter de cette activité se déroulera jusqu’au 25 août. Où acheter les places?: au moment de prendre la calèche ou à l’office de tourisme communautaire Pyrénées Cerdagne à Saillagouse

INITIATIVE A UZES

un arrosage municipal des fleurs mené avec des chevaux

SUPER 

La CNCT tient vraiment à remercier le  Haras d’Uzès pour la mise en place de ce nouveau projet, en partenariat avec la ville d’UZES 

21/07/2013, 18 h 27

Initiative à Uzès : un arrosage municipal des fleurs mené avec des chevaux

La Ville d’Uzès lance avec le Haras national d’Uzès une initiative durable nouvelle, écologique et économique, l’arrosage des massifs de fleurs difficiles d’accès à l’aide des chevaux. Ce concept est né de l’entente entre trois interlocuteurs, porteurs d’un projet commun, attentifs au développement durable, Marie-Françoise Valmalle, adjointe au maire, déléguée à l’environnement, Patrick Lafont, conseiller municipal délégué à la santé publique, impliqués dans les commissions environnement, santé et propreté et Louis Basty, coordinateur de l’école d’attelage d’Uzès et responsable national des écoles d’attelage IFCE, (institut français du cheval et de l’équitation). « Cette nouvelle possibilité offre pour les plantations de la ville qui n’ont pas d’arrosage plus d’autonomie. » souligne Patrick Lafont. Il s’agit d’un réel soutien à la filière du cheval qu’expérimente, ici le Haras d’Uzès dans ses missions de recherche et d’innovation. Il participe ainsi à l’insertion du cheval dans les territoires. Louis Basty qui a accompagné ce projet, s’explique :« cette initiative s’inscrit naturellement dans le développement durable qui allie rentabilité et environnement ; les valeurs sociales autour du cheval, en tissant du lien avec la population ; et l’image de la ville, en associant le patrimoine local ». Ainsi pour la période de juillet et août, à raison de deux fois par semaine, les mardis et vendredis de 7 h 30 à 9 h 30. La ville s’anime grâce à la présence de l’attelage d’Emmanuel Pédeneau de l’Ecurie Font Clarette à proximité d’Uzès avec la participation de Pierre, jardinier municipal pour l’arrosage des plantations. Les différents points d’accès couverts par le dispositif sont le Portalet, l’avenue Charles Gide, devant le parking, la place du Duché et la route de St Ambroix, vers l’école du Pas du Loup. « D’autres idées sur l’implication du cheval dans la ville sont à l’étude pour l’hiver prochain, aussi efficace qu’une voiture, moins polluant et convivial. » précise Patrick Lafont. Cette initiative séduit déjà les riverains et les touristes de passage.

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DINARD

Les gendarmes à cheval trottent depuis ce matin

[vidéo]

Sécurité mercredi 17 juillet 2013
Six chevaux sont arrivés hier soir de Paris. Ils appartiennent à la garde républicaine. Jusqu’au 25 août, six gendarmes vont patrouiller avec le long de la Côte d’Emeraude. Perchés à plus d’1m70, impossible de rater les gendarmes à cheval. Ils se déplacent dans les rues, les parkings et le long des plages de Saint-Briac, Saint-Lunaire, Cancale et Saint-Coulomb pour plusieurs semaines. « Il a fallu habituer les chevaux à ce qu’ils ne voient pas habituellement à Paris, comme des parasols et des tracteurs », détaille l’adjudant Dominique Lustremant, du 2e escadron du régiment de cavalerie de la garde républicaine. « Le cheval nous permet d’être haut perché, de voir de très loin et d’être vu de très loin. » Lutter contre les vols Deux patrouilles ont lieu par jour, pendant trois heures, avec à chaque fois deux chevaux. L’objectif principal de ce renfort est de lutter contre les vols dans les voitures stationnées sur les parkings.

jactiv.ouest-france.fr

 Publié le jeudi 11 juillet 2013 à 15:32.

Gendarme à cheval, un métier méconnu

AU LION D’ANGERS

Job Formation / Découvrir / Maine-et-Loire

La chef Béquerel, nouvellement arrivée au Lion-d'Angers, monte son cheval Navarro pour une des toutes premières fois.

La chef Béquerel, nouvellement arrivée au Lion-d’Angers, monte son cheval Navarro pour une des toutes premières fois.

Un poste de gendarme à cheval a été inauguré hier, au haras du Lion-d’Angers. La cavalerie de la gendarmerie reste pourtant encore méconnue du grand public.

C’est en présence du préfet et de nombreux élus qu’a été inauguré, hier soir, un poste de gendarmes à cheval au Lion-d’Angers. Cinq cavaliers gendarmes ont été embauchés pour cette fonction. La cavalerie de gendarmerie est en plein développement et, pourtant, son rôle reste méconnu du grand public. C’est avant tout un travail de gendarme qu’effectuent les cavaliers, pas d’équitation « L’approche est totalement différente de l’approche sportive de l’équitation. On est gendarme avant toute chose », analyse le garde Delalot, nouveau cavalier de gendarmerie au Lion-d’Angers.

« Le cheval peut aller partout »

À cheval, le gendarme fait de la prévention et de la surveillance. En été, il surveille les plages par exemple. Il encadre aussi quelques événements, maintient l’ordre public et sert de force de dissuasion. Mais surtout, il permet d’établir une réelle relation de proximité avec la population. « C’est beaucoup plus facile d’entamer une discussion avec la population quand on est à cheval que dans un véhicule. Les gens sont attirés par l’animal »,poursuit le garde Delalot. L’avantage du cheval sur les véhicules de gendarmerie est sa hauteur et sa capacité à pouvoir aller dans tous les endroits « Il peut aller partout : sur les plages, dans les zones boisées etc. Il est beaucoup utilisé dans les zones de campagne notamment », explique la chef Béquerel, une des gendarmes à cheval nouvellement nommée. Lors d’une disparition inquiétante par exemple, le cheval sera un bon moyen de se déplacer dans des zones inaccessibles aux véhicules et permettra au gendarme d’avoir un poste d’observation de choix. Un inconvénient toutefois : le cheval ne peut pas être utilisé trop longtemps « C’est un être vivant, on est dépendant de sa santé et on doit donc faire attention à ce qu’il soit bien reposé », continue la chef Béquerel.

Une relation particulière à l’animal

Bien plus qu’une profession, la cavalerie est d’abord une passion. La plupart des gendarmes à cheval ont commencé l’équitation dans leur enfance et ont un diplôme d’équitation délivré par la Fédération française déquitation (FFE), qui atteste de leur niveau. Un niveau minimum est requis pour être gendarme à cheval et des stages de formation au centre d’instruction du régiment de cavalerie à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines) sont indispensables. Sur le lieu même où sont formés les chevaux pendant deux ans avant d’être affectés. La passion, élément essentiel du métier « On fait connaissance avec eux, on est obligé de s’en occuper du matin au soir, tous les jours. Si on n’est pas passionné, c’est impossible », constate le garde Delalot. Et c’est toute une relation à l’animal qui se crée. Tellement, qu’il arrive qu’on ne puisse pas s’en séparer. Le garde Delalot était auparavant détaché du régiment de la cavalerie républicaine. Pendant douze ans, il a monté son cheval, Greenfield. Lorsque ce dernier a atteint l’âge de la retraite, à 17 ans, le garde l’a installé dans un pré, à proximité de chez lui. Preuve, s’il en fallait une, que gendarme à cheval est plus une vocation qu’une profession. Fanny LIGNEAU.

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04/07/2013 | 18:39
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© MidiNews 2013

Bien sûr il fait beau, ça aide aujourd’hui. Alors c’est tout sourire que Véronique, ripeuse au Sictom du Couserans, entame sa tournée pour le collectage des déchets (emballages cartons essentiellement).
Pour le coup, trois autres employés du Sictom dont Romain Nunez, directeur de la structure, l’accompagnent à vélo. Car aujourd’hui, grande première avec Fabrice Bourianne, éleveur de chevaux de race Castillonnaise sur Montesquieu-Volvestre, elle emprunte la carriole de ramassage, spécialement conçue pour cette collecte, au rythme chaloupé de «Oyé de jamoun», un hongre recruté et entraîné pour l’occasion.«L’idée c’est de remettre le cheval au travail. La race Castillonnaise, une race locale, s’y prête bien puisque longtemps utilisée pour les travaux de traction animale, travaux des champs ou encore débardage, sans oublier les nombreuses balades en calèche pour les mariages ou autres»Aussi sur une idée du PNR des Pyrénées Ariégeoises et avec le concours de la municipalité de Saint-Girons, Fabrice le souligne, «cela fait plus de cinq ans qu’on travaille sur ce projet, car il fallait étudier et préparer plusieurs facteurs: le cheval, le meneur (lui en l’occurrence qui a suivi une formation spécifique) mais aussi le trajet et le type de déchet que l’on pouvait collecter»«Un parcours de collecte en hyper centre au rythme de 5 km/h» Aussi, après les tests grandeur nature des semaines passées, cette fois c’est pour de bon que du 2 juillet au 17 août la collecte hippomobile des déchets cartonnés va se réaliser en matinée.«Une trentaine de points de collecte sont prévus, complète romain Nunez, plus les apports inopinés sur le parcours par les différents commerçants. Un parcours dans l’hyper centre, le même que d’habitude car l’intérêt c’était de ne pas changer le circuit ni les consignes de tri, adressées par notre ambassadeur à tous les commerçants qui jouent le jeu. On veut que tout soit réversible si on devait changer à nouveau»A raison d’une vitesse moyenne de 5 km/h uniquement en centre-ville, confirme Fabrice «on va plus vite que le camion, on perd moins de temps… et c’est moins polluant», d’autant que le cheval a un vaste sac qui lui sert de couche pour ses déjections.A sa suite, Romain Nunez, l’affiche clairement: «on n’est pas dans de l’animation estivale pour les touristes, ce n’est pas du folklore, c’est un vrai travail. On est plus dans une approche métier. Le cheval nous apporte quelque chose d’intéressant, aide aussi à avoir le bon geste de tri.De plus les commerçants y adhèrent. On veut simplement prouver qu’on peut réaliser ce type de collecte avec le cheval de façon professionnelle, sécurisée et sans risques. L’idée c’est bien d’essayer de pérenniser cette démarche»S’il n’est pas sûr que tous les automobilistes apprécient, quoi que à bien y réfléchir le même trajet en camion de collecte pose autant de contraintes sur les flux de circulation, manifestement les piétons, touristes ou pas, adhèrent, eux, sans réserve.Désormais, Oyé, Fabrice et Véronique doivent démontrer que l’expérience peut être concluante à tous points de vue et pas seulement pour le folklore.
actualites Ariege
auteur: Sylvain Sastre | publié le: 04/07/2013 | 18:39 | Lu: 5142 fois

 UNE DES NOUVELLES ACTIVITE S  DU CHEVAL DE TRAIT

LE TRAVAIL DANS LES VIGNES

 Publié le 26/06/2013 à 06h00 Par Michel Laville     –  SUD OUEST –

Une première démonstration de labour attelé aura lieu dans le Sauternais.

Une première démonstration de labour attelé aura lieu dans le Sauternais. (Photo DR)

Les domaines les plus prestigieux l’ont bien compris : le cheval est l’allié de la vigne. Une démonstration de labour attelé en apportera la preuve ce samedi 29 juin, à 14 heures, au château Massereau. La propriété des frères Chaigneau, située sur la route du quartier Lapinesse à Barsac, sera donc ce samedi le théâtre d’un grand rendez-vous pour remettre le cheval de trait au cœur de la viticulture. Les meilleurs tractionnaires régionaux seront présents, comme Ramon Garcia, Éric Seuve ou encore Jean-Claude Labeyrie. Cette rencontre – la première dans le Sauternais – sera l’occasion pour tous les propriétaires intéressés de redécouvrir et de réfléchir à cette solution moins polluante de travailler la terre. Alternative écologiqueUne alternative écologique à l’utilisation massive du tracteur, qui a remplacé depuis longtemps le robuste percheron pour les travaux viticoles. La vigne puise ses ressources dans le terroir de nos campagnes. Or, les tracteurs « malmènent » la terre, la tassent, écrasent les racines et polluent. Une réflexion s’est donc naturellement engagée autour de l’idée de reprendre le cheval pour le labour, le décavaillonnage, ou le griffage. Un retour sain aux sources du travail viticole en somme. Outre ses démonstrations de labour, Jean-Claude Labeyrie proposera également une autre façon de découvrir la région par les petites routes grâce à ses attelages et ses calèches.
Barsac · vin

CHEVAL MAGAZINE

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La carte des chevaux qui travaillent en ville

Depuis une dizaine d’années les chevaux réinvestissent la ville pour des activités aussi variées que le ramassage des déchets et l’entretien des espaces verts. La Commission Nationale des Chevaux Territoriaux met à disposition une carte interactive des villes où ils opèrent.
Vendredi 05 Juillet 2013

Rondeau et Octave, un duo de percherons, participent à la collecte des déchets à Trouville-sur-Mer, dans le Calvados. A Questembert, dans le Morbihan, c’est Napoléon qui fait résonner le bruit de ses sabots sur le bitume de la commune pour la collecte des déchets. A Saint-Prix, dans le Val d’Oise, Léone et Pompon se chargent de ramasser les déchets verts de la ville. Tout comme elles, environ 230 communes font appel aux chevaux de trait, de manière permanente ou occasionnelle, essentiellement pour le ramassage des déchets, l’entretien des espaces verts, le débardage ou le transport des touristes et des écoliers. La Commission Nationale des Chevaux Territoriaux qui est très active sur le sujet publie une carte interactive des villes concernées. La vôtre y figure t-elle ? > Voir la carte des chevaux territoriaux (pour la signification des couleurs voir ici )

Photo D.R. Collecte de verre à Trouville-sur-mer

Publié le 15/05/2013 à 06h00 Par François Trasbot

Bidart (64) : Débardage

La méthode de débardage est silencieuse et non polluante.

La méthode de débardage est silencieuse et non polluante. (ph. f. t.)

À Chutiqueta, à cent mètres de la D 810, il existe des jardins tellement escarpés que, lorsque l’on coupe des arbres, il vaut mieux employer les vieilles méthodes pour dégager le bois en utilisant le débardage à cheval. C’est ce qu’on fait M. et Mme Hemery, un couple de biologistes qui assure la protection de l’environnement au quotidien, en faisant appel à un entrepreneur d’Itxassou, Jean-Christophe Bevière, qui a remonté de grosses pièces de chêne avec ses deux chevaux lourds parfaitement dressés. Du travail propre, écologique, qui a, en outre, vivement intéressé les enfants du voisinage. Ajoutons que cette méthode de débardage, silencieuse et non polluante, réduit considérablement les risques d’accident quand on manœuvre à flan de coteau. Un détail non négligeable.
Biarritz · environnement · Bidart
Dimanche 19 mai 2013

PICOT SOUS LE SABOT

Six chevaux policiers intégrés hier pour la première fois dans le dispositif de sécurité d’un match de Ligue 1, à Nancy.

Une brigade équestre au stade Marcel- Picot photo Alexandre Marchi

Une brigade équestre au stade Marcel- Picot photo Alexandre Marchi

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  • Première apparition remarquée hier à Tomblaine pour la brigade montée policière à l’occasion d’ASNL-Lyon. Photo Alex MARCHI
  • SECURITE - POLICE EQUESTRE - BREDY 78 - LIGUE 1 - CHAMPIONNAT DE FRANCE DE FOOTBALL 2012 - 2013 - 35EME JOURNEE - AS NANCY LORRAINE vs OLYMPIQUE LYONNAIS - ASNL vs OL. Stade Marcel Picot, Tomblaine 5 mai 2013. La brigade équestre des Yvelines (BREDY 78) de la police nationale vient appuyer les équipes de la sécutié publique de Nancy et des CRS mobilisés pour le maintien de l'ordre avec les supporters de Nancy et de Saarbrücken pour le match Asnl vs OL comptant pour la 35ème journée du championnat de France de football de Ligue 1. PHOTO Alexandre MARCHI.
  • Une brigade équestre au stade Marcel- Picot photo Alexandre Marchi
  • Une brigade équestre au stade Marcel- Picot photo Alexandre Marchi
  • Une brigade équestre au stade Marcel- Picot photo Alexandre Marchi
  • Une brigade équestre au stade Marcel- Picot photo Alexandre Marchi
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  • Une brigade équestre au stade Marcel- Picot photo Alexandre Marchi
  • Une brigade équestre au stade Marcel- Picot photo Alexandre Marchi

En passant par la Lorraine avec mes sabots, j’ai rencontré plus de 300 supporters qui étaient remplis de bière, oh, oh, oh, qu’est-ce qu’ils étaient chauds ! Ha, si le cheval policier pouvait chanter… C’est sans doute ce petit air – revu et corrigé à la sauce équine – qu’il aurait henni hier en réponse aux quolibets ânonnés à ses oreilles par des groupes d’ultras, croisés sur son chemin de ronde, dans le périmètre du stade Marcel-Picot. « Les poneys, les poneys, les poneys ! » ; « Tout sur le 2 », lâchaient les ultras nancéiens associés à leurs amis allemands du FC Sarrebrücken. Un joyeux groupe de quelque 200 personnes surprises en train de s’abreuver à leur PC du « King café », à Saint-Max. Des supporters placés sous l’étroite surveillance de la brigade équestre parisienne et des troupes pédestres de la sécurité publique locale. Avant d’être escortés jusqu’au stade, vers 15 h 45. Trois chevaux devant, trois derrière, des policiers en casque et bouclier sur les côtés… Un « encagement » serré, dans le jargon des spécialistes du maintien de l’ordre. Et quelques souvenirs odorants laissés par « Titan », « Platon », « Otello », « Roméo », « Quacto » et « Kito » sur le parcours… Six montures débarquées vers 13 h de la région parisienne (Seine-et-Marne, Essonne et Yvelines) après plus de 4 heures de voyage en van et qui ont aussitôt pris leurs marques bien qu’il s’agisse de leur première mission à Nancy. « Capables d’interpeller et menotter un suspect tout en restant en selle » « Oui, c’est une première et la semaine prochaine, ce sera également une première à Lyon », indique le major Brégeon, chef de patrouille, au moment d’armer les chevaux sur le parking de la caserne des pompiers de Tomblaine, transformé pour l’occasion en écurie mobile. Jambières de protection aux antérieurs, visière sur les yeux, plaque rigide sur le chanfrein, au-dessus du museau, pour amortir les jets de bouteilles ou de cailloux, crinière rase, sabots cirés pour certains chevaux… En formation, le fer qui claque sur l’asphalte, la brigade équestre et ses 1,75 m au garrot, impose d’emblée le respect. « Le but reste la dissuasion. Le cheval est un outil d’appuis que l’on maîtrise. En opérationnel, la règle reste de ne pas en descendre. Pour notre sécurité et notre efficacité », poursuit le major Brégeon. « Etre sur son cheval, c’est une force. Nous sommes capables d’interpeller et menotter un suspect tout en restant en selle ». L’animal est aguerri aux bruits urbains, aux cris, aux explosions, aux gaz lacrymogènes… « Contrairement à nous, il ne possède pas de glandes lacrymales et donc, ne pleure pas dans les gaz, c’est un avantage », précise le major. « Quand un jeune cheval destiné à la brigade arrive chez nous, il est testé durant un mois et, s’il a le mental, il sera pris en formation. En trois mois, il peut être opérationnel ». Il n’y a pas de cheval attitré. Hier, Lauriane, policière de 28 ans à la brigade équestre des Yvelines, montait « Otello ». Elle n’a pas mis pied à terre depuis 1992. Plus qu’un métier, une passion. Et une complicité avec son destrier, policier et coéquipier à part entière, immatriculé au ministère de l’Intérieur. Alain THIESSE

Gazette des communes

La surveillance à Cheval

ARTICLE PARU AU CANADA 

le semaine dernière dans le journal AGRICOM

WWW.journalagricom.ca

merci à Christine Rieux et à Thierry

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PERCHERON, CHEVAL DU PERCHE. LE PERCHERON EST AUSSI MONDIAL. ELEVEURS DE PERCHERONS, UTILISATEURS DE PERCHERONS, CE BLOG EST UN MOYEN DE COMMUNIQUER SUR L’ACTUALITÉ DU CHEVAL PERCHERON EN FRANCE ET DANS LE MONDE. A NOTER : LES PHOTOS PUBLIÉES SUR CE BLOG NE SONT PAS LIBRES DE DROITS.

12 OCT. 2012

Alençon Et Le Cheval Territorial

Mais que peut bien faire Fabrice Vanderschooten avec ses percherons et cet avant-train rutilant-neuf sur ce parking de l’Espace associatif de la Pyaramide à Alençon dans l’Orne en ce matin pluvieux du 11 octobre ?
Journée particulière puisque la Commission nationale des Chevaux territoriaux, représentée par son président Olivier Linot, par Lydia Mallet et Éric Morel, remettait aux élus de la ville l’étude technico-économique de faisabilité pour la mise en place d’un service hippomobile dans la préfecture de l’Orne.
Cette présentation officielle qui a eu lieu en fin de matinée dans la salle du Conseil de l’Hôtel de ville a été précédée, malgré les averses, de démonstrations sur le terrain.
Fabrice Vanderschooten et les membres de la Commission nationale des Chevaux territoriaux étaient venus avec un large éventail de matériels hippomobiles modernes, benne basculante, avant-train à 4 roues, tondeuse hélicoïdale. Les démonstrations ont été quelque peu perturbées par la pluie et la tondeuse, qui devait être présentée en conditions réelles d’utilisation, est malheureusement restée sur l’asphalte.
Les élus alençonnais et les responsables de différents services municipaux ont cependant pu toucher du doigt la réalité de l’énergie animale en milieu urbain.
  • Présentation technique de la benne basculante.
  • Les élus, abrités sous leurs parapluies, ont suivi les démonstrations de matériels.
  • Fabrice Vanderschooten (à gauche) et Jean-Yves Proust.
Comme toujours lorsqu’un projet de cheval territorial se met en place, c’est qu’une volonté politique affirmée s’est exprimée. Mais c’est aussi qu’une personne s’est investie et a contribué à faire naître ce projet.
Il est incontestable que la présence du meneur sarthois Jean-Yves Proust au sein des Services municipaux d’Alençon a été déterminante dans l’élaboration de ce projet de cheval territorial.
  • Olivier Linot présente aux élus la tondeuse hélicoïdale accrochée à un avant-train.
  • Sur l’asphalte, à défaut de pouvoir effectuer une démonstration sur la pelouse.
  • Jean-Claude Pavis, élu municipal, a pris place aux côtés du meneur.
Les élus alençonnais et les responsables des Services techniques ont eu la chance de découvrir la toute dernière mouture de l’avant-train Bernard Michon Hippomobile (BMH) arrivé la veille à Trouville-sur-Mer.
  • Représentants de la ville d’Alençon et membres de la Commission nationale des Chevaux territoriaux pendant la présentation de l’étude technico-économique de faisabilité.
En fin de matinée, élus, responsables de différents services municipaux et membres de la Commission nationale des Chevaux territoriaux se sont retrouvés à la mairie. Éric Morel, ingénieur environnemental de formation en charge de l’étude de faisabilité, a livré une note de synthèse de son travail avant que l’étude complète ne soit remise aux élus.
Cette étude aborde tous les aspects du cheval en milieu urbain, pour ce qui concerne la ville d’Alençon. Les aspects environnementaux, économiques et sociaux y sont étudiés en détail. Impossible de résumer en quelques phrases ce travail conséquent mais il est cependant possible de mettre en exergue quelques éléments.
Parmi les utilisations possibles du cheval à Alençon, Éric Morel cite :
  • la collecte de corbeilles de ville
  • la collecte de cartons en porte à porte pour les commerçants
  • la collecte de tri sélectif en porte à porte
  • la collecte du verre pour les bars et restaurants (création de service)
  • la tonte hippotractée
  • le désherbage vapeur hippotracté (création de service)
  • le désherbage mécanique hippotracté
  • l’arrosage des plantes et l’entretien d’espaces verts
  • le nettoyage des rives de la Sarthe
  • l’entretien des espaces sablés
  • le transport de personnes
Il ne serait bien évidemment pas réaliste de vouloir mettre toutes ces activités en place rapidement. Il convient de démarrer par exemple avec les collectes de déchets, puis d’accroître au fil du temps les activités de manière très progressive.
  • Éric Morel, de la Commission nationale des Chevaux territoriaux, qui a réalisé l’étude de faisabilité.
Une telle étude serait incomplète sans un bilan économique détaillé. Le travail d’Éric Morel n’a pas failli dans ce domaine. Deux hypothèses ont été envisagées. La création d’un service hippomobile en régie (géré par la ville) dès le début et seconde possibilité, avec un démarrage en prestation de services puis un transfert progressif au bout d’un an à la ville qui reprendrait donc les activités en régie. Tous les investissements (hébergement du cheval à construire, matériels, chevaux) et les frais de fonctionnement ont été étudiés.
La présence de Jean-Yves Proust (homme de cheval et meneur confirmé dans toutes les disciplines de l’attelage) au sein de l’équipe technique de la ville constitue bien évidemment un avantage appréciable dans la mise en place de ce service hippomobile.
En résumant succinctement, on peut dire que tous les services hippomobiles envisagés ne sont pas plus coûteux que les mêmes services effectués avec des moyens motorisés. Cette étude montre même qu’au fil du temps, quelques années, les services hippomobiles deviennent moins coûteux et permettent de réaliser des économies substantielles.
En conclusion, Jean-Claude Pavis, représentant les élus, a confirmé la forte volonté de l’équipe municipale, et il a précisé que le Conseil était en phase de préparation budgétaire et qu’une décision pourrait être proche.
Un démarrage en douceur avec des périodes tests pourrait être envisagé dans la première moitié de 2013. Le service en régie directe et complète pouvant alors être opérationnel au cours de l’année 2014.
Comme on le voit, la mise en place d’un service hippomobile en milieu urbain, s’il est fait dans les règles de l’art, avec étude préalable de faisabilité, demande pour le moins une période d’élaboration de 2 ans.
À ce jour, environ 150 communes ou villes se sont engagées dans des services de collecte de déchets ou d’entretien d’espaces verts (5 ou 6 en Basse-Normandie), et, si l’on compte toutes les activités faisant appel au cheval en ville (transport de personnes, surveillance…), on arrive facilement au chiffre de 300.
Il reste à espérer que cette dynamique ne fera que s’accentuer et que dans le même temps, les Associations nationales de races de chevaux de trait auront à coeur d’accomplir leur part de travail en mettant tout en oeuvre pour que la formation de chevaux prêts au travail en milieu urbain puisse répondre à la demande.Il est communément admis que le travail hippomobile en milieu urbain ne peut se faire qu’avec des chevaux très bien préparés à ce type d’activité et un peu plus âgés que les chevaux fréquemment utilisés dans d’autres activités attelées. Question de sécurité. L’étude de faisabilité fait ressortir, pour l’achat d’une paire de chevaux tractionneurs, un chiffre de 6000 € par cheval.

Des chevaux pour remplacer les camions à Alençon ?

Publié le 11-10-2012 à 14:03:05 par E.M

Alençon réfléchit actuellement à utiliser des chevaux de trait pour effectuer certains travaux en ville. Peu d’impact financier, moins de pollution que des camions, et impact « sympathie », en sont les principaux atouts.

Comme un camion-poubelle habituel, il y a un gyrophare sur le toit. La comparaison s’arrête là, car cette benne à ordure est tirée par deux chevaux de trait. et le moins que l’on puisse dire c’est que la démonstration a intrigué les passants ! La « commission nationale des chevaux territoriaux » était ce jeudi 11 octobre à Alençon, avec un attelage. Car, Alençon réfléchit à utiliser des chevaux de trait, par exemple pour le ramassage du tri sélectif, mais aussi pour tracter des matériels d’entretien de certains espaces verts. Dans 300 villes L’impact financier est faible, puisqu’il s’agit de remplacer des moyens motorisés, par le cheval. L’intérêt écologique est quant à lui certain. Et le capital « sympathie », notamment auprès des enfants, est énorme. 300 villes en France utilisent déjà des chevaux dont quelques-unes en Basse-Normandie : Argentan, Saint-Pierre-sur-Dives, Trouville, Thurry Harcourt, Cabourg, … Le congrès national des chevaux territoriaux sera organisé dans 15 jours, à Trouville. Ecoutez ci-dessous Bertrand Robert, élu en charge du développement durable à Alençon et Olivier Linot, président de la Commission Nationale des Chevaux Territoriaux.
cliquet sur le lien ci-dessous pour écouter les interviews

Des chevaux pour remplacer les camions à Alençon ?

MÂCON, VILLE DE CHEVAL, ACCUEILLE LE DOCKER, CALÈCHE À ASSISTANCE ÉLECTRIQUE

Vendredi 5 octobre 2012, la Ville de Mâcon, engagée depuis plusieurs années dans des actions de valorisation du cheval en espace public, a accueilli la présentation nationale d’un nouveau concept de calèche à assistance électrique, le Docker, qui facilite le travail du cheval et ainsi présage de nombreuses applications futures.

Aujourd’hui, le cheval fait son grand retour en ville comme cantonnier, ou policier  avec plus de 120 communes équipées en France à l’image de Mâcon qui possède un service de collecte et d’arrosage hippomobile et une brigade équestre composée de 3 chevaux. Avec l’industrialisation, l’utilisation du cheval de travail avait été abandonnée au profit de véhicules motorisés, ne confiant aux équidés que des activités de sports équestres et de loisirs. Puis peu à peu, le cheval a connu un premier regain d’intérêt à travers les calèches touristiques et les travaux forestiers.

MODERNISER ET RÉAFFIRMER LA TRACTION ANIMALE EN ALLIANT ÉCOLOGIE ET INNOVATION, EFFICACITÉ ET BIEN-ÊTRE ANIMAL

Économique, écologique et vecteur d’intégration et de lien social, le cheval en ville véhicule une image positive, valorisante pour la commune. Favorisant le lien social entre les employés et avec les habitants, il est un excellent vecteur de la resocialisation des personnes en rupture ou en situation de handicap. Il s’intègre harmonieusement dans son environnement puisqu’il est discret, écologique et esthétique. Polyvalent, le Docker suggère de nombreuses perspectives d’application dans les travaux communaux, mais pas seulement. En effet, il peut s’adapter sur tout type de calèche et peut donc convenir également pour des promenades touristiques par exemple. Le Docker, c’est le compagnon idéal de tout cheval travailleur grâce à son concept d’assistance dérivé du vélo électrique qui facilite le travail du cheval.

Les concepteurs du Docker :

TOUTES LES DIMENSIONS DU CHEVAL SONT À MÂCON

La Ville de Mâcon a choisi de miser sur le cheval sous toutes ses formes à travers la mise en place de services tels que la collecte des petits déchets ou la protection de l’ordre public, et le développement de son centre équestre.

Le cheval cantonnier

Fin 2009, la Ville de Mâcon inaugurait un nouveau système original et écologique de collecte des corbeilles en ville : une collecte hippomobile qui s’est vue confier également l’arrosage des 900 bacs à fleurs de la ville.
© Ville de Mâcon KNR

Le cheval policier

© Ville de Mâcon
En mai 2012, la Ville de Mâcon a lancé sa  brigade équestre, la première de Saône-et-Loire, dans le cadre de sa politique municipale de proximité et de prévention. Initiative appréciée de tous, c’est une manière sympathique de voir la police qui apporte aux habitants un sentiment de sécurité.

Les compétitions équestres de haut niveau

Depuis 2011, Mâcon accueille un Jumping International** dans son centre équestre. Face au succès rencontré, en 2012 ce ne sont pas moins de 5 compétitions régionales, nationales et internationales qui se sont déroulées.
© Ville de Mâcon

L’intégration des personnes en situation de handicap

© Ville de Mâcon
Mâcon s’engage pour l’intégration des personnes handicapées au quotidien, et notamment à travers le sport. Le centre équestre par exemple accueille régulièrement des groupes grâce à ses installations adaptées et son personnel spécifiquement formé.

L’équitation dans les quartiers

La discipline équestre se fait aujourd’hui connaître à travers tous les quartiers de la Ville, les mercredis et à l’occasion des vacances scolaires en proposant aux scolaires de découvrir l’équitation gratuitement. Des groupes sont également accueillis au centre équestre toute l’année.

Pour les activités de cheval cantonnier et la fourniture et l’instruction des chevaux policiers, la Ville de Mâcon a choisi de travailler avec un prestataire : la société mâconnaise ChevalCité, société de prestations d’attelage en milieu urbain et rural.

 

DES CHEVAUX POUR RAMASSER LES DECHETS A SHAERBECK

Notre rédaction a vu les chevaux de trait de la commune de Schaerbeek passer ce matin pour le ramassage des déchets publics. Après un an, quel est le bilan de ce type de collecte hors du commun?

Des chevaux pour ramasser les déchets à Schaerbeek: qu'en pensez-vous?
01 Octobre 2012 10h40 – RTL INFOS –

Au début du printemps 2011, Taram et Vouzier foulaient pour la première fois les rues de Schaerbeek pour le ramassage des déchets dans les corbeilles publiques. Après quelques mois d’apprentissage, au mois de septembre de l’année passée, les deux chevaux de trait ardennais étaient opérationnels. « On a agrandi petit à petit la tournée. Il y a 800 corbeilles publiques sur Schaerbeek. Avant, trois véhicules motorisés les vidaient. L’une des tournées a été remplacée par les chevaux », explique Geert Pierre, directeur adjoint du service propreté de la commune. Les chevaux sortent six jours par semaine, et font chaque jour une tournée différente. Plus écologique Après un an, le service propreté de Schaerbeek juge l’expérience concluante: « C’est positif à trois niveaux. Ecologique, économique et social », explique le directeur adjoint. Les chevaux ne polluent pas… et s’ils doivent se soulager en chemin, tout est prévu: « L’équipe a une pelle, une brosse et des sacs à disposition. On a appliqué la tolérance zero à Schaerbeek pour les déjections canines, donc il faut rester logique », ajoute-t-il. A noter que le chariot est équipé d’un panneau photovoltaïque pour alimenter le gyrophare et les clignotants. Moins cher qu’un pick-up Malgré les infrastructures mises en place (des boxes ont été installés dans le parc Josaphat) et les soins à apporter aux chevaux (le vétérinaire passe une fois par mois et une petite équipe apporte les soins quotidiens aux chevaux ainsi qu’aux ânes hébergés par la commune), Taram et Vouzier coûteraient beaucoup moins cher que l’achat d’un pick-up, l’entretien et le carburant. Plus agréable que d’être bloqué derrière un camion-poubelle Enfin, M Pierre insiste sur les liens sociaux créés par la présence des équidés dans la commune: « Les gens sont enthousiastes. Il y a des gens qui n’ont jamais vu de cheval en vrai, qui viennent les caresser… ». Si les automobilistes pestent souvent lorsqu’ils sont bloqués derrière un camion-poubelle, avec des chevaux, ils s’en amusent; « C’est moins le cas avec des chevaux. Ils trouvent ça plus agréable », explique-t-il.

L’EMISSION SUR CANAL +

Merci à la Mairie de St Pierre sur Dives et à l’Equipe de Canal + et tout particulièrement à Pauline, pour ce beau reportage

et bien sûr merci à notre équipe

http://www.canalplus.fr/c-infos-documentaires/pid4278-c-la-vie-autrement.html?vid=727803

FORMATION DE COCHER MIS EN PLACE

PAR LA REGION BASSE-NORMANDIE

FORMATION DE COCHER TERRITORIAL

ETRETAT

Journal Malartic

Le plus gros des petits journaux

Cheval de ville ou cheval de champs

MONTREAL

Josée Lapointe, copropriétaire des Écuries de Montréal est en train de doucher Darquise avant de débuter sa journée de travail.

Qui a la meilleure vie?

Par Louise Leboeuf Le cheval qui pâture dans les grands champs ou le cheval qui travaille en ville? En voyant dans le Vieux-Montréal, les chevaux attelés attendant patiemment avec leur cocher les clients, on se demande s’ils sont bien traités, si leur vie n’est pas trop pénible. Par curiosité intellectuelle, nous sommes allés rencontrer les propriétaires des Écuries de Mont-réal, question de savoir si les promenades en calèche sont encore éthiques. Le P’tit Journal a rencontré, Josée Lapointe, copropriétaire des Écuries de Montréal et membre de l’Association de protection des chevaux de ville. Cette cochère professionnelle exerce son métier depuis une vingtaine d’années. Elle a été élevée à proximité des Écuries de Montréal où sa mère a commencé à  travailler. Des chevaux, elle en a côtoyé depuis qu’elle est enfant. « Lesquels sont plus heureux, mes chevaux en ville qui sont douchés deux fois par jour, qui reçoivent des repas équilibrés, qui sont ferrés et examinés régulièrement par un vétérinaire, qui ne sont pas harcelés par les mouches ou les chevaux dans les champs qui  sont quelques fois plus laissés à eux-mêmes?», demande Josée Lapointe. Tout dépend des soins de leur propriétaire. Un cheval peut très bien tirer profit d’une vie en ville s’il est bien soigné et aimé autant que son homonyme vivant à la campagne. Aux Écuries de Montréal, on respecte des standards élevés  d’hygiène et de respect des animaux. Josée Lapointe est même accréditée pour donner la formation de cocher professionnel, reconnue par l’organisme Québec à cheval. Les cochers s’assurent de ne pas épuiser leurs chevaux à l’ouvrage et ils apportent avec eux des légumes et des compléments nutritifs  pour sustenter leur partenaire de travail. Les balades se font sur des parcours empruntés depuis plus de trois siècles par des chevaux. «On peut donc contempler les vestiges d’une autre époque et en plus de vivre au rythme d’autrefois, les ballades font découvrir les paysages fascinants », s’enthousiasme Josée Lapointe. Un comité formé d’experts en soins animaliers est à actualiser la place que doit occuper le cheval en ville. « On avance à pas de tortue, mais on veut être certain que les bonnes décisions seront prises et assureront l’avenir du cheval en ville», conclut Josée Lapointe avant de garnir sa jument Darquise pour une autre journée de travail. Pour votre prochaine sortie à Montréal, offrez-vous le plaisir d’une balade en calèche!

PARC DE SAINT CLOUD

Association ESPACES

Association ESPACES

NIORT

Le cheval territorial à l’essai tout l’été

12/07/2012 05:46 – NOUVELLE RÉPUBLIQUE

Ramassage des déchets, transport de personnes, la Ville de Niort expérimente jusqu’en septembre l’utilisation d’agents à quatre pattes.

Le cheval territorial semble faire preuve d'une productivité équivalente à celle des véhicules motorisés pour la collecte des déchets, avec un impact environnemental moindre.

Le cheval territorial semble faire preuve d’une productivité équivalente à celle des véhicules motorisés pour la collecte des déchets, avec un impact environnemental moindre. – (Photo Vivre à Niort, Bruno Debord)

Vous les avez peut-être croisés au printemps, charriant les détritus dans le centre-ville. Aujourd’hui, ils assurent des rotations entre la place de la Brèche et Pré-Leroy. Eux ? Les chevaux territoriaux, utilisés à titre expérimental cette année dans la cité. L’essai a débuté cet hiver. Reconduit depuis mai, il répond à plusieurs objectifs. « D’abord, recréer du lien social entre les agents municipaux et la population. A ce titre, le cheval est un excellent médiateur », avance Jean-Christophe Billard, responsable du projet cheval en ville. Les préoccupations écologiques suivent : « Dans le cas du ramassage des déchets, les émissions en carbone baissent de 20 à 25 % avec le transport équin. » A cela s’ajoutent des nuisances sonores et olfactives moindres pour une productivité équivalente. Car si le cheval se déplace moins vite, sa résistance et la capacité de la benne qu’il transporte permettent de limiter les allers-retours vers le centre de tri. «  Un retour aux sources  » Pour l’adjointe Chantal Barré, il s’agit « d’un retour aux sources dans une ville encore dessinée par le transport hippomobile du siècle dernier, mais en aucun cas d’une vision passéiste ». « La réintroduction du cheval dans les espaces urbains recouvre une forme de modernité et répond aux enjeux environnementaux et sociaux », insiste Jean-Christophe Billard. Faire de Niort une ville équine, c’est aussi redonner leur place aux races locales, traits poitevins ou mulassiers du Poitou. Pour l’instant, ces animaux et leurs meneurs sont fournis à la Ville par un prestataire de service. Avant un investissement municipal dans des chevaux et des écuries ? « Il est encore trop tôt pour répondre, explique Chantal Barré. Si la présence du cheval territorial est pérennisée, il nous faudra étudier tous les cas de figure sur le plan économique. Aucune décision n’est attendue avant la fin de l’année », rappelle l’élue. Quant aux agents municipaux concernés, après quelques réticences, ils ont été plus nombreux à se porter volontaires pour cette deuxième phase d’expérimentation. « Signe qu’au travail, les chevaux ont déjà séduit », glisse Jean-Christophe Billard. Jusqu’à la fin du mois d’août, les équidés transporteront des voyageurs dans le cadre de Niort-plage. Ils reprendront ensuite leur mission de propreté pour un dernier mois d’expérimentation en septembre. nr.niort@nrco.fr

Albi

A cheval dans le cœur de ville

 PUBLIÉ LE 12/07/2012  – LA DEPECHE
La meneuse de chevaux Lara Ménager et l'hongre Tham vous conduisent à la découverte des artères de la ville tout l'été. /Photo Jean-Marie Lamboley ()

La meneuse de chevaux Lara Ménager et l’hongre Tham vous conduisent à la découverte des artères de la ville tout l’été. /Photo Jean-Marie Lamboley

Tout l’été, et depuis hier, la meneuse de chevaux Lara Ménager et son hongre Tham parcourent pour la première fois les rues de la ville. L’initiative s’inscrit dans le tourisme durable. La plus belle conquête de l’homme s’empare des rues de la ville. Tout l’été, la meneuse de chevaux et formatrice en allemand à l’Ecole des Mines Lara Ménager propose de partir en calèche à la découverte les artères médiévales du centre historique. Les sabots de Tham battent le pavé depuis hier pour le plus grand bonheur des touristes et des promeneurs. «Il a un cœur en or, sa gentillesse est sans pareille et il excelle dans sa mission» assure Lara Ménager, propriétaire du jeune hongre comtois de 5 ans. L’initiative, privée, est soutenue par la ville. «Nous communiquons sur cette action : elle est complémentaire des formules déjà existantes telles que la découverte de la ville à pied avec un guide, en petit train ou en gabarre» explique Joëlle Bonnet, directrice de l’office de tourisme. La calèche, protégée par une bâche du soleil et de la pluie, peut accueillir jusqu’à 12 personnes. Au départ de la place Sainte-Cécile, le circuit va de la rue de l’Oulmet à la rue Sainte-Cécile, en passant par la place du Vigan, la rue des Nobles ou encore la rue Toulouse-Lautrec. Un commentaire en français, anglais et allemand ponctue la promenade dans les lieux phares de la ville.

TOURISME DURABLE ET ÉCOLOGIE URBAINE

La découverte du cœur de ville en calèche s’inscrit également dans le tourisme durable et l’écologie urbaine. «C’est garanti sans émanations de gaz à effet de serre !» s’amuse Lara Ménager. «Le cheval constitue un déplacement doux qui, dans les prochaines années, pourrait à nouveau devenir un moyen de mobilité privilégié» renchérit-elle. La jeune femme souhaite sensibiliser tout un chacun aux problèmes environnementaux. Faire découvrir la ville à l’occasion d’une balade en calèche, attirer l’attention sur les défis écologiques: l’initiative ne manque pas de chien, et encore moins de cheval. Du mardi au dimanche de 10h à 12h et de 17h à 19h. Billets à retirer auprès de la calèche place Sainte-Cécile. 8 euros par adulte, 6 Euros par enfant (4 à 11 ans) . Emmanuel Samaniego

A VASLES

Le ramassage scolaire se fait en calèche

Nouvelle république du 23/06/2012 05:35
 A Vasles, le ramassage scolaire va se faire à cheval ! Un nouveau service de bus, équin, est lancé. A partir de lundi, c’est Ushuaia qui ramène les enfants.
La vaillante jument de race trait poitevin a déjà été adoptée par les bambins.

La vaillante jument de race trait poitevin a déjà été adoptée par les bambins.

C’est à bord d’une calèche flambant neuve tractée par « Ushuaïa », la jument de race « trait poitevin » de la commune, que les enfants des écoles de Vasles ont pris la route hier et jeudi pour une sortie scolaire au parc Mouton Village. « Ça va un peu moins vite qu’une voiture, mais c’est trop bien ! », s’exclamaient les enfants, qui vont devoir s’habituer à cette nouvelle compagnie, puisqu’à partir de lundi, Ushuaïa sera chargée d’une partie du ramassage scolaire. « Nous avons proposé aux parents d’élèves ce nouveau service «  équibus «  pour les habitants du bourg et des lotissements proches. Seize enfants sont aujourd’hui inscrits et c’est donc en calèche qu’ils rentreront chez eux ou chez leur «  nounou «  après la classe », explique Stéphanie David, directrice de la régie Agorapôle. « Cette dernière semaine de cours avant les vacances va nous permettre de nous caler pour offrir le meilleur service dès la rentrée prochaine ». En attendant, Ushuaïa ne prendra pas de vacances, puisque comme l’année dernière, le parc Mouton Village proposera tous les mardis, jeudis et dimanches de juillet et août, des balades de 30 minutes dans la campagne vasléenne emmenées par la jument. Elle sera également chargée d’aider les employés municipaux pour l’arrosage, le balayage ou le transport de déchets verts. Plus surprenant encore, l’achat d’un broyeur autonome attelable est à l’étude pour entretenir les bas côtés des nombreuses routes et chemins de la commune avec Ushuaïa ! «  Remettre du contact  » Cette démarche insolite se veut avant tout l’illustration d’un choix politique, Ushuaïa est d’ailleurs l’ambassadrice de l’éco quartier « Gaïa » en projet sur la commune. Pour Jean-Charles Pied, maire de Vasles. « Même s’il ne remplacera pas tout, l’animal fait partie des solutions simples et respectueuses de l’environnement qu’on avait oubliées. » La commune a acheté la jument pour 3.500 €, et la roulotte cette année pour 15.000 €, une calèche aux normes avec accessibilité handicapés. Embauché récemment comme employé municipal dans l’équipe technique, Marc Sallin est meneur équin, également chargé d’initier les autres employés à l’attelage. Titulaire du galop 5, il travaille avec des chevaux de traits depuis 25 ans. « A 51 balais, c’est pour moi une reconversion en or, se réjouit-il. Le miracle de l’animal c’est de remettre du contact entre les gens. Quand on travaille avec Ushuaïa, les gens approchent, viennent discuter… ça n’arrive jamais avec le camion. Dans cette période de communication virtuelle, on sent un réel besoin de communication directe, le cheval permet aussi ça… ».
Cor. NR, Guillaume Bertineau

Au Passage Bourg

Collecte des déchets ménagers à cheval : un service plébiscité

article LA DEPECHE – midi olympique
du 14 Juin
Fin de tournée pour l'équipe de la Régie de quartier et d'Hippo-Agglo à « La Steppe »./Photo Morad Cherchari
Fin de tournée pour l'équipe de la Régie de quartier et d'Hippo-Agglo à « La Steppe »./Photo Morad Cherchari

Fin de tournée pour l’équipe de la Régie de quartier et d’Hippo-Agglo à « La Steppe »./Photo Morad Cherchari

Mise en place depuis un an au Passage-Bourg, la collecte des déchets ménagers et du tri sélectif réalisée à cheval avec une charrette, un cocher et quatre collecteurs de la Régie de quartier d’Agen est une expérimentation positive à plus d’un titre. « Un projet écologique jusqu’au crottin de cheval récupéré et transformé en fumier pour les Jardins du cœur, générateur de lien social et créateur d’emplois pour des personnels recrutés sur la base de contrats d’insertion. De plus, les retours des riverains desservis sont très bons », affirme Mimoun Benmansour, directeur adjoint de la Régie de quartier. La CAA a donc décidé de prolonger jusqu’en septembre la convention tripartite qui la lie financièrement avec la régie de quartier et l’association « Hippo-Agglo », prestataire de services. Cette dernière met à disposition ses deux chevaux de trait et un cocher. Deux percherons qui appartiennent au président de l’association Jean-Louis Chaulet. Trois mois de plus, le temps que la CAA épluche d’ici fin juin, une étude de satisfaction adressée à 600 usagers. Un questionnaire déterminant dans la reconduction de la convention en concertation avec les maires, celui du Passage en tête Jean Barrul. « Le coût étant plus cher qu’une collecte classique », stipule la CAA.

DU PAIN SEC ET DES CAROTTES

Un service de « porte-à-porte » d’autant plus efficace que le Vieux-Passage est constellé de ruelles étroites qui ne laissent aucune chance à un camion-benne. « Mais du coup, nous marchons beaucoup. Nos cuisses sont en béton », souligne Gille Le Pogam, rippeur de permanence. Cette collecte originale (la seconde avec Nérac pour tout le 47) reçoit un accueil chaleureux des personnes âgées. « Les mamies viennent à notre rencontre. Cela leur rappelle l’ancien temps du cantonnier à cheval. Elles gardent du pain sec et des carottes », confirme Gilles qui tourne avec Richard, Patrice et Thérésa la Brésilienne. Pour ces salariés de la Régie de quartier aux parcours de vie parfois difficiles, le lien intergénérationnel noué avec les populations est bénéfique. Le regard bienveillant des usagers sur eux, les rencontres humaines tissées et la relation affective avec le cheval leur apportent une stabilité et réassurance. « Hippo Agglo » et la Régie de quartier appellent aujourd’hui à la pérennité du dispositif. Sous réserve qu’un abri pour les équidés soit construit à un endroit stratégique. Car chaque matin à l’aube, ce bénévole doit conduire son cheval à l’extrémité du bourg, point de ralliement des rippeurs. Un site appelé « La Steppe ». « Et nous lançons un appel aux élus de l’agglomération pour étendre le ramassage à d’autres communes », revendique Jean-Louis Chaulet qui a même acheté un mulet, idéal pour les petites rues d’Agen. La ville raffole des transports doux. C.St-.P.

 TROUVILLE SUR MER

Trouville. Elle fait craquer les chevaux

C’est une première : une ostépoathe équine est venue manipuler mardi les chevaux du service hippomobile de Trouville. Loin d’une bagatelle quand l’animal pèse une tonne… Plus d’infos demain dans votre édition Ouest-France pays d’Auge!

ouest-france.fr

Des Boulonnais dans la ville! Rêve où Réalité?!?

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10 juin 2012 – le boulonnais Des Boulonnais dans la ville, ça existe!! En effet, entres d’autre exemples, nous avons pu découvrir grâce au site du SHB, qu’une paire de chevaux Boulonnais a investi la ville de Desvres afin de réaliser la collecte des cartons!   Une paire de Chevaux Boulonnais collecte les cartons à Desvres (source : SHB) Comme l’a si bien signalé Mr Dugué de l’IFCE lors de l’AG du SHB le 24 mars dernier, nos Chevaux Boulonnais sont tout à fait appropriés pour ce type de services, encore faut-il les y préparer bien évidemment, puisque comme le souligner le Président du SHB, Mr Blondel, le travail du cheval en ville ne s’improvise pas! En plein berceau de race, ce serais en effet bien dommage de se priver des services de nos Chevaux Boulonnais, race chère à la Région Nord Pas de Calais! Mais pour intéresser les élus, mais aussi les prestataires de Service dans le domaine du Cheval en Ville, il faut montrer que nos Boulonnais en sont capables! Ce n’est pas le tout de le dire! La Promotion de notre Cheval Boulonnais passe surtout par l’image que l’on en donne!! Mais les Boulonnais participant aux collectes des déchets sont rares, trop rares! C’est pour cela qu’aujourd’hui, je tiens à partager un nouvel exemple de Boulonnais au service d’une ville pour le ramassage des déchets! C’est un exemple qui me semble très important de souligner pour plusieurs raisons : * La scène se déroule hors du berceau de la race! Dans le Vaucluse! (oui oui, vous avez bien lu! dans le Sud Est de la France! A l’autre bout de la région natale de nos Boulonnais!), plus précisément à Pernes les Fontaines (84). * Il ne concerne pas qu’une « simple » collecte d’un déchet sélectionné! On a l’habitude de parler du ramassage des cartons uniquement, parfois un peu plus « vaguement » du tri sélectif; Ici la collecte concerne TOUS les déchets! (les ordures ménagères et le tri sélectif! Toutes les poubelles sont ramassées en attelage!) * La collecte ne se limite pas à 1 ou 2 jours dans la semaine! L’attelage travaille 6 jours sur 7! * Il s’agit pour l’instant d’un projet test (réalisé du 2 au 14 avril 2012) qui doit mener à un véritable projet à long terme!! Ce projet implique une commune prête à s’engager « rapidement » et pourrait s’etendre à deux autres communes dans le futur! Ce sont donc 3 nouvelles communes qui s’interessent à ce service de ramassage avec des Chevaux de Traits!! Des Boulonnais dans le Vaucluse!! Avant de nous concentrer sur l’exemple que je souhaite vous présentez, je vous propose de découvrir nos 3 « acteurs »! * Le propriétaire et meneur de nos Chevaux Boulonnais expatriés Hors Berceau : Il ne s’agit non pas d’un homme « d’expérience » comme on pourrait s’y attendre, mais d’une jeune fille! Mademoiselle Elodie Leclercq, dont sa famille est originaire, comme ses chevaux, de la région Boulonnaise, et plus particulièrement de Desvres, titulaire de Meneur Accompagnateur de Tourisme Equestre, et propriétaire de 2 Chevaux Boulonnais. Elle a pour projet profesionnel de s’installer à son compte, dans le Vaucluse, dans la prestation de services en attelage avec des chevaux Boulonnais. Elodie Leclercq et ses 2 Boulonnais * Les Boulonnais expatriés : – TROTTE du Bois Hure, par Hors Jeu et Gelinotte Prieuré par Urus, née le 23 Avril 2007 Trotte est la 1ere jument d’Elodie, elle est arrivée dans le Vaucluse à l’été 2009    – NAKADIA, par Charmant et Gamine par Bambou, né le 20 Avril 2001 Nakadia est un hongre né Hors Berceau (dans le Maine et Loire (49)), il se trouver dans les Bouches du Rhône (13) avant de rejoindre Elodie et Trotte en septembre 2010    Maintenant, intéressons-nous de plus prêt à notre exemple, et pour cela, je vous transmet les paroles d’Elodie, qui vous parlera de tout cela bien mieux que moi!! Elodie nous parlera d’abord de son choix de la Race Boulonnaise et de ses activités avec eux, de l’Association qui gère le projet et du déroulement du test pour le ramassage des déchets et des suites espérées! : (texte : Elodie Leclercq) « Depuis toute jeune, mes grands-parents m’ont toujours amené voir la foire aux poulains à Desvres et autres manifestations aux alentours, ce qui m’a donné la passion de la race, j’ai donc achetée ma première jument Trotte du Bois Hure à l’élevage du Prieuré, puis Nakadia un hongre né hors berceau. J’ai par la suite, passé mon MATE en vue de m’installer avec mes chevaux en tant que prestataire de service en attelage, avec des Traits Boulonnais bien sûr, et dans l’avenir, j’espère pouvoir oeuvrer à la conservation de la race par sa valorisation! De là, en 2011, j’ai pu rejoindre et travailler avec l’Association « Pernes à cheval » qui proposait déjà diverses manifestations sur la ville de Pernes les Fontaines : visites guidées à la découverte du patrimoine historique de Pernes les Fontaines, balades en campagne, mariages, baptêmes, etc… L’association est constituée de 3 meneurs : le président de l’association Jean-Luc Traniello, Fréderic Mela, et moi-même, ainsi que d’un groom travailleur handicapé à qui l’ont espère pouvoir offrir un emploi à long terme… Premier pas vers une démarche plus globale d’utilisation du Cheval de Trait en ville, nous avons proposé aux 3 communes de la Communauté de Communes des Sorgues du Comtat, le ramassage des déchets à cheval. La ville de Pernes les Fontaines nous a donc proposé un essai de 15 jours, du 2 au 14 avril 2012, dans le cadre de la semaine du développement durable, qui permettrait de voir les points positifs et négatifs (et comment y palier), comment organiser ce ramassage au mieux, voir le côté rentabilité, accueil du public, etc… Trotte et Nakadia ont donc effectué le ramassage des déchets sur ces 2 semaines avec un excellent bilan : un accueil de la population plus que positif (sac de pain laisser aux portes avec un petit mot, dialogue avec la population,…), réduction du bruit, tri plus important grâce au porte container… En espérant que la mairie trouve l’essai aussi concluant que nous. A noté que Trotte et Nakadia ont effectué le ramassage « pieds nus », c’est une volonté de ma part à laquelle je tenais, et qui finalement s’avère un succès puisque malgré l’usure sur le bitume, le dénivelé et la longueur du parcours effectué chaque jour, il n’y a eu aucun soucis à déclarer. Le ramassage c’est donc fait, avec un porte container attelé à une paire de Boulonnais, dans le vieux centre ainsi que la périphérie du village, du lundi au samedi pour les ordures ménagères, ajouter à cela une double tournée pour le mercredi avec le tri sélectif en plus, et le samedi avec le nettoyage du marché. L’initiative est très bien reçue et perçue par les habitants, mais aussi par les quelques touristes qui ont commencé à arriver pendant les vacances de Pâques. Une réunion avec la mairie suite à cet essai permettra de faire le point et de voir si l’opération sera pérennisée (mise en place possible d’ici à 2013 selon une annonce de l’adjointe à l’environnement!), ce qui ferait une belle valorisation au Cheval de Trait Boulonnais je l’espère! » Quelques photos du test de ramassage à Pernes les Fontaines (84) avec les Boulonnais Trotte du Bois Hure et Nakadia menés par Elodie Leclerq: (photos : Eric Guilloret & collection E.Leclercq)   A l’heure où je boucle cet article, une « grande » information vient de « tomber »!! Le bilan avec la Mairie de Pernes les Fontaines a été réalisé, et il est plus que positif!!! Le projet final pourrait bien démarré en Octobre 2012!! Nos Boulonnais du Vaucluse feront bientôt parler d’eux réguliérement!! N’est ce pas un bel exemple à suivre pour la valorisation de notre si belle race?!!?

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  5. Bonjour a toutes et tous, Je mène la jument trait poitevin de la commune de Vasles depuis 2 ans ,celle ci nous a malheureusement quittée il y a un mois. Un ami éleveur nous a prêtée une jument comtoise de 7 ans pour continuer notre activité en attendant de savoir se qu’allais décider la commune. la décision a été prise de racheter du trait poitevin afin de préserver la race locale. De ce fait, Rosa la jument comtoise est libre a la vente ,elle transporte tous les soir une vingtaine de bambins de l’école à leur domicile et travaille avec l’équipe verte de la commune. Je me tiens à votre disposition pour tous renseignements concernant Rosa. Marc Salin 06 86 21 20 00

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  6. Très certainement Dans la Presse Commission Nationale des Chevaux Territoriaux saurait, je pense, plaire a tous les geeks tels que nous.

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  7. Bonjour a tous . Juste un petit bonjour d’ushuahia ,mulassiere poitevine de 4 ans, employée territorial sur la commune de Vasles(79) depuis Mai 2011,ou j’ai la joie de travailler avec mes collegues humains de la commune ainsi que pour le parc de Mouton Village

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