Quand les chevaux tractent des containeurs de déchets
Innovation cet été aux Bois de Saint-Pierre. Les petites poubelles ont été remplacées par des containeurs ramassés par des chevaux de trait.
Le poney Calypso tracte aussi une petite carriole à deux roues pour le chargement des petits sacs de poubelles.
Le poney Calypso tracte aussi une petite carriole à deux roues pour le chargement des petits sacs de poubelles.
Les sabots des chevaux et le ronron des roulettes des bacs accrochés comme des wagonnets résonnent dans les petits chemins creux du bois de Saint-Pierre. Maouss et Volcan, deux bretons-comtois font leur petit effet… surtout auprès des enfants. L’image est surprenante mais certainement pas folklorique. Ici, dans ce vaste parc de 250 hectares, près de 20.000 visiteurs peuvent le parcourir à loisir, tout ce petit monde laisse des traces. Un constat qui ne date pas d’hier non plus et d’ailleurs les services municipaux de la Ville ont toujours porté une attention particulière à la propreté du vaste lieu.
» On n’a jamais vu un enfant caresser un camion-benne «
Entre des poubelles pour le tri et une poubelle pour le tout-venant, les employés de la Ville ont vite fait le constat que certains bacs débordaient. « Nous avons une zone d’activité intense entre le parking à l’entrée et le château, explique Vincent Pellerin, technicien du service Espaces verts (*), avec la plaine de jeux, le parc animalier et l’étang qui représente déjà environ 100 hectares. Il y a quelques années nous avions 30 points de collecte avec des sacs en plastique. A partir de 2004, nous les ramassions déjà à l’aide d’un cheval et d’une carriole. Et puis, cette année, nous avons réorganisé à la fois la collecte et les contenants. »
Les poubelles de 30 litres pour le tout-venant ont donc été remplacées par une quinzaine de containeurs amovibles de plusieurs centaines de litres qui sont relevés chaque jour. Entourés de ganivelle, les espaces poubelles se fondent dans le paysage. « C’est très pratique pour nous, il y a beaucoup moins de manutention. Il suffit d’échanger un containeur plein contre un vide et de les accrocher à l’attelage pour les centraliser hors du site, s’enthousiasme Vincent Pellerin. Pour nous c’est un gain de temps et moins de nuisances sonores. En plus, d’une activité dévalorisée, nous en faisons une animation. Vous n’avez jamais vu un enfant caresser un camion-benne à ordures ménagères. »
La collectivité compte aujourd’hui quatre chevaux de trait pour douze tâches différentes (tonte, ramassage du fumier et des ordures, arrosage…) Ils sont abrités au bois de Saint-Pierre avec les poneys du parc. « En 2014, nous n’avions qu’un Percheron qui servait essentiellement à des balades en carriole. Désormais, pour nos chevaux, le travail du matin est un bon échauffement avant d’atteindre leur pic de charge, une carriole chargée d’occupants pour la promenade. » Pas le moindre doute pour Vincent Pellerin, il ne s’agit pas d’un retour en arrière mais plutôt une bonne solution qui a de l’avenir.
(*) Ce service gère également le patrimoine arboré, les zoos ou les activités liées à la traction animale.
à savoir
En 2014, cinq collectivités de France ont été sélectionnées avec deux chevaux pour des démonstrations de traction animale et d’entretien au cours des Jeux équestres mondiaux en Normandie. Poitiers faisait partie de la sélection. L’idée du « petit train » de containeurs a germé lors de cet événement. En France, moins de 250 collectivités utilisent le cheval pour travailler. A Poitiers, le personnel est formé pour obtenir le titre de meneur ou aide-meneur.
Marie-Laure Aveline
L’UNION
LAON
pourrait tester les chevaux de trait pour ramasser les déchets
Manessa TERRIEN
25/07/16
Loin d’être saugrenue, l’idée de collecter les déchets avec des chevaux de trait fait des émules dans toute la France. À Laon, le Sirtom l’envisage pour la cité médiévale.
Or, chacun sait que la présence de déchets sur le Plateau s’avère problématique. A défaut d’être performant, ce mode de collecte, dit hippomobile, a au moins l’avantage d’être écologique. Sans compter, que la ville haute, regorgeant de ruelles étroites et sinueuses, s’y prêterait assez bien. « Nous devons vraiment étudier tout cela avant de nous prononcer, que ce soit dans l’organisation, le prix, le type de déchets à ramasser, savoir si on fait appel à un prestataire ou si on le fait en régie… Saint-Quentin l’a expérimenté, il faudra voir comment cela marche. »
Dans le secteur, les chevaux de trait d’Hervé Montcourtois pourraient être mis à contribution. « J’ai été contacté pour faire partie d’un groupe de travail, mais cela s’arrête là, explique celui qui est à la tête de l’association Terre d’attelage à Bruyères-et-Montbérault. J’ai des chevaux très équilibrés qui sont adaptés au milieu urbain. Il faut les équiper d’une benne hippomobile. Cela se fait ailleurs. J’ai lu des retours d’expérience, qui montraient que les gens triaient mieux, car ils ne veulent pas surcharger l’animal. Et les enfants veulent mettre eux-mêmes les sacs pour voir le cheval, ça crée une dynamique. » L’étude devrait être menée « à la fin de l’année ou en début d’année prochaine », précise Mme Wast.
SARLAT
La cavalerie de l’été débarque
Publié le 22/07/2016 .
Quatre des six chevaux de couleur bai brun déployés cet été à Sarlat, montés par des membres détachés du 2e escadron de la Garde républicaine et de la brigade locale
Quatre des six chevaux de couleur bai brun déployés cet été à Sarlat, montés par des membres détachés du 2e escadron de la Garde républicaine et de la brigade locale
Le dispositif estival de sécurité de la gendarmerie à Sarlat est prêt. Il concerne la cité médiévale et ses alentours
Après une opération anti-déliquance menée mardi en hélicoptère, place aux patrouilles à cheval, en VTT et en bateau. À Sarlat et dans ses environs, secteur ultra-touristique du Périgord, la préfecture du département et la compagnie de gendarmerie ont déployé un dispositif de sécurité renforcée pour l’été, avec la collaboration des communautés de communes locales.
Garde républicaine
L’an dernier, les chevaux étaient déjà présents dans les rues de la cité médiévale de Sarlat. Cette année, ils sont six, de couleur bai brun, montés par des membres détachés du 2e escadron de la Garde républicaine et de la brigade de Sarlat.
Arrivés mardi à l’Étrier de Vitrac, un centre équestre, ils sont sortis pour la première fois mercredi et sont en poste jusqu’au 28 août. Ils patrouillent par demi-journées afin de préserver les chevaux, surtout par temps chaud.
Leur périmètre d’intervention s’étend « aux campings, aux jardins de Marqueyssac, aux rives de la Dordogne, aux zones d’affluence et à d’autres sites touristiques », énumère Sébastien Lefevre, un des membres du 2e escadron.
La ville a la préférence des chevaux, habitués aux pavés parisiens : “Ils ont plus peur d’un mouton que d’un camion poubelle”, s’amuse t-il.
Au guidon et sur l’eau
Deux VTT sont également affectés au peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie sarladais. Par roulement, ils se déplacent en ville et parfois sur la voie verte entre Sarlat et Cazoulès.
Pour compléter le dispositif, la compagnie de Sarlat s’appuie sur la brigade fluviale, présente ici toute l’année. En été, elle a surtout un rôle de prévention. “On patrouille sur la Dordogne essentiellement, on fait de la prévention sur le port des gilets de sauvetage et la navigation périlleuse des canoës” explique Grégory, un des sept gendarmes à voir le permis bateau à la compagnie.
Le reste du temps, ils font des sorties d’instruction avec les pompiers, tous les jeudi, et mènent aussi des opérations de secours et de recherches de personnes.
En tout cas, cette présence militaire accrue ne manquera pas de rassurer les touristes comme les autochtones.
Villers-sur-Mer
Un cheval de trait pour nettoyer la mare aux gabions à Villers-sur-Mer
Désormais, la mare aux gabions à Villers-sur-Mer (Calvados) est, et sera, nettoyée par un cheval de trait. Une nouvelle méthode écologique choisie par la ville.
29/06/2016 à 11:22 par richard duval
Apostrophe, et son meneur Medhi, ont nettoyé la mare aux gabions de Villers-sur-Mer.
La mare aux gabions, l’un des deux plans d’eau situés dans les marais de Villers-sur-Mer (Calvados) vient de subir une cure de jouvence. Mais cette fois, les employés communaux ont été épargnés du travail harassant qui consiste à enlever les mauvaises plantes et à extraire les algues. Et surtout d’une mobilisation de plusieurs hommes sur plusieurs jours.
Apostrophe à l’oeuvre
Pour la première fois la semaine dernière, du 20 au 24 juin 2016, c’est un cheval de trait qui a effectué cette tâche. Trois jours auront suffi à Apostrophe, un Cob normand de 6 ans, équipé d’une herse et mené alternativement par Medhi Foucault et Ludovic Eugène, pour nettoyer le plan d’eau de 10 000 m2, vidé 48 heures avant. Les immondices ont ensuite été débarrassées à l’aide d’un plateau hippomobile.
L’écologie n’est pas l’intérêt premier. C’est le travail avant tout. Mais tant mieux s’il y a un côté écologique, explique Ludovic Eugène.
En effet, tout comme le Percheron, le cheval de trait est réputé pour son travail, notamment de débardage et de hersage.
Le cheval est roi
Ce qu’il fait aussi dans la commune, ainsi que de l’éco-pâturage. Mais pas que. À Villers par exemple, Philosophe, le frère d’Apostrophe, est connu pour effectuer les balades en calèche lors des vacances. Le cheval y est donc un peu roi ! D’ailleurs, Ludovic Eugène a installé le siège de son entreprise Normandie trait à Villers.
Une ferme pédagogique
Déjà l’an passé, il avait créé une ferme pédagogique dans les marais. Celle-ci, gérée par Ludivine va d’ailleurs bientôt rouvrir au public pour des visites guidées. Des baptêmes de poneys et d’ânes devraient aussi être lancés prochainement au départ du restaurant Les Terrasses des marais. Les Villersois et les touristes n’ont donc pas fini de s’habituer aux chevaux dans la ville qui font presque désormais, partie intégrante du paysage.
14640 Villers-sur-Mer
richardduval
ALENCON
Alençon se visite à pied ou en calèche Jusqu’au 1er octobre, l’office de tourisme de la Communauté urbaine d’Alençon propose des visites de la Cité des Ducs en calèche ou des visites thématiques à pied.
31/05/2016 à 13:24 par Karina
Dans la cour du musée des Beaux-Arts et de la Dentelle
Exit le petit train, la visite d’Alençon se fait, cette saison 2016, en calèche. Attelée par Voltige, une Cob normande, et Violette, une Percheronne, la calèche d’une capacité de 18 à 20 places sillonne le quartier historique d’Alençon (Grande-rue, cours Clemenceau, place à l’Avoine, rue du collège, musée des Beaux-arts et de la Dentelle, Halle au Blé, place Foch, Parc des Promenades, château des Ducs, quartier Saint-Léonard, quartier de Montsort, Pont-Neuf, Basilique Notre-Dame) pour une visite de 45 minutes tuée d’arrêts devant ses principaux monuments dont l’histoire est relatée par Gwenaëlle Halet, propriétaire de l’attelage et des chevaux en provenance des écuries « Fauche le Vent » de La Lande-de-Goult.
« Tous nos chevaux sont habitués à la ville. Violette a effectué les visites d’Argentan les années précédentes et Voltige, celles de Falaise », rassure la meneuse dont les chevaux ne répondent qu’à sa voix. « Ils sont hébergés à Damigny chaque soir pour limiter leurs déplacements », détaille Gwenaëlle Halet qui mettra, à disposition du public dès le mois de juillet, une seconde calèche « plus grande et accessible aux personnes à mobilité réduite ».
« Le fait de mettre des chevaux en ville permet à la collectivité de réduire considérablement ses coûts en matière d’activité touristique », soulignent les élus d’Alençon. « Il permet de diminuer le bilan carbone et, par ce fait, d’agir dans le bon sens en protégeant notre environnement ».
Selon l’affluence, entre 5 et 7 départs en calèche sont programmés chaque jour au départ du Plénitre (derrière le jardin d’Ozé) à Alençon. Tarifs : gratuit pour les moins de 3 ans, 2,50 € pour les 3-12 ans et 5 € plein tarif.
Visites guidées à Alençon et Saint-Céneri
Du 28 mai au 1er octobre, la Ville d’Alençon reconduit également ses visites guidées. Elles sont commentées par Alice Blain-Descormiers, médiatrice culturelle. Elles ont pour thème : les Ducs d’Alençon, Sur les pas de Sainte-Thérèse et les époux Martin, Les dentelles de pierre, de fil et de fer d’Alençon, Le quartier Saint-Léonard, Le commerce et l’industrie à Alençon, Le livre et La Libération d’Alençon.
Elles ont lieu le mardi et le jeudi (durée : 1 h 30) et le samedi (durée : 3 heures en incluant la visite du Musée des Beaux-Arts et de la Dentelle).
Les visites de Saint-Céneri-le-Gérei, gérées désormais par l’office de tourisme de la Communauté Urbaine d’Alençon, ont lieu du mercredi au samedi à 10 h et 15 h.
Elus et reponsables de l’office du tourisme ont présenté les visites d’Alençon en présence des guides
Elus et reponsables de l’office du tourisme ont présenté les visites d’Alençon en présence des guides
Tarifs : Alençon : 7 € (plein tarif), 3,50 € (3-12 ans) et gratuit pour les moins de 3 ans. Alençon + Musée : 10 € (plein tarif), 5 € (3-12 ans) et gratuit pour les moins de 3 ans.
Saint-Céneri : Village + auberge : 7 € (plein tarif), 3,50 € (3-12 ans) et gratuit pour les moins de 3 ans. Auberge : 3 € (plein tarif), 1,50 € (3-12 ans) et gratuit pour les moins de 3 ans.
L’office de tourisme d’Alençon et le Point Info de Saint-Céneri proposent également à la vente les produits estampillés Orne-Terroir (bière, cidre, poiré, pommeau, calvados, rillettes, miel, pétillant de sureau, chocolats, biscuits mais aussi les savons « Barbe-noire » et différents livres.
Violette la Percheronne et Voltige la Cob-normande
Violette la Percheronne et Voltige la Cob-normande
61000 Alençon
Karina
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Tags : Alençon – Communauté urbaine d’Alençon – Office de tourisme – Orne – Saint-Céneri-le-Gérei – visite en calèche – visites guidées
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A SAINT GILLES CROIX DE VIE
Les chevaux nettoieront la ville et les plages cet été
Publié le 29/05/2016 à 15:42
Après le succès rencontré l’été dernier sur la grande plage de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, les chevaux gagnent du terrain cette année. Ecologique et économique…
L’été dernier, la ville de Saint-Gilles-Croix-de-Vie avait en partie délaissé les tracteurs pour nettoyer ses plages. La solution trouvée : les chevaux de Vincent Pipaud, des Attelages de la Vie. Ceux-ci sont vite devenus la coqueluche des vacanciers… Du coup, l’expérience a été couronnée de succès : un concept écologique, économique (le nettoyage à cheval revient moins cher qu’en tracteur) et qui créé en plus de l’animation…
Cet été, les chevaux vont donc gagner du terrain. Ils nettoieront aussi une partie de la ville et l’autre plage, celle de Boisvinet. Au total, sept chevaux seront « dépêchés » pour le nettoyage de la cité.
Tags : Saint-Gilles-Croix-de-Vie
SAINT-QUENTIN
Des chevaux de traits assurent la collecte des déchets verts
PUBLIÉ LE 15/04/2016
ALICE MEUNIER
Le quartier Neuville a vu la collecte des déchets verts assurée grâce à des chevaux de traits, lundi 11 avril. L’expérience (qui continue les 18, 25 avril et 2 mai dans les rues Raoul-Huguet, Jacques-Blanchot et Jacques-Prévert, soit environ 440 foyers) n’est pas passé inaperçue et a plu aux habitants. Les deux chevaux de traits Ura et Ura vif se sont chargés de la collecte des déchets verts dans le quartier Neuville.
Rien à voir avec la grève qui a secoué le service des ordures de la communauté d’agglomération la semaine dernière. Le service propreté de la Ville a lancé la collecte des déchets verts par un service hippomobile. L’expérimentation a été lancée lundi 11 avril, dans le quartier Neuville.
Le pôle cheval du parc naturel régional Scarpe-Escaut, à Saint-Amand-les-Eaux (Nord), s’est chargée de la collecte avec les rippers du service propreté. « Nous réduisons la pollution avec ce type de collecte », pointe tout de go Patrick Lemaire, responsable du pôle cheval. Il chiffre à 30 % d’émissions de gaz en moins. Pascal Osmont, responsable du service propreté de la Ville, enchaîne : « Les chevaux mécaniques des bennes ont été remplacés par de vrais chevaux. »
« Ce n’est pas du folklore »
La collecte s’en trouve complètement changée. « Il y a une valorisation des rippers », continue les responsables. Le ramassage des déchets verts a été mis en place il y a un an dans le quartier. Les rippers n’avaient pas l’habitude d’être attendus et de se faire prendre en photo. Les chevaux y ont été pour beaucoup dans le changement de comportement des habitants. « D’habitude, ils ne regardent pas. Là, ils sortent, ils prennent des photos, ils engagent la discussion. »
Devant la porte de sa maison, rue Raoul-Huguet, Évelyne Descamps regarde passer la collecte. « Je trouve ça génial, s’enthousiasme-t-elle. C’est dommage que mes petits-enfants ne soient pas là pour voir. » Elle apprécie l’initiative, un brin nostalgique. « J’ai connu le charbon amené chez les particuliers par des chevaux. Ça me replonge cinquante ans en arrière. Ça fait vraiment plaisir et, en plus, c’est bon pour la planète. »
Plus loin, une mamie avec ses petits-enfants est aux anges. « Ils voulaient vraiment voir. Ils sont contents. Si ça peut continuer, c’est très bien comme ça. »
Pascal Osmont ne peut que constater : « En termes de relationnel, c’est un succès. »
Les chevaux y trouvent aussi leur compte. « C’est aussi un moyen de sauvegarder le cheval de trait, reprend Patrick Lemaire. Aujourd’hui, nous ne pouvons plus avoir des chevaux et ne pas les utiliser. » La collecte des déchets verts est une des utilisations possibles pour favoriser les actions en faveur de l’environnement.
L’expérience a déjà été tentée à Beuvry-la-Forêt, dans le Nord. Elle a été pérennisée. Trois nouvelles collectes sont annoncées à Saint-Quentin, dans le quartier Neuville.
Au terme des quatre semaines d’expérimentation, l’heure sera au bilan. « Quand nous aurons fini, nous ferons le bilan économique avec la Ville, explique le responsable nordiste. Il faudra voir ce qui est le plus intéressant pour la municipalité. Nous sommes prêts à aller jusqu’au bout de la démarche. Ce n’est pas du folklore. »
STRASBOURG
Les ordures ménagères vont être ramassées par des chevaux ENVIRONNEMENT Nouveau cheval de bataille de la ville de Strasbourg, le ramassage des déchets ménagers par des équidés…
Dans son ambition de devenir la capitale verte de l’Europe en 2019, la ville de Strasbourg va recourir aux chevaux pour le ramassage des ordures ménagères. (Illustration
Dans son ambition de devenir la capitale verte de l’Europe en 2019, la ville de Strasbourg va recourir aux chevaux pour le ramassage des ordures ménagères. (Illustration – G. VARELA / 20 MINUTES
Floréal Hernandez
Un ramassage des ordures plus vert ! C’est l’ambition de Strasbourg. Capitale française de la biodiversité en 2014, la ville ambitionne de devenir la capitale verte de l’Europe en 2019. Et l’une des actions de son plan « Strasbourg grandeur nature » prévoit le ramassage des déchets ménagers par des chevaux. Du camion benne aux rênes
Cette initiative n’est pas sans rappeler le choix fait par la ville de Lampertheim d’utiliser depuis 2007 Quadrille, une pouliche ardennaise pour assurer les tâches de ramassage et de nettoyage dans la commune de 3.000 habitants à une dizaine de kilomètres au nord de Strasbourg.
Pour les agents de collecte des déchets, il va falloir passer du camion benne aux rênes du cheval. La ville de Strasbourg doit présenter sous peu un calendrier de mise en place progressive du ramassage des déchets ménagers par les chevaux. Pour éviter toute ruade des agents, des formations pour apprendre à travailler avec les équidés vont leur être proposés.
Les haras de la ville ayant été réaménagés en une brasserie, un hôtel et un biocluster, les chevaux iront paître au jardin des Deux Rives. Et le crottin, direz-vous ? La ville a prévu des bacs pour le collecter et permettre à chacun d’en récupérer pour ses plantations. Des bacs qui seront couplés à des arceaux pour vélos et positionnés sur quelques places de stationnement.
DINAN
Ces vendredi et samedi , la Ville de Dinan expérimente l’écopâturage. Cinq chevaux de l’association “Nature Eaux pattes” de Léhon paissent dans l’herbe des anciennes douves du Jerzual (pelouse entre la rue du Petit Fort et la rue du Roquet) et seront également dirigés sur le contre-halage qui va du port à Léhon pour goûter des plantes invasives. Ce qui tombe bien à trois semaines du défi du Jerzual. Particularité des chevaux d’Anne-Julie Gaultier : “Ils ne sont pas nourris aux granulés, ne sont pas ferrés, ni vermifugés. Ils ont été replacés dans des conditions de vie en milieu sauvage et, pour autant, sont tout à fait dociles.” Le public est invité à les voir. Vendredi matin, des élèves du centre de loisirs des Réhories leur ont donné des allures de chevaux indiens avec un peu de peinture. D’après Simon Marois, chargé de l’Agenda 21 (développement durable) pour la Ville de Dinan, “cette expérience permet un entretien écologique des espaces publics tout en offrant à l’association de nouveaux sites de pâturage dont elle a besoin”. Dinan a peu de surfaces pouvant convenir à ces opérations sur les 19 sites faisant l’objet de fauche tardive : “Nous pourrons peut-être renouveler l’expérience auxGrandes Vallées, derrière le cimetière ainsi que sur le terrain des Essarts, le long de la promenade de la Fontaine des eaux. Dans la mesure où nous développons l’entretien des trottoirs, chemin sableux etc. avec des méthodes écologiques, cela prend plus de temps et l’écopâturage peut soulager le travail de tonte du personnel des espaces verts. “ L’association Nature Eaux Pattes” recherche des lieux de pâtures ponctuels pour ses chevaux, dont certains ont échappé à la boucherie. “L’idéal c’est au moins deux hectares et pas plus de quatre ou cinq heures de marche pour nous, pour y accéder.”
Initiative à Flers.
Elle veut relancer les chevaux de trait en ville
Julie Lhomer, 20 ans a pour projet de réhabiliter les chevaux de trait dans des fonctions territoriales. Elle lance un appel aux dons sur Internet.
« Le tracteur, ça tombe en panne. Le cheval, non ! » Julie Lhomer, tout juste 20 ans, en est convaincue : les chevaux de trait ont toujours leur place, en ville et dans les champs. « Ils peuvent promener les touristes ou être utilisés pour la collecte des déchets, comme à Argentan. »
La jeune meneuse poursuit l’énumération des possibilités. « Le débardage en forêt ou l’entretien des vignes, afin d’éviter le tassement du sol par un tracteur, le débroussaillage des chemins de randonnée, l’entretien des jardins… » Julie ne manque pas d’idées.
7 856 €
Après le collège, Julie s’oriente vers le cheval. Plus qu’une passion, elle veut en faire son métier. Elle passe un bac pro conduite et gestion de l’exploitation agricole, spécialité équins, et enchaîne sur une formation « utilisateur de chevaux attelés » au haras du Pin. Fraîchement diplômée, la passionnée a été admise en brevet professionnel attelage. « Je veux aller au bout de mes études avant de travailler. » Mais la formation coûte 7 856 €. « Avant, la région pouvait financer mais ce n’est plus le cas. »
La jeune femme pense alors au financement participatif sur Internet. Une semaine plus tard, cinq personnes ont donné un total de 490 €. Pour intégrer la formation qu’elle vise, en septembre, Julie doit atteindre les 7 000 € avant fin août. « Même si je n’obtiens pas la somme voulue, j’aurais parlé des chevaux de trait. »
GRENOBLE
Six gendarmes à cheval surveillent Sarlat et le Périgord noir
Depuis dimanche, des patrouilles équestres sont effectuées, en ville et dans la campagne, par des cavaliers de la Garde républicaine et de brigades de gendarmerie
Au revoir cheval ! » Cette petite fille dans les bras de son père a vécu, ce mercredi, une rencontre bien particulière dans les rues de Sarlat (24). Depuis dimanche, la gendarmerie effectue des patrouilles à cheval en ville et dans la campagne du Périgord noir.
Le bel été du cheval castillonnais
Article exclusif
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Publié le 19/07/2015 à 03:51,
Cheval citoyen, il assure tout l’été la collecte hippomobile des cartons des commerçants du centre ville. /Photos DDM.
Aux Mureaux,
les animaux travaillent dans la ville
MAJ : 27 Mai 2015, 16h12
Les Mureaux, mercredi 20 mai. Velours et son propriétaire Johnny Harlay réalisent très régulièrement des travaux d’entretien d’espaces verts dans la commune des Mureaux.
Les Mureaux, mercredi 20 mai. Velours et son propriétaire Johnny Harlay réalisent très régulièrement des travaux d’entretien d’espaces verts dans la commune des Mureaux. (LP/M. Fi.)
Ce mercredi, le site de Renault Flins a accueilli une trentaine de moutons qui seront chargés d’entretenir des espaces verts. De plus en plus souvent, des animaux réinvestissent la ville, non pour la simple compagnie des humains mais plutôt pour y travailler comme cela se faisait antan.
Aux Mureaux, l’habitude est ancienne. La semaine passée, des travaux de débardage dans un petit-bois ont été réalisés par un cheval. Prénommé Velours, ce postier breton travaille régulièrement pour des chantiers dans les espaces verts. Derrière lui, Johnny Harlay, son propriétaire, le mène avec ses guides au seul son de la voix. Le cheval avance, recule, distingue la droite et la gauche sur les injonctions de son dresseur, un professionnel installé à Chavenay.
« Voilà plusieurs années que nous confions des travaux d’entretien des espaces verts à des chevaux, explique un responsable de la mairie des Mureaux. Nous avons une ligne de budget d’environ 10000 € pour la traction animale. »
Pour cette commune résolument tournée vers le développement durable, faire travailler des animaux n’est pas anecdotique. Les tondeuses, les débroussailleuses ou les engins provoquent des nuisances sonores, dégagent des gaz polluants et endommagent l’environnement.
« Avec mon cheval, explique Johnny Harlay, je suis plus efficace sur des terrains accidentés. Là où les sous-bois sont plus denses, l’animal est plus maniable et plus rapide. Sans compter que les sols et les végétaux sont également préservés : rien n’est écrasé comme c’est le cas avec un tracteur. »
Le cheval n’est pas la panacée et la ville continue d’utiliser des moyens mécaniques quand c’est nécessaire, « mais l’animal est un moyen formidable de transition vers des services publics qui soient respectueux de l’environnement, continue la mairie des Mureaux. On demande aux citoyens de faire des efforts pour les économies d’énergie ou la réduction des déchets, les collectivités doivent elles aussi tenter d’être exemplaires. »
La poule est de retour aussi
Outre les abeilles, dont les bienfaits et le travail pour la biodiversité ont depuis longtemps convaincu certaines communes d’installer des ruches en ville, un autre animal fait son retour : la poule. A Méricourt par exemple, où la commune a choisi de réduire les déchets grace au volatile. En mars, les habitants ont ainsi pu acheter un gallinacé pour seulement 1 €. L’objectif : utiliser les poules pour réduire la quantité de déchets alimentaires habituellement collectés par les services intercommunaux. Selon la mairie, une poule peut avaler jusqu’à 150 kg de déchets par an. Ce sont de véritables éboueurs naturels qui, en plus, offrent un œuf par jour. En tout, 250 poules ont été achetées à Méricourt.
C’est dans ce même ordre d’idée que la station d’épuration de la commune a vu arriver il y a quelques semaines un troupeau de douze moutons qui seront chargés, en lieu et place des machines habituelles, d’entretenir les prairies.
Du point de vue social, l’effet est également spectaculaire. Le cheval travaille et les passants s’arrêtent, prennent le temps de discuter avec son guide, tentent d’approcher et esquissent une caresse. « Certains enfants n’avaient jamais vu de cheval avant qu’on lance nos chantiers », explique un employé de la mairie.
Dans quelques semaines, Johnny Harlay reviendra réaliser des chantiers sous les yeux des enfants. Dans le cadre des Nouvelles activités périscolaires, les petits bouts s’initieront aux rudiments du dressage, de l’attelage et du guidage de l’animal, tout en découvrant l’incroyable diversité des activités qu’on peut faire pratiquer à Velours quand il s’agit de travailler dans les espaces verts tout en respectant l’environnement.M.Fi.
> Venez débattre et poser vos questions
FOIX Centre de secours :
deux chevaux remplacent la tondeuse à gazon
Publié le 26/05/2015 à 03:48, Mis à jour le 26/05/2015 à 08:01 Environnement
«Bamboléo» et «Ouragan» sont les deux nouvelles tondeuses à gazon du centre de secours de Foix. En l’espace de trois semaines, les deux chevaux ont largement contribué à l’entretien du terrain entourant les bâtiments de la route d e Lherm./ Photo DDM, D. S.
Zoomer
Depuis le début du mois, le centre de secours principal de Foix s’est mis à l’éco-paturage. Deux chevaux, appartenant à un pompier volontaire, débroussaillent le vaste terrain entourant les bâtiments de la route de Lherm.
Être installé à la campagne, c’est sympa, mais il y a, forcément, des contraintes. L’une d’elles, surtout lorsqu’on est implanté sur un vaste pré dont une seule partie est goudronnée ou occupée par un ensemble de bâtiments, est qu’il faut régulièrement entretenir la zone enherbée. Et à cette saison, où les averses alternent avec les rayons de soleil, forcément, la végétation a tendance à prendre ses aises.
Du coup, passer la tondeuse, même s’il s’agit d’un tracteur, ne ressemble pas à une partie de plaisir. C’est même franchement chronophage.
Les sapeurs-pompiers de Foix en savent quelque chose. Et le lieutenant Xavier Stinglhamber, commandant du centre de secours de la préfecture, ne cache pas que l’entretien de cet espace vert n’est pas aisément compatible avec les missions opérationnelles (les interventions) ou fonctionnelles (l’entretien des engins, l’administration, la formation, la prévision opérationnelle sur les vingt-deux communes, etc.).
«Nous avons réfléchi à une solution qui soit écologique et qui corresponde à ce que fait la ville de Foix avec des moutons. En clair, nous avons opté pour l’éco-paturage», explique l’officier. Mais si les collines surplombant la ville sont occupées par des moutons, le terrain du centre de secours, lui, est devenu le domaine des chevaux.
Ainsi, «Bamboléo» et «Ouragan», qui appartiennent à un pompier volontaire fuxéen, ont pris leurs quartiers route de Lherm au début du mois de mai. Et force est de constater qu’en trois semaines, ils ont abattu un sacré boulot… Même si, pour une finition parfaite, il faudra certainement passer un coup de «vraie» tondeuse.
En tout cas, l’expérience, menée pour la première fois ce printemps, pourra certainement être reconduite. Sans compter que les deux «tondeuses à quatre pattes», outre un renfort appréciable, apportent une présence bucolique…
Des renforts
S’ils sont chargés d’assurer l’entretien des bâtiments, les sapeurs-pompiers fuxéens savent, de temps à temps, pouvoir compter sur des renforts, moins insolites que «Bamboléo» et «Ouragan», pour effectuer ces tâches. «Nous avons une convention avec le service pénitentiaire d’insertion et de probation qui, parfois, nous adresse des personnes condamnées à des peines de réparation ou à des travaux d’intérêt général», explique le lieutenant Stinglhamber. Côté opérationnel, le centre de secours recevra, tout l’été, un pompier «saisonnier» qui sera affecté aux «gardes postées», pour pallier la baisse des effectifs pendant les vacances.
Denis Slagmulder
FOIX ENVIRONNEMENT
Saint-Ouen.
Des chevaux pour contrer le trafic de drogue
Île-de-France – 22 Mai
Des policiers montent désormais à cheval à Saint-Ouen pour effrayer des « petits voyous », dans cette ville de Seine-Saint-Denis gangrenée par le trafic de drogue. Des policiers montent désormais à cheval à Saint-Ouen pour effrayer des « petits voyous », dans cette ville de Seine-Saint-Denis gangrenée par le trafic de drogue.
Un nouveau procédé plus dissuasif
Deux policiers de la brigade équestre de la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) du 93 patrouillent trois fois par semaine à Saint-Ouen, commune limitrophe de Paris qui recense pas moins de dix points de deal.
Ils complètent un dispositif mobilisant une trentaine de policiers, des douaniers et une demi-compagnie de CRS déployé depuis une dizaine de jours.
« C’est efficace en termes de dissuasion : les petits voyous ne sont pas familiers avec les chevaux et ça leur fait peur, ils ne savent pas trop comment se comporter », a expliqué cette source.
En outre, « ça donne une bonne image de la police, c’est populaire et c’est visible de loin car les policiers sont haut perchés », a-t-elle ajouté.
Moins de recettes mais plus de dépenses pour les dealers
Quant au bilan de l’opération lancée après une fusillade fin avril qui a fait trois blessés graves dans la cité Cordon, « bien sûr les acheteurs continuent à venir mais ils sont moins nombreux qu’avant », affirme cette source.
Selon elle, le trafic de drogue, qui attire jusqu’à 5.000 acheteurs quotidiens, a été divisé par deux à la cité Cordon ces derniers jours. En outre, les trafiquants sont obligés de recruter plus de guetteurs alors qu’ils font moins de ventes : « Leur chiffre d’affaires baisse et leurs dépenses augmentent ».
Alors que des riverains reprochent aux policiers de rester les bras croisés face aux guetteurs, ce policier explique que « les gens doivent comprendre qu’on est dans un État de droit, on ne peut pas interpeller quelqu’un qui n’est pas en train de commettre un délit ».
C’est la raison pour laquelle le parquet réfléchit à la possibilité juridique d’incriminer les guetteurs « en tant que complices » sans que les vendeurs aient été au préalable arrêtés, selon elle.
lettre « Techniques- Aménagement – Développement Durable » n°1035
RÉAGIR
1
Coubron, vendredi 10 avril. Des agents à cheval patrouillent près de l’Intermarché où les quads et mini-motos viennent faire régulièrement le plein de carburant.
La station-service de l’Intermarché est quadrillée. Les deux accès sont verrouillés par la police municipale. «C’est là notamment que viennent s’approvisionner les deux-roues», explique Arnaud Libert, chef de la police municipale de Coubron-Vaujours qui supervise ce contrôle sous un soleil estival.
Depuis la rentrée, les deux petites communes ont mis les bouchées doubles pour muscler leur police. Ils sont une vingtaine d’agents en tout. Et depuis peu, ils peuvent compter sur le renfort ponctuel de deux cavalières. Une arme de plus contre les rodéos de motos, qui fleurissent avec les beaux jours.
Les Coubronnais les ont déjà aperçus. Lancaster et Talent, deux chevaux montés par deux agents en gilet jaune, Aude et Mélanie, qui sillonnent aussi bien les rues que les chemins. Leur mission : traquer les immondices et dépôts d’ordures sauvages, renseigner sur les situations suspectes et lutter contre les rodéos. Si un de ces engins leur fonce dessus, les chevaix ne bougent pas. Et ils galopent assez vite pour rattraper le conducteur qui fuirait à travers bois.
«Ils viennent de l’école de garde à cheval de Soissons», explique le responsable de la police municipale qui les accueille en stage plusieurs fois par an. Leurs boxes sont installés à côté de l’hôtel de ville de Coubron. Les chevaux, c’est plus économique pour les deux communes et bien plus efficace que des voitures lorsqu’il faut aller dans les chemins de terre. Boisée à 60 %, Coubron est prisée des mini-motos et autres quads.
Au carrefour de Clichy-sous-Bois, Montfermeil, Chelles et Courtry (Seine-et-Marne), la bourgade est en proie au vacarme des engins. «Ça va faire trois ans que les minis-motos et les rodéos sont un problème, c’est une des premières nuisances sur la ville… Coubron n’est pas un rodéo parc !», déplore le maire UDI de la ville Ludovic Toro. La police municipale a eu beau saisir plusieurs motos, la pression n’est pas suffisante pour assurer aux riverains un calme définitif. Des pétitions ont circulé, adressées au préfet, des riverains tentent d’intervenir eux-mêmes.
C’est pourquoi Coubron tente le cheval, qui a déjà fait ses preuves dans le 93. La brigade équestre de la police nationale avait justement été créée pour endiguer la délinquance dans le parc départemental de la Courneuve. Elle a fêté ses 20 ans et depuis les chevaux sont régulièrement appelés en renforts sur les services d’ordre dans le département.
Depuis 3 ans, c’est une jument qui participe à la collecte d’une partie des ordures de la ville. Une activité assez rare en France, qui a attiré les caméras de la chaîne D8 dans la Loire.
Elle s’appelle Merveille de Chalasse. Cette jument de trait est celle qui emmène l’hippomobile dans la ville. C’est Eric Perret, animalier au parc du Château de Bouthéon, qui s’occupe de la mener : « il s’agit de la plus petite race de chevaux de trait en France, les auxois « . Chaque jeudi et toute l’année, l’animal réalise la collecte d’une centaines de poubelles. Elles sont situées sur la base de loisirs de bords de Loire, « ce qui représente un trajet d’environ 2h à 2h30, ce n’est pas plus long qu’un camion une fois sur place », précise l’un des 3 animaliers du parc, le seul à mener l’hippomobile.
Elles sont deux juments de trait au parc du château de Bouthéon. Mais l’une d’entre elle est dédiée à la reproduction. Elle a d’ailleurs été l’an passé championne de France dans sa race, qui fêtait sa 100ème année d’existence. « Remettre le cheval dans la ville »
Cet équipement ressemble à une calèche, sauf qu’à l’arrière se trouve un grand plateau : « il peut collecter 2 tonnes d’ordures », indique Eric Perret, qui travaille au sein du château depuis 5 ans. « Nous avions débuté l’activité de l’hippomobile il y a 4 ans, puis avons voulu l’instaurer de manière régulière un an après ». Cette manière de ramasser les poubelles possède plusieurs atouts selon le meneur de l’hippomobile : « tout d’abord, il remet le cheval dans la ville et montre son travail, ensuite le coût de revient est très faible une fois investi le budget de l’hippomobile ».
Faisabilité
Cette dernière a été fabriquée par un ouvrier agricole de Perreux. Autre avantage évident : cette collecte garantit zéro émissions polluantes. Malgré cela, le dispositif n’est pas étendu à toute la ville, pour des raisons de faisabilité : « il me faudrait 4 chevaux et donc 4 personnes qui sachent les mener ». Outre son activité d’hippomobile, Merveille de Chalasse participe à l’arrosage des bacs à fleurs, au jardin biologique du château, et promène les amoureux en calèche.
Les équipes de l’émission, Les animaux de la 8, présentée par Sandrine Arcizet et Elodie Ageron, viendront ce jeudi à Andrézieux-Bouthéon filmer la collecte réalisée par la jument de trait et Eric Perret.
Chevaux territoriaux : histoire et perspectives d’avenir Par Amélie Tsaag-Valren
Un cheval pour travailler sur la commune ? Voilà tout juste 25 ans, cela semblait impensable. La municipalité normande de Saint-Pierre-sur-Dives a lancé cette idée folle en 1993 avec la percheronne Uranie, partant de presque rien : un adjoint au maire motivé, un tombereau bricolé et beaucoup de persévérance… Le succès médiatique et populaire d’Uranie et de son meneur a permis aux chevaux territoriaux d’essaimer dans toute la France, voire à l’échelle européenne…
L’histoire du « cheval territorial », selon l’expression désormais consacrée, est très récente puisqu’elle débute en 1993 à Saint-Pierre-sur-Dives, bourg de 4000 habitants entre Lisieux et Caen. Au pays d’Auge mais aussi celui des Jeux Equestres Mondiaux, dont le cheval a toujours fait intimement partie de l’identité. L’adjoint au Maire réfléchit à la mécanisation des outils des agents techniques. Un petit véhicule ? Surprise, le dit véhicule ne sera pas motorisé, mais hippomobile !
Un choix motivé par la différence de coût, mais pas uniquement : les petites réparations et opérations sur la commune demandent de fréquents arrêts. Le rythme du cheval apparaît plus adapté. Deuxième critère, l’aspect « typique du pays » dans cette localité touristique dont l’économie tourne déjà autour du cheval. L’étrange attelage est validé par le conseil municipal. Ce n’est pourtant pas gagné, car une partie des habitants perçoit le retour du cheval de trait comme rétrograde.
Après la gloire et la mise en lumière aux JEM, c’est la consternation : la mairie décide brutalement de cesser d’employer Pola, la jument municipale, à la rentrée de septembre
À l’époque, les acteurs de la commune sont en conflit avec la politique de sélection du Percheron menée au Haras du Pin (les croisements avec les étalons américains noirs et légers). Ils sélectionnent donc un Percheron gris relativement lourd. La première jument testée, Reinette, appartient à un marchand de bovins qui l’a débourrée sommairement. L’essai n’est pas concluant, Reinette provoque deux accidents qui la renvoient chez son éleveur. D’après l’enquête de l’ethnologue Bernadette Lizet, l’expérience hippomobile est « sauvée par des gamins » qui « courent partout dans les rues pour voir la jument ». Cela encourage la municipalité à persévérer, avec l’achat d’une seconde jument. Uranie a été repérée pendant le modèle et allures Percheron de Lisieux pour son calme. Après quelques tractations avec l’éleveur (l’un des derniers utilisateurs du cheval de trait en pays d’Auge), la Percheronne de 9 ans rejoint les services techniques de la commune, menée par Bruno Rible. Il faut alors retrouver des pratiques oubliées, car le dernier « cheval municipal » a été mis en retraite voilà trente ans !
Uranie aide à vider les corbeilles à papier, nettoyer les caniveaux, ramasser les déchets et promener les enfants en attelage. L’impact médiatique de ce qui n’était à l’origine qu’une petite expérience « de terroir » ou « de folklore », s’est révélé incroyable. La jument gris pommelé et son meneur passent à la télévision et dans la presse régionale ou nationale des dizaines de fois. L’attelage est pris en photo toute la journée, la jument attire les enfants qui viennent la câliner et la caresser par dizaines. C’est le rush à la mairie de Saint-Pierre-sur-Dives : maires et employés municipaux viennent se renseigner pour reproduire l’expérience chez eux. L’idée du « cheval territorial » est bien née, et elle essaime…
La reproduction de l’« expérience Uranie »
Le meneur d’Uranie, Bruno Rible, contribue à propager l’expérience par ses actions de promotion de l’attelage de loisir. En 1995, Uranie participe au Championnat départemental d’attelage des Chevaux de Trait. Le « premier prix en catégorie cheval municipal » peut prêter à sourire dans la mesure où le couple était tout seul dans sa catégorie… mais ce petit concours a définitivement posé les fondations du retour de la traction hippomobile en ville. En quelques années, Saint-Pierre-sur-Dives développe de nouvelles activités équestres. Dans la foulée, les villes de Rennes, Millau, Nouvoitou, Rambouillet, Cabourg, Grand Quevilly et Paris (au bois de Vincennes) lancent des expériences similaires. En 2003, le premier congrès national du cheval territorial est organisé à Trouville. Le premier championnat de France des meneurs territoriaux remonte lui à 2009.
En 2012, alors que plus de 200 communes françaises ont adopté un cheval ou prévoient de le faire, une enquête nationale est menée, concluant que le retour du cheval en ville s’inscrit « dans la démarche du développement durable ». Elle permet aussi une première définition officielle de ce fonctionnaire hors-normes, comme « cheval utilisé par une collectivité (en régie ou en prestation de service) afin d’assurer sur son territoire des missions de service public telles que : transport de passagers, ramassage de déchets, entretien d’espaces verts ou d’espaces naturels, prévention-sécurité… ».
Forces et limites du cheval territorial
Moins que son efficacité, c’est d’abord l’affectif qui fait partout le succès du cheval municipal. Tisseur de liens entre les habitants et les employés municipaux, il est aimé et l’on s’y attache. « Cheval patrimonial » de chaque commune, il en constitue très vite un symbole, dans des lieux où la vie animale et végétale est souvent malmenée. Il créé du bonheur autour de lui et suscite le respect : les automobilistes prennent des précautions avant de doubler un attelage, égards dont ils se passent volontiers en croisant un véhicule motorisé. En termes d’écologie, le cheval émet 35% de CO2 de moins qu’un véhicule, et il ne pollue pas.
La première limite à l’utilisation d’un cheval territorial semble bien être dans les compétences… le temps où chaque paysan savait mener son attelage est révolu depuis des décennies, rares sont les personnes disposant de solides compétences de meneur associées à une connaissance suffisante des soins à apporter aux chevaux.
Classiquement, les palefreniers ne sont pas meneurs, et les meneurs formés uniquement à cela n’ont pas toujours des bases suffisantes en matière de soin. C’est cet aspect, notamment, qui a fait capoter l’expérience hippomobile des « maringottes » au Mont-Saint-Michel. La reconnaissance du métier de « cocher/meneur » est une façon d’y répondre.
La seconde limite réside dans le temps passé en préparation au début et à la fin de chaque journée, et pas seulement pour garnir et dégarnir… Uranie était sortie de son écurie à 7 heures 30, pour être prête au travail vers 10h – mais un cheval gris est particulièrement salissant ! La municipalité doit prévoir les frais d’alimentation, de ferrure et de vétérinaire. Enfin, le cheval territorial s’accorde très mal aux horaires de travail classiques des fonctionnaires : il faut pouvoir le nourrir et l’abreuver tous les jours… une limite vite dépassée dans le cas d’Uranie, que son meneur a considéré comme « sienne » : le week-end, sa famille s’est montrée aux petits soins pour la jument, et il a toujours trouvé quelqu’un pour s’en occuper en période de congés.
En terme de coût, l’enquête nationale de 2012 l’a évalué à:
3 600 € en moyenne pour l’achat du cheval.
5 300 € pour chaque véhicule hippomobile.
1 500 € par an en frais de vétérinaire et de ferrure courants.
Des frais d’acquisition et de fonctionnement clairement inférieurs à ceux d’un camion.
Avec Pola, une page d’histoire se tourne…
Uranie a depuis été mise à la retraite, remplacée par Pola de Nesque, une autre jument percheronne. Au total, l’expérience hippomobile à Saint-Pierre-sur-Dives s’est poursuivie sous cinq mandats de maires différents, qui tous ont maintenu le cheval municipal comme une tradition locale. Les enfants l’adorent toujours, et Pola fait régulièrement du ramassage scolaire. La jument fait aussi des passages remarqués sur le village des Jeux Equestres Mondiaux, montrant à tous l’utilité du cheval de trait dans ces travaux municipaux.
Mais après la gloire et la mise en lumière des JEM, c’est la consternation : la mairie de Saint-Pierre-sur-Dives décide brutalement de cesser d’employer sa jument municipale à la rentrée de septembre. Le conseil municipal du 30 décide de donner Pola à « quelqu’un qui saura bien s’en occuper », et refuse même d’envisager de la garder à la retraite. Les habitants ont créé une pétition pour s’opposer à cette décision.
Du côté des autres communes, le développement des chevaux municipaux contribue à sauver l’élevage du cheval de trait, qui souffre toujours beaucoup d’après les dernières statistiques de la filière. L’enquête nationale en conclut qu’« il semble avéré que l’utilisation territoriale des chevaux peut être une alternative, ou au moins un complément à l’emploi de l’énergie mécanique au service des communes, que ce soit en milieu urbain ou dans leur périphérie. On a ici un moyen, certes modeste, mais efficace, de pérenniser les races menacées de disparition en mettant à profit les qualités physiques et comportementales du cheval dans la cité ». Les échecs, peu nombreux, sont le plus souvent le résultat d’un manque de préparation et de connaissance du cheval. Un bilan plus que positif, pour ce qui n’était à l’origine qu’une idée folle !
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Sources
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En marge du Salon de la traction équin
e, mais en totale complémentarité avec cette activité, le Haras national de Villeneuve, en partenariat avec le CFPPA de Sainte-Livrade met en place une formation CS (certificat spécialisation) utilisateur de chevaux attelés. Le métier de prestataire de services en attelage est assez récent et très varié. Il regroupe les guides touristiques en calèche, les débardeurs, les agents d’entretien d’espaces verts, les agents collecteurs de déchets, les ouvriers en maraîchage ou en vignoble… Devant l’intérêt croissant des collectivités territoriales pour l’utilisation du cheval en ville, la formation et la qualification des cochers prennent de plus en plus d’importance, gage de qualité du meneur et donc de sécurité pour tous. La durée de formation sera de 910 heures et s’articulera autour de 4 unités capitalisables : assurer l’entretien des chevaux de traction, c’est-à-dire choisir des chevaux adaptés à l’activité et maîtriser leur alimentation et leur suivi sanitaire ; utiliser les animaux de traction, les manipuler, les entraîner et mener un attelage en toute sécurité ; réaliser une activité attelage donc savoir organiser un transport de personnes ou de marchandises ; enfin analyser la gestion d’une activité attelage, le suivi comptable, l’organisation de son activité ainsi que la communication de son entreprise.
Cette formation va permettre d’obtenir un diplôme qui sera en adéquation avec les futures exigences de sécurité, car conduire un attelage en ville (par exemple) va certainement, au fil des années nécessité l’obtention d’un «permis de conduire». Pour les grands châteaux vignobles qui, eux aussi, se mettent de plus en plus à l’utilisation de la traction animale, ce sera également le gage d’une bonne connaissance et d’une certification de cette nouvelle (mais très ancienne) forme d’exploitation.
Par Luca Di Stefano.
Des jeunes en réinsertion et leurs éducateurs mènent des calèches pour lever les déchets volumineux.
Présentation du service de débarras à domicile par l’atelier hippomobile de la FOJ
(Fondation Officielle de la Jeunesse) sur la place du 150ème.
Olivier Vogelsang
«Ne soyez pas surpris lorsque vous croiserez des chevaux tractant un char sur lequel trône un lave-linge ou un canapé.» L’invitation de la commune d’Onex avait de quoi susciter la curiosité. Elle a fait mouche. Dans le parc du 150e, l’accueil des animaux et de leur attelage a subitement attiré une foule joyeuse.
Dès à présent, le mercredi, un convoi hippomobile mené par des jeunes des ateliers de la Fondation Officielle de la Jeunesse (FOJ) et leurs éducateurs vient prélever les objets encombrants au domicile des Onésiens. Pour ceux qui ne peuvent se rendre à la déchetterie mobile du samedi, la prestation coûte 80 francs, 10 francs seulement pour les personnes à l’AI ou à l’AVS. Elle offre le privilège de voir deux Comtois et un mulet tractant leur calèche sur les routes de la cité. Un ramasse crottin a été prévu, garantit-on.
Aux Evaux, ils tondent
C’est une première à Genève. Après avoir testé l’expérience dans le canton de Vaud, la FOJ a trouvé un accord avec la Commune d’Onex. «Ça tombait à pic et on est emballé!» s’enthousiasme Ruth Bänziger, conseillère administrative onésienne en charge du développement durable. Car la Municipalité était à la recherche d’un nouveau partenariat. Par le passé, l’association Partage ramassait les détritus volumineux, mais la polémique des emplois de solidarité a contraint à l’arrêt de la collaboration. En parallèle, au parc des Evaux, un projet de tonte hippomobile s’est développé depuis le mois de mai. Il est mené par la FOJ et intègre des 15 -18 ans qui rencontrent «un trou dans leur parcours de formation».
La commune et la fondation ont ainsi élaboré ce partenariat. La FOJ facture 40 000 francs par année à la Commune, mais soustrait les sommes payées par les clients. Côté social, c’est surtout une occasion unique pour trois à quatre jeunes adultes de découvrir une nouvelle activité, avec ses règles, ses contraintes et ses gratifications. «Nous n’en faisons pas des palefreniers. Mais le cheval est un moyen pour reprendre confiance, explique Cédric Bernard, directeur des ateliers à la FOJ. Des gens vont les remercier pour leur travail. Pour certains, ce sera la première fois.» Puis, le participant pourra quitter l’atelier lorsqu’un projet de formation solide aura été élaboré.
Le potentiel de la méthode
Pour Beat Kreiliger, l’éducateur spécialisé qui anime l’atelier de traction, «la méthode a un vrai potentiel. Pour travailler avec un cheval, on n’a d’autre choix que de s’adapter à l’animal. Et l’adaptation, c’est ce qui manque parfois à ces jeunes». Depuis peu, deux d’entre eux sont capables de mener l’attelage sur la route (avec encadrement). Mais tous n’atteignent pas un tel degré de responsabilité. «Environ 60% de ceux qui sont passés par l’atelier en sont sortis avec un projet professionnel.»
Une école de formation au travail sur chevaux lourds
Ce cheval de trait poitevin travaillant dans les vignes est conduit par un adhérent au club hippique de Niort.
Dans l’école de cochers au club hippique il y aura aussi celle du débardage de bois. L’étude de faisabilité est lancée. Ouverture espérée d’ici un an.
Il y pense depuis plus de 30 ans. En parle périodiquement. Cette fois, Yves Leroux, le président du renommé club hippique niortais avance une date. Une école de cochers pourrait ouvrir à Niort en septembre 2015. Il le souhaite. « Nous en sommes à l’étude de faisabilité », explique celui qui fait déjà tourner à côté de ses deux sections compétition et éducation, un centre de formation, le tout avec huit salariés dont cinq enseignants diplômés d’Etat.
« Les personnes formées trouveront du travail »
« Nous avons des contacts avec le ministère de l’Agriculture pour l’obtention des agréments indispensables aux financement des formations. Le syndicat national des cochers est demandeur. Mais il ne s’agira pas seulement d’une école de cochers. Plutôt d’une section formation au travail sur chevaux lourds. »
Yves Leroux y croit dur comme fer. Il parle de « grande aventure ». Il est vrai qu’après une quasi-disparition du travail à cheval depuis la mécanisation de l’agriculture, on voit ce dernier de plus en plus souvent réapparaître pour des tâches très spécifiques. Le plus parlant pour les Deux-Sèvriens, c’est l’exemple niortais avec ces chevaux attelés tirant les poubelles des citadins, le matin très tôt, en centre-ville. Désormais dans certaines régions de France, le cheval dit lourd est utilisé pour travailler au débardage du bois. Dans des zones non accessibles aux engins motorisés. Mieux encore, on lui réserve les labours entre les rangs de vignes des châteaux les plus prestigieux.
Yves Leroux cite la ville de Lyon et l’utilisation d’un cheval au sein des services des espaces verts. Il cite aussi « le lien social » qu’un animal peut recréer dans les cités qui en manquent. La police municipale à cheval ou encore l’utilité du cheval dans les marais.
« La demande est très forte et il n’existe que très peu de centres de formation en France. Cette formation va créer de l’emploi au centre équestre et développer de l’activité économique. Toutes les personnes formées trouveront du travail facilement. »
Du côté de la ville de Niort, Dominique Sixe, l’adjoint au maire chargé de la voirie explique qu’il n’a pas encore été sollicité et évoque le budget consacré au ramassage des poubelles avec chevaux attelés. « Nous sommes responsables de la bonne utilisation des deniers publics », précise-t-il.
Vic-Fezensac.
Des vigiles à cheval à Pentecôte à Vic
Le maire Michel Espié et Nathalie Rata devant le couple de professionnels de la sécurité./Photo DDM, G. C.
Le maire Michel Espié veut renforcer la sécurité lors de la manifestation de Pentecôte à Vic : «Je pensais à une police montée, soit de la Garde républicaine ou autres. Le problème que j’ai rencontré est dû à mon élection fin mars. Il était trop tard pour évaluer le montant». De ce fait, le maire s’est tourné vers le comité de la Foire du cheval : «J’ai rencontré Nathalie Rata qui m’a mise en contact avec des spécialistes. Nous aurons des vigiles à cheval qui surveilleront tous les alentours de Vic».
Le maire a été présenté à Sébastien Mirada et Sylvia Torrès, qui sont venus montrer leurs chevaux. Sébastien était formateur équestre à la Police nationale pendant six ans. Il est actuellement le gérant de la SARL, SAS «Technique équestre spécialisée», basée à La Sauvetat. Pour Pentecôte, il a formé deux personnels de surveillance à la monte. Sébastien ne forme que des cavaliers expérimentés de galop 4, mais également les chevaux : «Nous travaillons pour les collectivités et sommes venus découvrir les lieux». Pour ce professionnel, une équipe à cheval est nécessaire sur le terrain : «Nous avons travaillé en région parisienne, sur les matches à risque, la visite du pape à Lourdes et toutes sortes de missions où le public est important. 8 chevaux économisent 80 CRS !». La société de Sébastien loue également ses chevaux : «Cette formule à cheval lors de grandes manifestations est en train d’exploser. Tout le monde pense que cela ne se passe que dans les grandes villes, c’est une image fausse. Nous sommes appelés partout en France».
Pour le maire, une satisfaction : «Ils sont venus aujourd’hui faire un essai, et en 15 minutes, ils contournent la ville. Pendant ma campagne, j’avais dit que je ferai tout afin que les personnes âgées, qui habitent aux alentours de la commune, se sentent en sécurité et je vais tenir ma promesse».
La Dépêche du Midi
VIC-FEZENSAC VIE LOCALE
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Les chevaux de trait de Poitiers
sélectionnés aux Jeux mondiaux Trois chevaux de trait des Bois de Saint-Pierre et trois agents de la Ville participeront à la logistique des Jeux équestres mondiaux en Normandie.
Thierry Rinaud et Volcan partiront le 21 août au village des Jeux équestres mondiaux, à Caen.
Les Jeux équestres mondiaux, un peu comme les Jeux Olympiques mais en version 100% chevaux, se déroulent tous les quatre ans. Après les Etats-Unis en 2010, c’est en Normandie que se déroulera l’édition 2014, du 23 août au 7 septembre. « C’est exceptionnel que ça se déroule en France, soulignent Marie-Thérèse Pintureau, adjointe en charge des espaces verts, et Vincent Pellerin, technicien au service des espaces verts. Poitiers a donc postulé pour y participer. »
Maousse, Sultan et Volcan au coeur du village des Jeux
Mais cette participation ne se fera pas du côté de la compétition équestre (qui regroupe huit disciplines officielles, avec 1.000 chevaux). Si la Ville de Poitiers sera présente, ce sera du côté du village des Jeux, avec trois agents (Vincent Pellerin, David Bourdier et Thierry Rinaud) et trois chevaux (Maousse, Sultan et Volcan) et avec deux missions, comme le détaille Vincent Pellerin: « Nous avons été retenus pour la logistique: transport de matériel, arrosage, ramassage des déchets… que nous exécuterons avec nos chevaux de trait. Nous ferons aussi plusieurs démonstrations de tout ce que nous faisons à Poitiers avec le cheval comme source d’énergie. »
Car depuis 2004, la mairie de Poitiers a choisi de miser sur la traction animale pour diverses missions aux Bois de Saint-Pierre, développées depuis au fil des ans: ramassage des poubelles du site, tonte des plaines, ramassage du fumier, débardage, ramassage de bois de chauffage… mais aussi transport de personnes handicapées avec des groupes en équithérapie. Les chevaux de trait travaillent même en centre-ville… puisque ce sont eux qui tractent la calèche entre le parc de Blossac et la place Leclerc pendant les fêtes de fin d’année.
Chevaux expérimentés et personnel formé
« Le cheval, qui peut tracter jusqu’à 1,3 tonne, est une source d’énergie douce qui ne pollue pas et ne crée pas de nuisances: on ne salit même pas puisqu’il y a des sacs à crottin sur la carriole. Il permet aussi de créer du lien entre les agents de la Ville et le public, note Vincent Pellerin. Nous disposons de chevaux expérimentés et de matériel adapté et notre personnel est régulièrement formé, c’est pourquoi nous avons été sélectionnés pour le village des Jeux mondiaux. »
Une sélection qui a dû se mériter: Poitiers a postulé via la Commission nationale des chevaux territoriaux (qui regroupe les collectivités qui utilisent le cheval de trait), puis ses chevaux et leurs meneurs ont passé des tests de sélection aux haras nationaux de Saumur. Au total, dix villes ont été retenues pour assurer la logistique et les démonstrations au sein du village. « C’est l’occasion pour Poitiers de valoriser son savoir-faire, en faisant connaître au plus grand nombre ce qu’on fait avec les chevaux, se réjouit Marie-Thérèse Pintureau. Et peut-être que nos agents reviendront avec d’autres idées: il y a encore des marges d’évolution. »
Élisabeth Royez
HOUFFALIZE
Le cheval de trait pour l’arrosage
MailPrintSource: lavenir Jérémy RODE
Le cheval de trait est remis à l’honneur dans la ville d’Houffalize pour l’arrosage des plantes.
Le cheval de trait reprend du service à Houffalize avec l’arrosage des plantes et l’entretien du RAVeL de Bastogne à Gouvy.
Les habitants d’Houffalize et les touristes ont dû se croire quelques années en arrière en apercevant des chevaux de trait dans leur commune.
En effet, Houffalize a répondu à des appels à projets pour mettre le cheval de trait au service de la ruralité. Ainsi, l’un deux concerne l’entretien du RAVeL entre Bastogne, Houffalize et Gouvy. L’autre concerne l’arrosage des plantes à Houffalize.
L’arrosage des plantes a débuté mi-juillet et se poursuivra à raison de sept fois jusqu’à fin août.
« Cette démarche s’inscrit dans un cadre écologique, mais aussi touristique, commente Josette Deville, échevine. C’est l’occasion de remettre le cheval de trait à l’honneur, il avait été oublié depuis quelques années.»
Ainsi, Marc Guillaume (Mageret) amène un de ses chevaux pour sillonner la ville durant cinq heures et procéder à l’arrosage de 20 000 plantes.
«Mais nous n’allons pas à Saint-Roch par exemple pour le bien-être de l’animal qui tire une citerne de 1000 litres tout de même», commente Bernard Cariaux, responsable de la décoration florale de la ville.
Bernard Cariaux accompagne le cheval durant son travail ainsi que Marc Guillaume, le propriétaire afin de lui indiquer les endroits à arroser ainsi que la quantité.
Seul hic, la formation
«C’est un travail un peu inhabituel pour nos chevaux qui sont plutôt habitués à travailler dans le bois, confie-t-il. Mais les activités liées au cheval de trait se diversifient de plus en plus avec les plans mis en place par l’Europe ou la Région wallonne. De plus en plus de travaux de fauchage et débroussaillage sont à notre menu. Seul hic, la formation n’est pas toujours assurée pour les meneurs et je crois qu’il faut en tenir compte. Mais remettre le cheval de trait à l’honneur est une excellente idée. Le travail de maréchal-ferrant ou de bourrelier y est lié aussi. »
Le cheval de trait entretient aussi le RAVeL avec une barre faucheuse. Sur le RAVeL, c’est Édouard Nandrin qui se charge du fauchage avec son cheval de trait ardennais ainsi que du ramassage.
Notons qu’un subside de 10 000 euros a été alloué pour les trois communes pour trois ans.
ALPES
Où voir les chevaux qui ramassent les détritus à Grenoble ?
fait appel à des chevaux de trait pour l’arrosage des fleurs
Le projet est atypique. Guy Hibo sort deux fois par semaine son attelage pour arroser les fleurs du centre-ville. Ses deux Brabançonnes sont bien connues à la ducasse d’Ath. Avec un réservoir d’eau couvert de panneaux photovoltaïques, cet horticulteur passionné par ses chevaux de trait et trois bénévoles s’occupent des plantations.Dans le cadre de la campagne « Ath, mon pays vert », le collège communal a accepté que les fleurs de la ville soient arrosées par Guy Hibo avec ses chevaux. Le projet se concrétise aujourd’hui mais il existait déjà depuis deux ans, « Il a fallu plusieurs étapes avant que la ville accepte ce projet. J’ai moi-même trouvé le matériel et investi plus de 3000 euros. De plus, cela valorise mes chevaux et c’est aussi pour ça que le projet peut se réaliser ».Un attelage « zéro émission » Depuis début juillet et jusqu’à la mi-septembre, l’attelage sort les mardis et jeudis afin d’arroser les fleurs du centre-ville. Les déplacements sont organisés et se font à une vitesse réduite. Mais l’originalité vient surtout de cet attelage « émission zéro » qui transporte le réservoir d’eau et deux panneaux photovoltaïques, « l’idée est intéressante car on remplace des camionnettes. Il n’y a donc aucune émission de CO2, moins de bruit et cela attire les regards des passants » explique Guy Hibo. Avec trois autres bénévoles, il utilise près de 4.000 litres d’eau pour l’arrosage. Propriétaire de ces chevaux de trait, il en possède une douzaine. D’ailleurs Louise et Clarisse, ses deux Brabançonnes, tirent le chariot et ne sont pas des débutantes car elles font partie de la Ducasse d’Ath. Ce projet permet également de faire des économies comme l’explique le responsable du fleurissement de la ville, Sandro Pesce : « Cela nous permet de gagner deux jours de travail et moins de personnes doivent se charger de l’arrosage. Ça n’est donc pas négligeable ». Un projet à découvrir en images ci-contre avec le reportage de Sarah Heinderyckx. Nina Zanatta
EN NORMANDIE _ Du 23 août au 7 septembre 2014 J-62
Village du cheval de travail:
Une belle initiative co-organisée avec la Commission Nationale des Chevaux Territoriaux
Dans le cadre du « Fonds Développement Durable et Innovation », le Comité d’Organisation Normandie 2014 a fait le choix d’utiliser le cheval de travail pour assurer une partie des missions opérationnelles du Village des Jeux, comme la collecte des déchets ou l’arrosage des jardinières.
Un espace dédié, le « Village du Cheval de Travail », aura pour objectif de sensibiliser le public aux différentes missions de services que le cheval peut assurer, à la ville comme à la campagne, et des animations innovantes et pédagogiques permettront de découvrir le cheval de travail sous toutes ses coutures.
La Commission Nationale des Chevaux Territoriaux a été choisie pour assurer l’organisation de cet espace, conjointement avec le Comité d’Organisation. Cette association nationale, installée à Trouville/Mer, rassemble les 300 collectivités territoriales utilisant le cheval pour réaliser des missions de service public. L’objectif de cette association est de partager les bonnes pratiques et d’aider les collectivités demandeuses à mettre en place un service hippomobile efficient.
Petits et grands sont donc attendus sur cet espace incontournable du Village des Jeux en plein coeur de Caen du 23 août au 7 septembre !
Ramassage scolaire en calèche pour des enfants du Loir-et-Cher
Le 21 mars à 18h20 par CharenteLibre.fr (source AFP)
. PHOTO/Photo AFP SEBASTIEN BOZON Le ramassage scolaire de Villebarou, dans le Loir-et-Cher, s’effectue en calèche. Depuis le début de la semaine, un cheval mène l’équipage d’une quinzaine d’enfants jusqu’à l’école du village. « C’est bien la première fois que Lucas se lève avant l’heure pour aller à l’école! », s’enthousiasme Sébastien, son papa. Comme ses quatorze camarades, Lucas avait hâte de voir Antoine, le cheval de trait breton, passer le chercher au pied de sa maison. Tous les matins à 7H30, Antoine quitte son écurie, nouvellement aménagée située, dans une ancienne ferme du centre bourg. Sa meneuse le conduit vers un local technique où il est attelé à la calèche. L’équipage part ensuite ramasser les enfants dans les différents quartiers du village. L’initiative, appelé « Equipattes », a démarré en début de semaine. Elle fait partie « d’un projet global de développement durable sur la commune », précise le maire Jean-Claude Bordeau. « L’engorgement de voitures à l’entrée de l’école communale était devenu insupportable et dangereux. Très polluant aussi ! », explique ce dernier. « Le budget est de l’ordre de 30.000 EUR au départ, dont 5.000 EUR pour l’achat du cheval, 13.000 EUR pour la calèche, c’est beaucoup moins cher qu’un bus. Le budget annuel de réparation d’un véhicule coûte environ 10.000 EUR. Le ferrage du cheval ou le changement d’une roue de la calèche coûteront moins cher. Et il n’y a pas besoin d’essence ! », souligne Odile Lavina, adjointe au maire chargé du dossier. La majorité de la population se réjouit de l’initiative. « Quelques personnes âgées estiment que cette action est rétrograde ! Mais elles sont minoritaires », remarque Odile Lavina. Chez les enfants, elle fait l’unanimité : « On prend l’air ! Ça nous réveille avant d’aller à l’école. Et on peut caresser le cheval », apprécie Morgane, 8 ans et demi. La municipalité a recruté une meneuse d’attelage qui a passé le certificat de spécialisation « cocher » pour pouvoir mener un attelage en ville. La jeune femme s’occupe aussi des soins de l’animal. Aux côtés de la meneuse, une employée municipale fait monter les enfants qu’elles surveille ensuite. Le véhicule hippomobile interviendra également auprès des employés des espaces verts et servira aussi de taxi pour accompagner les personnes âgées au centre commercial. TAGS Insolite, Transports Scolaires
NOCELe percheron au travail !
Depuis une dizaine d’années, les chevaux territoriaux réinvestissent les villes. Nombreuses sont les communes à miser sur le percheron. Dans le Perche, c’est le désert.
Dernière mise à jour : 10/06/2014 à 17:05 Le Perche sera-t-il prêt à remettre le cheval percheron au travail, comme ici à Argentan ? photo Jean-Léo Dugast. Rondeau et Octave, un duo de percherons, participent à la collecte des déchets à Trouville-sur-Mer, dans le Calvados. L’une des premières villes de France à remettre le cheval territorial au travail. Dans la commune de Cluny (Saône-et-Loire), les chevaux de trait ont de multiples tâches : ramassage des corbeilles de villes, ramassage de journaux, magazines et verre pour personnes à mobilité réduite, transport de touristes dans la ville… A Notre-Dame-d’Oé (Indre-et-Loire), priorité est donnée au transport scolaire pour se rendre à la cantine, à l’entretien des espaces verts et de la voirie ainsi qu’à la participation aux manifestations. https://maps.google.com/maps/ms?msa=0&msid=208368852921968815088.0004d71f44fac2cb802cb&hl=fr&ie=UTF8&t=m&ll=46.792116,1.636641&spn=8.310127,12.617068&source=embed&dg=feature Afficher cheval territorial sur une carte plus grande L’utilisation du cheval territorial n’a pratiquement de chance de réussir que s’il reste compétitif au niveau économique : en fournissant le même service avec un engin motorisé, il doit être moins cher. » Spécialiste du cheval de trait, le photo-reporter Jean-Léo Dugast cite également en exemple la commune de Chaise-Dieu-du-Theil (Eure, 27) près de L’Aigle : « La commune s’est aperçue que le transport des enfants de l’école à la cantine (et inversement) lui coûtait moins cher à cheval qu’en car. Ce dernier devait parcourir 20 km pour une prestation de 2 km seulement. » L’avenir de la race En France, environ 230 communes font appel aux chevaux de trait. Que ce soit de manière permanente ou occasionnelle. Dans le Perche, c’est le néant. Verra-t-on prochainement des chevaux percherons dans une ville percheronne ? Car il en va de l’avenir de la race. Est-ce un problème de topographie ? « Pas du tout », répond Jean-Léo Dugast, spécialiste du cheval territorial, chargé d’animer un colloque sur le cheval percheron au travail, ce vendredi 13 juin. « En fonction des villes, que ce soit Mortagne-au-Perche, Bellême ou Nogent-le-Rotrou, le cheval percheron ne sera pas utilisé de la même manière. Dans certaines villes, il n’aura peut-être pas sa place pour le ramassage des déchets. A Mamers, par exemple, avec le plan et la proximité du centre hippique, il y a une utilisation qui est toute trouvée. » Une fois la décision prise, sa charge de travail doit être augmentée. « Exemple : il pourra transporter les enfants du centre aéré, l’été. Ou promener les personnes âgées d’une maison de retraite. » Ses utilisations ne manquent pas. A condition d’en avoir la volonté. « A nous de convaincre les villes» A Argentan. Photo Jean-Léo Dugast. Lionel Blanchet, président de la Société hippique percheronne de France (SHPF), installée à Nogent-le-Rotrou, attend de ce colloque « pas mal de retombées ». Le Perche. Qu’attendez-vous de ce colloque ? Lionel Blanchet. « Nous attendons des retombées au niveau déjà des collectivités locales. Madame la sous-préfète de l’Eure-et-Loir a bien joué le jeu en sollicitant les élus. C’est une journée importante, une journée clé dans le futur développement de la race. Le travail dans les villes peut être un des débouchés pour les éleveurs. » Les collectivités ont-elles intérêt à jouer le jeu ? « Maintenant que l’on parle de plus en plus de développement durable, les collectivités ont tout intérêt à y réfléchir. Certaines ont compris qu’il fallait se lancer. Des villes comme Alençon ou Nogent-le-Rotrou souhaitent aller dans cette démarche. » Faut-il rassurer les élus ? « Lors de ce colloque, des intervenants ont l’expérience de ces choses-là. Olivier Linot, par exemple, est directeur général des services de la ville de Trouville, qui a remis les chevaux percherons au travail. Président de la commission nationale des chevaux territoriaux, il apportera son expérience. » Aucun cheval percheron n’est mis au travail dans le Perche ? « Ce sont des choix qui ont été faits à des moments donnés dans une municipalité. Le principe, c’est qu’elles prennent le train en marche. Il faut le faire en ayant bien posé l’ensemble de ces choses. il faut que ce soit réfléchi. Dans l’Eure, des municipalités ont vu que ce que coûtait de faire déplacer un car scolaire, juste pour une demi-heure. Elles ont vite fait le calcul. Les parents, sceptiques, ont vu leurs enfants se retrouver à l’écart. Et ont accepter ce mode de transport. C’est une autre culture. Ce n’est pas évident de revenir en arrière. Il y a, oui, une certaine peur d’un retour en arrière. » Etes-vous optimiste ? « Il faut qu’il y en ait qui démarrent. La ville de Bellême semble intéressée. A nous de la convaincre. » Pratique. Colloque sur le cheval percheron au travail, vendredi 13 juin, de 9 heures à 13 heures, à la Maison du Parc, à Nocé. Renseignements : 02 37 52 00 43 ou 06 83 76 44 56. Nocé, 61 Cheval à Trouville. Son retour en ville, une vraie réussite
Depuis 1999, le cheval a fait son retour dans les rues de Trouville-sur-Mer. |
Il y a quinze ans, Trouville-sur-Mer mettait le cheval au travail. Aujourd’hui, de nombreuses villes s’inspirent de cette idée. Olivier Linot explique les avantages.
Coteaux d’Engraviès : le cheval pour désherberPublié le 20/05/2014 à 08:23 Le Castillonnais Oyez de Jamoune tire le soc pour désherber les vignes des coteaux d’Engraviès./ Photo DDM, Florent Raoul Le cheval fait son retour dans les vignes des coteaux d’Engraviès pour décavaillonner c’est-à-dire désherber entre les pieds de vigne. Une expérimentation pour remplacer le tracteur à la peine dans les vignes en dévers. «Allez, Oyez de Jamoune, on y va…» Le soc s’enfonce dans la terre et la fend, emportant au passage les herbes folles. Tranquillement, à la voix de Fabrice Bourrianne, le Castillonnais emporte l’attelage. Oyez de Jamoune marque le retour du cheval dans les vignes d’Ariège. Au loin, le regard porte jusqu’au Fourcat. L’image est belle. Mais on est très loin du folklore. «J’ai eu l’idée de tester le cheval pour les travaux de décavaillonnage dans les vignes pour remplacer le tracteur qui peut glisser sur les terrains en dévers» explique Thomas Piquemal. Originaire de Foix, le jeune homme, depuis trois ans aux coteaux d’Engraviès, est revenu au pays après un début de carrière entre le Minervois et la Bourgogne. Il a pu apprécier l’apport des chevaux pour ce genre d’intervention à Meursault où il a travaillé pendant cinq ans pour des vignobles très prestigieux comme Nuit Saint-Georges. «Le cheval n’est plus utilisé dans les vignobles où on passe le tracteur et où on désherbe chimiquement. Là, on revient au labour. Les herbes sont réenfouies» explique Thomas Piquemal. L’azote revient de fait dans la terre. La technique permet, selon le jeune viticulteur, de «favoriser une vie microbienne et animale plus intense dans le sol. Les raisins son beaucoup plus intéressants.» Mais cela demande plus de travail et coûte plus cher. «L’idée n’est pas de remplacer totalement le tracteur mais de faire intervenir le cheval dans les endroits les plus difficiles d’accès. On peut lui demander un travail plus précis» détaille Thomas Piquemal qui a fait appel à plusieurs chevaux : Comtois et bien sûr Castillonnais, l’une des deux races ariégeoises. Durant deux jours, les viticulteurs ont testé différents socs pour trouver le mieux adapté au terrain. «On en trouve parfois exposés dans les jardins» rapporte Thiphaine venue des Pyrénées-Orientales avec ses chevaux de trait participer à l’expérimentation. Pour les participants, «le plus dur c’est de se réapproprier les savoir-faire.»
St-Hilaire-de-Beauvoir : le cheval de trait, le retour…17/05/2014, 09 h 00″La plus noble des conquêtes que l’homme ait jamais faite est celle de ce fougueux cheval (…) » – Buffon. (J.Gil) C’était un dimanche de mai, dans la commune voisine de Montaud, près du château de Montlaur… L’image était d’une trop grande rareté, voire exceptionnelle, pour ne pas la fixer… et la commenter. Un cheval de trait et son maître en plein labeur, en train de retourner de la luzerne… Un tableau d’une étonnante beauté, des plus bucoliques et nous ramenant soudain à des temps révolus, quand le travail des champs allait au pas des saisons, lorsqu’à l’odeur des herbes, fraîchement coupées, se mêlaient l’âcre sueur des hommes et des bêtes. « La plus noble des conquêtes que l’homme ait jamais faite est celle de ce fougueux cheval (…) » – Buffon. (J.Gil) Une occasion inespérée pour évoquer, très succinctement, la place que tenait autrefois les chevaux de trait dans le monde rural – « Cette plus belle conquête de l’homme », disait, en d’autres termes, Buffon – et nous replongeant ainsi bien en deçà des années 60, époque charnière où la mécanisation bouleverse radicalement le monde agricole. Auparavant, les agriculteurs vivaient et travaillaient selon des principes ancestraux, certes en intégrant au fur et à mesure les nouveaux apports d’un progrès constamment en marche, mais en assumant un mode, des habitudes de vie, dictés par les impératifs que les moyens et les difficultés du moment leur imposaient. Ainsi, animaux de ferme, d’élevage (compléments nécessaires), et bêtes de somme ou de trait exigeaient une totale dépendance. Notamment les chevaux qui réclamaient une attention particulière : il fallait les nourrir, les abreuver plusieurs fois par jour et tout au long de la semaine ; il fallait alimenter les greniers à foin, veiller à la propreté de des litières. Choses fort astreignantes, d’autant plus que l’écurie, bien souvent, se trouvait éloignée de l’habitation principale. Le cheval au cœur des préoccupations familiales ? Oui. Et lorsque l’irrémédiable arrivait, à la suite d’une maladie ou d’une trop grande vieillesse, cette disparition entraînait, certes, une importante perte économique, mais aussi était vécue comme un véritable drame. Un petit recensement effectué en 1934, dans la commune de Saint-Hilaire, est très éloquent à propos de leur nombre entre les deux guerres et fait état de 37 chevaux répartis sur 25 propriétaires ! Plus révélateur, et concernant cette fois tout le département de l’Hérault : en 1929, 27 611 chevaux de traits et assimilés sont dénombrés, – plus 1 044 employés par des commerçants !
Saint-Ouen-de-PontcheuilMoulin Amour : vers la reconstitution d’un écosystème uniqueLe moulin Amour se pare régulièrement des couleurs d’antan. La semaine dernière, des chevaux de trait étaient de retour pour un travail bien particulier…
Dernière mise à jour : 30/04/2014 à 16:38 Imprimer Email Les chevaux de trait au travail. Le site du moulin Amour est géré par l’AVPN. Une association qui porte bien son nom : association pour la valorisation du patrimoine normand. Comme le rappelle régulièrement son président Jean-François Rivart, « Nous ne devrions pas parler DU patrimoine mais DES patrimoines ». Outre le moulin du XIXe siècle qui a été magnifiquement restauré par les bénévoles de l’association, il existait autour de celui-ci une faune et une flore rares que l’équipe de l’AVPN, aidée par ses nombreux partenaires, tient absolument à retrouver. Un peu d’histoire… Dès 1888, un botaniste M. Coquerel parlait déjà d’une « florule » (petite flore) de la vallée de l’Oison. Il avait alors recensé plus de 600 espèces de plantes, dont 24 orchidées sauvages et 6 saules différents ! La partie en aval du moulin était une prairie humide propice à l’expansion des crues de l’Oison. En 1970, cet espace avait été planté de 165 peupliers. Cette peupleraie a malheureusement limité la flore au sol, par étouffement ou libération de toxines par le biais des feuilles de peuplier, et le gui a proliféré. On a constaté une perte abusive d’eau par évapotranspiration des peupliers (700 l par jour et par arbre, soit 116 000 l par jour pour l’ensemble de la peupleraie !) Des chevaux et des ânes pour le retour de la flore d’antan La peupleraie a donc été abattue définitivement et le site a retrouvé son aspect d’origine. En restaurant cette zone humide, l’AVPN participe à la politique nationale de préservation des zones humides, zones qui jouent un rôle primordial dans la gestion des ressources en eau. Le conseil général de l’Eure soutient cette action. Il avait notamment financé un programme de pâturage par deux chevaux Konick polski au cours de l’hiver 2004 en partenariat avec le conservatoire des sites naturels de Haute-Normandie. Ces chevaux rustiques ont mangé les herbes et les repousses de peupliers que d’autres espèces auraient boudées. Fin 2004, des espèces rares de plantes faisaient déjà leur réapparition. Le populage des marais et plusieurs espèces d’orchidées sauvages accrochent désormais le regard des visiteurs, et dès le début de l’été, la prairie humide se pare d’une multitude de reines des prés au doux parfum d’amande. L’AVPN a continué d’œuvrer dans ce sens et elle invite régulièrement les ânes de la ferme du Mathou (Thuit-Simer) à venir se régaler sur le site du moulin. La main de l’homme fignole le travail de la nature À chaque fin de saison, après le passage des ânes de Nicolas Saraval, les employés de l’association procèdent à un fauchage massif de la zone humide. Cette année, ces charmants équidés ont été moins gourmands que d’habitude, laissant une végétation importante sur pied. Le fauchage s’est donc avéré plus que nécessaire, et a laissé une grande quantité de déchets verts au sol. Bruno Buttard, partenaire régulier de l’AVPN, et Sylvie Devigne – qui vient de monter sa structure au Gros-Theil « aux coul’Eure du cheval » – ont été invités au moulin avec leurs chevaux. Ils sont d’abord passés avec une ratelle attelée à un cheval pour réaliser des andains – bande continue de fourrage laissée sur le sol – afin de faciliter l’exportation des déchets de coupe. Ceux-ci ont été emportés par un 2e cheval et une charrette. Cette opération a été menée avec les bénévoles de l’association en renfort dans le but d’éviter d’enrichir le milieu. 27370 Saint-Ouen-de-Pontcheuil
AMER
des chevaux Boulonnais ont défriché le terrain de la future maison du cheval
Qui était mieux placé pour défricher le terrain de la future maison du cheval Boulonnais que… des chevaux Boulonnais ? Brigitte et Dominique Forêt, deux débardeurs professionnels qui opèrent à l’aide d’un attelage de chevaux Boulonnais et Trait du Nord, ont fait place nette en abattant quelques 80 peupliers. Cette utilisation de la traction animale a permis de préserver les prairies naturelles qui entourent la ferme de la Suze. La communauté de communes de Desvres-Samer a acquis cette ferme, à Samer, domaine assez vaste et entouré de prairies bocagères favorables à l’accueil des équidés, pour y ériger la maison du cheval Boulonnais. La communauté de communes a défini un programme d’aménagement paysager en partenariat avec le Syndicat hippique boulonnais et le Parc naturel des caps et marais d’opale. Les travaux de réhabilitation de la ferme sont programmés pour 2015. En attendant, un reboisement est prévu avec notamment la plantation l’hiver prochain de 4500 pieds de haie champêtre. Ouverture prévue en 2015 La maison du cheval Boulonnais doit ouvrir en 2015. Elle comprendra un centre de ressources, d’ingénierie et de recherche, un pôle d’animation, des services à l’élevage et à la reproduction (suivi des poulinières…) en lien avec des professionnels habilités, un centre de valorisation des jeunes chevaux afin de favoriser leur mise en marché pour le service des collectivités et des entreprises mais aussi le loisir et la compétition, une formation au métier de meneur professionnel en lien avec un organisme de formation habilité, un accueil et un accompagnement d’entreprises de la filière cheval (avec une place particulière pour celles liées à l’économie sociale et solidaire, dont l’action est axée sur l’insertion des personnes en difficulté sociale ou en situation de handicap). Village du cheval. Les Jeux équestres avant l’heure à Argentan
Le centre équestre La Cravache de Sévigny proposera des animations équestres. | Archives Ouest-FranceFacebook14 Twitter2 Google+ Achetez votre journal numériqueLa Ville a décidé d’encourager les Argentanais à s’impliquer dans les Jeux équestres mondiaux. Toute la semaine, un Village du cheval va prendre place sur le champ-de-foire.
Dès lundi 12 et jusqu’à dimanche prochain, le champ-de-foire se transforme en Village du cheval. Toute la semaine, six centres équestres proposeront des animations avec une quarantaine de chevaux, et une dizaine de stands sera installée : lycée agricole de Sées, mais aussi des artisans, maréchal-ferrant, palefrenier, vétérinaire… Des activités ludiques sont prévues pour les plus jeunes et les scolaires.L’occasion de rappeler aux Argentanais que dans moins de quatre mois, les Jeux équestres mondiaux seront à leur porte et d’insister sur l’excellence et les nombreux débouchés de la filière équine ornaise.Du lundi 12 au dimanche 18 mai, de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h en semaine, et de 14 h à 18 h le week-end, sur le champ de foire à Argentan. Gratuit.
Renseignements à la Maison du citoyen au 02 33 36 85 84.
MAMERS
Le tour du monde en percherons avec Jean-Léo-Dugast
Ces quatre dernières années, Jean-Léo Dugast a parcouru le monde à la découverte de ces passionnés de chevaux de trait qu’il présente dans un livre tout en couleurs.
Dernière mise à jour : 05/05/2014 à 12:32 Débardage en France, activité viticole en Afrique du Sud, courses tractées au Japon, concours de dressage aux Etats-Unis… « Le cheval de trait a eu un passé mondial. Il s’est exporté à travers le monde par dizaine de milliers, entre 1870 et 1914. » Dans Cheval percheron, cheval du monde, le photo-reporter mamertin, spécialisé dans le cheval percheron et la traction animale, nous emmène aux quatre coins du monde. Ce cheval de trait continue à avoir une destination internationale : des Etats-Unis au Japon, en passant par la Roumanie, la Russie ou encore l’Afrique du Sud.
Le modèle américain Plus grand, le percheron américain a gardé son encolure rouée, massive, avec une forte capacité thoracique. Forte de plusieurs centaines de personnes, la communauté amish l’utilise en agriculture.
Au total, les fermes peuvent compter sur une vingtaine de chevaux.
Quelques dizaines de milliers de ces équidés vivent au pays de l’Oncle Sam. Trois fois plus qu’en France, qui est quand même le berceau de la race. « Les Américains, rapporte le photo-reporter, ont développé un cheval de show avec des attelages de prestige. Avec un système économique privé qui fonctionne. »
Ce modèle tend à être reproduit en France. « Depuis le 1er janvier 2014, l’Etat a pratiquement retiré les aides aux chevaux de trait. Nous pouvons nous aussi aller vers le système d’entreprise privée. Nous sommes, réfléchit Jean-Léo Dugast, à une extraordinaire période charnière : après des années d’assistanat, nous passons brutalement à une période où chacun doit se prendre en charge. »
L’avenir du percheron en dépend : le nombre de naissances (actuellement 1 200 par an) risque de baisser si rien n’est fait ; il est passé à une centaine pour le boulonnais, autre cheval de trait.
Au Japon
Au pays du Soleil Levant, les paris sont rois. Les Japonais misent, entre autres, sur les courses de Banei immortalisées par Jean-Léo Dugast.
Sur une piste en sable de 200 mètres de long, les chevaux tirent des chariots lestés de 500 à 700 kg. Pure race, croisé avec un cheval américain pour lui donner de la puissance ou avec un cheval breton, le percheron a la cote. Dans le Sud, les chevaux en fin de course sont destinés à la boucherie.
En Afrique du Sud
A la pointe du continent africain, outre l’élevage (à la frontière du Lezotho, sur une ferme de 3 800 hectares), l’équitation a transformé l’équidé, léger et de petite taille. « Récemment, poursuit Jean-Léo,
les Sud-Africains ont importé des chevaux de trait, ce qui a ravivé le milieu percheron qui avait tendance à somnoler. Aux portes du Cap, le percheron est utilisé dans le domaine des vignes. »
La Garde Républicaine
Plus près de chez nous, deux percherons (l’un sarthois, l’autre eurélien) ont en cours d’intégration à la Garde Républicaine. Ils devraient remplacer les deux timbaliers et pourraient défiler sur les Champs-Elysées à la cérémonie du 14-Juillet.
Pratique. Cheval percheron, cheval du monde, 132 pages, format carré, tout en couleur, 25 euros.
Ecologie à Couëron. Le cheval de trait, outil d’avenir à énergie douce
Couëron – 16 Mars
Dans le but d’implanter 3 500 fraisiers, le chantier de maraîchage de l’association d’insertion Ocean a fait appel à Matthieu Le Breton et à son cheval. | Ouest-France
Dans le but d’implanter 3 500 fraisiers sur une parcelle de 1 500 m² et suite à un hiver pluvieux, un chantier de maraîchage utilise un cheval de labour.
L’association d’insertion Ocean, au Mortier-des-Noues, a fait appel au paysan prestataire en traction animal, Matthieu Le Breton (1), pour son labourage. « Un trait Breton de six ans, soit 850 kg pour Ucrin, est toujours plus léger qu’un tracteur de 2,5 à 3,5 tonnes. Ce labour, à énergie douce, ne tasse pas le sol, d’où un meilleur enracinement. Il permet un travail ultra-précis, positionné derrière l’animal, notamment pour la côte spécifique des buttes de fraisiers », explique François Larmet, encadrant du chantier. Le cheval vient ici en complément. C’est une autre approche de l’agriculture pour de petites surfaces, « une autre motivation de travail aussi, par une approche douce, pour les douze personnes du chantier, le cheval apportant également un rythme ». Ce nouveau volet social pour le chantier d’insertion « peut se révéler un outil d’avenir », comme le souligne Matthieu Le Breton. Cette réalisation vient tout naturellement conforter le label bio AB du chantier obtenu en septembre 2013, pour ses quatre hectares Depuis novembre, chaque mercredi, de 17 h à 19 h, est proposé au public un « marché 100 % bio. Il devrait prochainement ouvrir le vendredi soir. Quant aux fraisiers, ils sont destinés à la cueillette par le public, les vendredis et mercredis après-midi », indiquent François Larmet et AurélieThomas, stagiaire en éducation et développement durable. (1) Matthieu Le Breton, La Garnache. 06 80 26 20 79. En partenariat avec le Groupement d’agriculteurs biologiques 44 (Gab 44).
Samedi 15 mars 2014 07:01
Insolite à Equemauville : Le cheval de trait surpasse la machine en forêt …
Dans le bois du Breuil, une entreprise de débardage travaille uniquement avec des chevaux, dans des endroits où les engins classiques ne peuvent pas accéder.
Depuis plusieurs semaines, Ouragan et Vegan, les deux chevaux ardennais et percheron débardent de longs troncs d’arbres fraîchement abattus dans le bois du Breuil, situé sur la rive Sud de l’estuaire de la Seine, non loin d’Honfleur. « Un chantier comme celui-là est peu courant, c’est une première dans le Calvados, explique François Marchelot, de Calvados littoral. Ce travail est nécessaire pour assurer la sécurité des biens et des personnes, pour stabiliser le boisement, et permettre aux essences variées (châtaignier, chêne, hêtre, frêne, bouleau) de se développer. On abat certains arbres, vieux et gros, qui font de l’ombre aux plus petits. » Après cinq semaines de chantier, 292 arbres seront tombés sur une parcelle de 4 ha, l’équivalent de 290 m3 de bois (450 stères).
« Le cheval valorise la parcelle », affirme un des stagiaires.Quatre chevaux et 11 stagiaires du lycée viticole d’Amboise sont venus travailler la vigne du Clos de Rougemont, tout en douceur.
Le Clos de Rougemont n’est décidément pas une vigne comme les autres. D’abord, parce que le terrain, situé à Sainte-Radegonde, est propriété municipale. Ensuite, parce que le site est exceptionnel, surplombant Marmoutier. Mais aussi parce que Christophe Vigneau, le viticulteur qui l’exploite, la travaille depuis toujours en biodynamie. « La vigne a été plantée en 1995, rappelle-t-il, et depuis, jamais elle n’a connu de traitement chimique. » Alors pour lui, faire travailler la parcelle par des chevaux attelés sonnait comme une évidence : « Imaginez que pas une goutte de gazole ne viendra polluer ce terrain », se réjouit-il. « La terre revit » Lundi et mardi, un groupe de 11 stagiaires du lycée viticole d’Amboise est venu parfaire sa formation, en situation, sur l’hectare et demi du Clos de Rougemont, sous la houlette de deux formateurs, Philippe Chigard et Estelle Mulowsky.
Pour Christophe Vigneau, le travail du cheval offre de nombreux avantages : « Ça ne tasse pas le sol comme les roues d’un tracteur ; cela donne un travail soigné, doux, ça décompacte. » Philippe Chigard enchérit : « Le résultat ne se fait pas attendre : on constate le retour des vers de terre, des coccinelles. La terre revit. » Les stagiaires, eux, sont des passionnés. De chevaux, certes, mais aussi de travail de la terre, et de la vigne en particulier. « L’un ne peut aller sans l’autre, constate Estelle Mulowsky. Il ne suffit pas d’aimer les chevaux. Ici, les stagiaires constatent que leurs efforts servent à quelque chose. » Car mener un attelage dans les rangs de vigne est tout sauf une partie de plaisir, comme le résument Sébastien et Michaël : « Le soir, on en a plein les bras, mais on est heureux du résultat. » Quatre chevaux étaient à l’œuvre ces deux jours à Rougemont : des comtois, percherons ou auxois. Et ça non plus, ce n’est pas anodin, puisque la race auxoise, en voie d’extinction, pourrait être sauvée par le renouveau du travail de la vigne. Au Clos de Rougemont, Christophe Vigneau produit 7.000 à 8.000 bouteilles par an, et il verse un loyer de 800 bouteilles à la Ville de Tours.
Daniel Pépin
La collecte de déchets verts à Cheval revient à Saint-Prix
Rédigé le 6/03/2014 – 0 Commentaires
La collecte de déchets verts à Cheval à Saint-Prix revient du 3 mars au 3 décembre pour une nouvelle édition. Cette collecte mise en place par la mairie de Saint-Prix a comme objectif le ramassage des tontes, des désherbages des feuillages, des haies ou autres branchages.Habituellement incinérés ou jetés à la décharge, elle permet le recyclage de ces déchets et aide l’environnement. Et ce tout en se promenant au plaisir, dans une calèche tirée par des chevaux. La collecte 2010 avait permis de composter plus de 1625 tonnes de déchets végétaux, pour une diminution des ordures ménagères de 29,5 %. En plus d’agir pour le bien de la nature valdoisienne, la mairie de Saint-Prix veut redonner au cheval une place urbaine concrète. Cet événement est organisé en partenariat avec l’entreprise « Les calèches de Versailles » et le syndicat Émeraude.
Pendant quinze jours, onze adultes en formation professionnelle apprennent le travail dans les vignes tandis que les viticulteurs testent ce travail mécanique remis au goût du jour.
Onze stagiaires du lycée agricole d’Amboise (37) travaillent trois hectares de vignes à cheval. Une expérience pour les apprentis et les viticulteurs.
Cliquetis mécanique, injonctions données « marche, gauche, stop ! ». Hier, peu avant midi, les attelages, un cheval accompagné de deux stagiaires parcouraient en rythme l’une des parcelles de vignes de Thoré-la-Rochette. Une première en Vendômois due à la rencontre de trois acteurs. «J’ai d’abord eu l’occasion de rencontrer Estelle Mulowski, l’une des deux formatrices en 2012 et nous avons échangé sur les chevaux et le travail dans les vignes », explique Solène Pinvidic, présidente de la maison du vin à Thoré. Son mari est par ailleurs viticulteur, les discussions se sont donc engagées avec Estelle et Philippe Chigard, responsable de la formation délivrant le certificat de spécialisation (CS) « utilisateurs de chevaux attelés » (*). « C’est la troisième année que la formation a lieu au lycée professionnel d’Amboise. L’idée c’est que les stagiaires de la formation se baladent un peu partout pour faire voir cette technique. » La pratique du travail dans les vignes avec les chevaux a récemment été revalorisée. Philippe Chigard a lancé son activité de prestataire il y a six ans. « Les viticulteurs se rendent compte qu’ils peuvent, avec cela, mieux valoriser leur vin, mieux le vendre aussi. »« Abandonner le tracteur » L’initiative a fonctionné, ils sont maintenant six à faire appel à des professionnels de l’attelage. Une pratique qui se répand dans toute la France. « Aujourd’hui, nous sommes les seuls à proposer une formation longue sur la vigne et nos stagiaires sont recrutés un peu partout. » À Thoré, sept chevaux et leurs meneurs vont travailler trois hectares de vignes appartenant à Pascal Creuzet et Patrice Colin. «L’idée, notamment sur l’une des parcelles de vieilles vignes de pineau d’Aunis, c’est d’abandonner complètement le tracteur, défend Solène Pinvidic. J’ai moi-même été conseillère à la chambre d’agriculture, j’ai donc envie de montrer les bienfaits de ce travail, au niveau agronomique ou sur la qualité du vin. » Pendant deux semaines, les rangs de vignes vont être considérablement travaillés. «Il y a plusieurs passages dans chaque rang, précise Philippe Chigard. C’est pour permettre aux stagiaires de maîtriser tous les outils qui s’utilisent sur différentes périodes : le décavaillonnage, le débutage, le chaussage, le griffage et le sous-solage. » Le réseau se met en place, ainsi, ce mercredi, chevaux et meneurs seront à Trôo, chez un viticulteur en cours d’installation, anciens élèves au lycée d’Amboise en commercialisation du vin. (*) Formation adulte de sept mois, elle ouvre dès à présent ses candidatures 2014-2015 : P. Chigard 06.63.80.45.65 ou lycée d’Amboise 02.47.13.35.61.
Un fort que les Bisontins connaissent bien. C’est là que sont formés les instituteurs à l’Institut Universitaire de Formation des Maîtres (IUFM).Ce matin, un étrange cortège a envahi le fort. Deux chevaux comtois sont chargés de débarder branches et troncs d’arbres.Après la tonte et le ramassage des déchets du Parc de la Gare d’eau, le cheval est apparu comme la solution plus adaptée et la plus respectueuse pour ce site classé à l’UNESCO.Le site du Fort Griffon est sensible. Les engins motorisés habituellement utilisés pour les débardages ne sont pas adaptés.La traction animale permet d’éviter les vibrations et de préserver les particularités topographiques (terrasses, butes…) et architecturales (tunnels, voûtes).
Voir la vidéo
Ici on débarde à cheval
Reportage : Frédéric Buridant et Fabienne Le Moing
Quand le cheval remplace la machine à Lausanne
VAUD-publié le 4 mars 2014-modifié le 4 mars 2014 à 19 h 12 min
Le service des parcs et domaines de la Ville de Lausanne mène une opération de débardage de bois abattu. Pour ce faire, des chevaux travaillent avec l’Homme, non pas des machines.
Benoit Breton est spécialiste en débardage. Jusqu’à mercredi, les curieux peuvent le voir à l’œuvre avec ses deux chevaux de trait belges, Chaline et Maquis.
Des chevaux et des hommes. Voilà ce que les promeneurs peuvent observer, jusqu’à mercredi au Parc du Bourget de Vidy à Lausanne. Il s’agit d’une opération de débardage du bois abattu par le biais de chevaux de trait et non pas de machines. Outre l’impact écologique, la démarche financée par les fonds du développement durable de la Ville de Lausanne vise aussi à favoriser l’échange avec le public. Benoit Breton est spécialiste en débardage équestre, il nous parle de la force de cette technique et de la relation à ses bêtes:
Le renouveau de la traction animale au Salon de l’agriculture
Vous pensez que la traction animale est dépassée, définitivement supplantée par la motorisation ? Que nenni ! Petit à petit, le cheval fait son retour dans les champs et en ville, tractant des machines qui allient tradition et modernité. Certaines ont été présentées au Salon de l’agriculture.
Très présent dans les campagnes il y a encore cinquante ans pour les travaux des champs, le cheval a peu à peu disparu du paysage agricole français, remplacé par les tracteurs. Et pourtant, au niveau mondial, un tiers des paysans utilisent encore la traction animale et seuls 3% bénéficient de la motorisation (chiffres FAO). Face aux enjeux environementaux et pétroliers, l’énergie animale est loin d’être dépassée.Certains l’ont compris bien avant d’autres et militent depuis des années pour que l’animal et notamment le cheval redevienne un partenaire de travail, en ville, en forêt comme en agriculture. Jean-Louis Cannelle est de ceux là. Pour défendre ses idées, cet éleveur de chevaux de trait Comtois, installé à Villers-sous-Chalamont dans le Doubs, a aussi créé le Centre européen de ressources et de recherches en traction animale. Son but : concevoir des outils qui s’adaptent au mieux à ce que Jean-Louis appelle une traction animale « moderne ». Explications avec à la clé un cas concret.
La plupart du temps, les concepteurs de nouveaux matériels se sont inspirés de ce qui existait déjà pour l’améliorer, en prenant en compte le confort de l’animal, du meneur mais aussi les coûts. Exemple avec cette petite charrue tirée par une ânesse. Traditionnelle dans sa forme, elle est pourtant très moderne en ce qui concerne les réglages et parce qu’on peut y ajouter d’autres outils.
Autre exemple : cette benne basculante utilisée pour le ramassage des ordures sur les plages de Sciez-sur-Léman. Un « petit » outil qui permet de charger tout de même une tonne de déchets tout en ne nécessitant qu’un conducteur et un cheval qui lui, ne détériore et ne pollue pas les plages.
« On n’a jamais vu un enfant caresser une tondeuse »
Aujourd’hui, de plus en plus, des municipalités et des sociétés d’entretien d’espaces verts font le choix de la traction animale pour effectuer certains travaux. Une tendance encore trop timide mais bien réelle. Aujourd’hui, l’énergie animale est prise au sérieux, après des années de dédain des pouvoirs publics et même des milieux agricoles comme en témoigne Jean-Louis Cannelle. Pour lui, l’animal a toute sa place dans nos villes où il crée du « lien social ».
La Une | Samedi 22 février 2014 | Dernière mise à jour 23:25
Les arbres abattus dans cette forêt de pente, située aux portes de la ville, sont dégagés à l’aide de deux chevaux.
1/16Sur les hauts d’Yverdon, deux chevaux réalisent le travail de débardage dans la forêt de la la Côte de Vermont. Olivier Allenspach
Depuis mercredi matin, deux Traits belges s’affairent dans la forêt de la la Côte de Vermont à Yverdon-les-Bains. Volonté politique de la Ville, l’important travail de débardage qui doit y être conduit est réalisé par deux chevaux. «D’abord ils ramènent à tour de rôle les troncs sur le chemin, au pied de la pente, explique Benoît Breton. Puis, ensemble et avec l’aide d’un palonnier, ils les conduisent plus loin, où j’entrepose ces billes façonnées.» Le patron de Cheval-Environnement, une entreprise de Bretonnière, guide ses bêtes à la voix. Uniquement. «Ils n’ont pas de mors, ça facilite la relation de confiance, très importante au vu des terrains dans lesquels elles évoluent.» Financé par le fond Agenda 21 de la Ville, le recours à cette méthode ancienne permet de minimiser l’impact sur l’environnement. «Et puis, dans ces bois situés à proximité des habitations, cette méthode permet de tendre vers une cohabitation plus harmonieuse entre les activités forestières et les riverains», conclut Philippe Perey, garde forestier du triage Yverdon-Yvonand dont dépend ce bois.(24 heures)
LE PARISIEN
LA VILLE D’ EVRY
les chevaux policiers arrivent en ville
Julien Heyligen | Publié le 13 févr. 2014, 07h00
Evry, mercredi.Ces cavaliers officient d’habitude à la base de loisirs de Draveil, mais avec l’hiver et la baisse d’activité, ils ont été affectés dans la commune trois après-midi par semaine. (LP/J.H.)
Un renfort de poids pour les forces de l’ordre à Evry (Essonne). Depuis ce mercredi, Romeo et Ravene, deux chevaux de race cob normand, baladent leurs 700 kg de muscles et leur force tranquille dans la ville. Jusqu’au retour des beaux jours, ils… (article non paru dans son intégralité, mais cela vous permets d’avoir une information supplémentaire sur cette nouvelle mise enlace)
LA COMMUNE DE VIRE
Merci à Jérôme pour cet envoi Jérôme qui sera également parti de notre équipe lors des prochains JEM
LA REPUBLIQUE
PAU
les chevaux, rois du débardage au bois de Bastard
Par M.D.
Publié le 23/01/2014 à 18h14 Mise à jour : 24/01/2014 à 19h17
Dressées spécifiquement et en condition physique excellente, ces deux juments Trait du Nord attendent patiemment les ordres du débardeur. (Ascencion Torrent )
Sous le soleil ou dans la grisaille et la pluie froide, chevaux et bœufs travaillent dur dans la forêt domaniale de Bastard. Imperturbables amis de l’homme. Patients. Ne répondant qu’aux ordres du débardeur. « Le cheval se justifie ici car dans cette forêt domaniale, très fréquentée par le public, les engins sont interdits » raconte Frédéric Fardoux, de la société Ecosylva, spécialisée dans le travail forestier et le travail du sol en traction animale, dont le siège est à Saint-Martial, près de Langon, en Gironde. Depuis le début des années 2000, les chevaux sont rois à Bastard. L’objectif de ce travail et débardage à traction animale est « d’arriver à réensemencer les parcelles naturellement » explique Hubert Pauly, ingénieur à l’ONF. Selon l’âge du peuplement, différentes coupes sont effectuées: des coupes d’éclaircies pour les bois les plus jeunes; des coupes de régénération pour les plus âgés. Selon un plan de gestion Labellisée espace naturel sensible, la forêt de Bastard bénéficie « d’une sylviculture particulière. Nous gardons certains îlots de vieillissement de façon à obtenir des vieux à très vieux, de plus de 200 ans. Et certains îlots, qui ne sont pas coupés, sont laissés sur place. Ils servent de refuge pour certains insectes, oiseaux ou chauves-souris » poursuit l’ingénieur forestier.
Quimper
Un cheval de trait breton pour nettoyer
les bois de la ville.
La tempête Dirk du 24 décembre dernier
a occasionné de nombreux dégâts dans les bois
de Quimper.
Le nettoyage de ces bois est en cours grâce
à l’aide de chevaux de trait breton.
Dernière mise à jour : 31/01/2014 à 18:03
Membre de notre Commission Nationale,
Jean-Jacques SEITE, fera parti de notre team
« JEM, Les chevaux territoriaux »
Les jardiniers et élagueurs de la ville sont intervenus dès le lendemain de la tempête mais il restait encore de nombreux lieux à sécuriser dans les bois du Rozolen, Kerlaéron, Keradennec, Stang Zu, Kermoysan et Kergestin.
Les chevaux abîment moins le sol que le tracteur et permettent également d’enlever les plantes invasives.
Pour parfaire ce travail dans des zones souvent difficiles d’accès, la Ville fait appel à des chevaux de trait breton. Robustes et rapides, ils enlèvent les troncs tombés à terre ou accrochés dans les autres arbres et qui pourraient être dangereux ou gêner le passage des promeneurs. « De plus, ils abîment moins le sol que le tracteur et permettent également d’enlever les plantes invasives, comme le laurier palme », indique-t-on au service du paysage et des jardins de la Ville.
Rapide et efficace
Contrairement au tracteur, le cheval de trait passe pratiquement partout et son impact est nettement moindre sur le sol. Pouvant déplacer de grands arbres à terre ou tirer des troncs de plusieurs centaines de kilos, il travaille rapidement et convient parfaitement à cette tâche, assure le service. Comme au printemps dernier où ils avaient déjà montré tout leur savoir-faire en matière d’arrachage de plantes invasives, ce sont les chevaux de l’entreprise Seite, basée à Plouigneau, qui ont opéré dans le bois de Kerjestin, faisant une démonstration de leur travail devant une classe du lycée d’enseignement technologique agricole et aquacole de Bréhoulou.
Un reportage bientôt sur France 3
Ces opérations d’arrachage en traction animale sont complétées par une intervention manuelle réalisée par la structure d’insertion professionnelle Objectif emploi solidarité. A noter qu’un reportage sur ce sujet sera prochainement diffusé sur France 3 Iroise.
Publié le 23/01/2014 à 18h14 Mise à jour : 24/01/2014 à 19h17
Dressées spécifiquement et en condition physique excellente, ces deux juments Trait du Nord attendent patiemment les ordres du débardeur. (Ascencion Torrent )
Sous le soleil ou dans la grisaille et la pluie froide, chevaux et bœufs travaillent dur dans la forêt domaniale de Bastard. Imperturbables amis de l’homme. Patients. Ne répondant qu’aux ordres du débardeur. « Le cheval se justifie ici car dans cette forêt domaniale, très fréquentée par le public, les engins sont interdits » raconte Frédéric Fardoux, de la société Ecosylva, spécialisée dans le travail forestier et le travail du sol en traction animale, dont le siège est à Saint-Martial, près de Langon, en Gironde. Depuis le début des années 2000, les chevaux sont rois à Bastard. L’objectif de ce travail et débardage à traction animale est « d’arriver à réensemencer les parcelles naturellement » explique Hubert Pauly, ingénieur à l’ONF. Selon l’âge du peuplement, différentes coupes sont effectuées: des coupes d’éclaircies pour les bois les plus jeunes; des coupes de régénération pour les plus âgés. Selon un plan de gestion Labellisée espace naturel sensible, la forêt de Bastard bénéficie « d’une sylviculture particulière. Nous gardons certains îlots de vieillissement de façon à obtenir des vieux à très vieux, de plus de 200 ans. Et certains îlots, qui ne sont pas coupés, sont laissés sur place. Ils servent de refuge pour certains insectes, oiseaux ou chauves-souris » poursuit l’ingénieur forestier.
Débardage.
Au site des Coux à La Roche,
les chevaux déblaient les arbres
La Roche-sur-Yon – 24 Décembre
Quatre chevaux évacuent les arbres abattus | mathilde leclerc
Pour évacuer 750 peupliers du site des Coux, la Ville a opté pour le débardage à cheval. Une ancienne méthode, écologique, qui devrait perdurer.
De mi-septembre à mi-novembre, 750 arbres de la peupleraie des Coux ont été abattus à La Roche-sur-Yon. Puis ont ensuite été évacués par quatre chevaux de l’entreprise Longs Crins.
Technique écologique
La méthode, ancestrale, est utilisée de temps à autre pour entretenir le bord des rivières yonnaises. Mais là, le projet était d’une plus grosse envergure. « Pari réussi », se félicite Raphaël Bedhomme, paysagiste à la ville. Si cette technique a convaincu la ville, c’est, entre autres, pour » son respect de l’environnement. Les machines détruisent le ras de sol quand le cheval ne l’abîme pas. » La Région a pris en charge 80 % des 50 000 € du coût global. La Ville, de son côté, a réussi à rentabiliser son investissement en revendant les plaquettes de bois issues des 1 800 m3 coupés. Satisfaite, elle souhaite pérenniser cette opération de débardage à cheval sur d’autres sites de La Roche-sur-Yon.
Une manière originale de fêter son départ en retraite! Dernière tournée à cheval pour un facteur de Brest ce matin. A 58 ans ce cavalier amateur va pouvoir se consacrer à sa passion, la rando équestre…
C’est sous une pluie battante que Lucien Roudaut a fait sa dernière tournée avec Ecu, son cheval, dans le quartier de St Pierre à Brest, accompagné d’une collègue factrice cavalière, Jessica.Une autorisation demandée de longue date par ce passionné de rando équestre pourfêter de manière conviviale son départ en retraite.Et malgré le temps exécrable, ils étaient nombreux à saluer leur facteur une dernière fois. Du temps, Lucien va en avoir désormais pour se consacrer à sa passion!
Voyez le reportage de Muriel Le Morvan et Julien Le Bot
Voir la vidéo
Facteur à cheval
Nérac
Le tri au porte à porte avec le cheval
Publié le 19/12/2013 à 03:52,
conseil communautaire du Val d’Albret
Le ramassage hippomobile permet le tri sélectif au porte à porte, même dans les rues les plus étroites./Photo DDM, archives Cathy Montaut.
Mardi soir, se tenait le dernier conseil communautaire du Val d’Albret de l’année. A l’ordre du jour, quelques dossiers pour lesquels les élus ont délibéré. Adopté à l’unanimité, l’attribution de la collecte sélective hippomobile aux entreprises Traits d’Albret et Agir Val d’Albret. Celles-là même qui détenaient le marché depuis trois ans. L’analyse des dossiers par la commission d’appel d’offres a permis de repasser contrat pour trois ans avec les Traits d’Albret pour la mise à disposition du cocher et des chevaux et la structure de réinsertion Agir Val d’Albret pour la mise à disposition des ripeurs dans le cadre de la prestation de service. Le montant estimé pour le premier lot est de 198 918,72 € et de 127 436,40 € pour le second pour les trois ans à venir. Soit une augmentation de 26 355,12 €. Le responsable de la commission ordures ménagères, Jean-Louis Molinié, expliqua l’utilité du ramassage par le biais du cheval, les avantages pour collecter dans les rues étroites ainsi que pour le respect de l’environnement et des nuisances sonores. Le passage de trois jours à quatre jours de collecte par semaine est en partie la cause de l’augmentation. La publication de l’appel à concurrence a eu lieu par contacts directs, par site internet et par les Marchés publics d’Aquitaine.
(Belga) Le ministre wallon de l’agriculture Carlo Di Antonio a signé un accord avec 32 communes pour qu’elles utilisent un cheval de trait lors de la réalisation de certains travaux communaux, peut-on lire vendredi dans Sudpresse.
Chevaux de trait…agents communaux
Un budget de près de 300.000 euros a été dégagé par la Région wallonne et chaque commune recevra maximum 10.000 euros. Le subside doit couvrir les frais d’acquisition et d’équipement d’un ou de plusieurs chevaux de trait. Il pourra aussi être employé par l’administration pour payer un agriculteur ou un autre intervenant afin qu’il exécute les tâches avec le cheval à sa garde. Le cheval de trait pourra par exemple être utilisé pour l’arrosage des plantations ou le nettoyage des voies lentes, mais aussi pour renforcer l’offre touristique des communes, au travers de visites guidées notamment. (Belga)
Dimanche 15 décembre 2013
Nîmes :
le Samu social à cheval pour les maraudes auprès des sans-abris
YAN BARRY
12/12/2013, 17 h 08 | Mis à jour le 12/12/2013, 17 h 35
Les maraudes de Noël à cheval ont démarré dans le centre-ville de Nîmes. (SAMUEL DUPLAIX)
Pour la deuxième année d’affilée, le Samu social fait ses tournées en centre-ville de Nîmes avec une calèche tractée par les chevaux de trait, des Comtois Saphir et Soleil. Le but est de sensibiliser le grand public sur les actions menés auprès des sans abris.
Depuis ce jeudi 12 décembre, le Samu social débute ses maraudes de Noël en calèche tractée par deux chevaux Comtois Saphir et Soleil. Durant trois semaines, chaque jeudi, vendredi et samedi après-midi de 15 heures à 18 heures, de la gare de Nîmes à la place de l’Horloge, les bénévoles de la Croix -Rouge vont rencontrer le grand public pour les sensibiliser aux actions menées auprès des sans abris. « La présence des chevaux facilite les échanges »
« L’an dernier, suite à l’opération, quinze personnes sont devenues bénévoles. Des étudiants ont mené une action pour acheter des duvets et une dame a organisé un loto pour récolter des fonds » indique Olivier Dupuis, directeur du Samu social. « La présence des chevaux facilite les échanges ». Chantier d’insertion Cette année, la calèche et les chevaux sont fournis par le chantier d’insertion de Tarascon Actus. La ville d’Avignon a suivi l’exemple nîmois pour les fêtes de fin d’année en montant à son tour des tournées à cheval. Pour mémoire, de quarante à cent sans-abris bénéficient le soir des maraudes Les maraudes de Noël à cheval ont démarré dans le centre-ville de Nîmes. (SAMUEL DUPLAIX)
Pour la deuxième année d’affilée, le Samu social fait ses tournées en centre-ville de Nîmes avec une calèche tractée par les chevaux de trait, des Comtois Saphir et Soleil. Le but est de sensibiliser le grand public sur les actions menés auprès des sans abris.
Depuis ce jeudi 12 décembre, le Samu social débute ses maraudes de Noël en calèche tractée par deux chevaux Comtois Saphir et Soleil. Durant trois semaines, chaque jeudi, vendredi et samedi après-midi de 15 heures à 18 heures, de la gare de Nîmes à la place de l’Horloge, les bénévoles de la Croix -Rouge vont rencontrer le grand public pour les sensibiliser aux actions menées auprès des sans abris. « La présence des chevaux facilite les échanges »
« L’an dernier, suite à l’opération, quinze personnes sont devenues bénévoles. Des étudiants ont mené une action pour acheter des duvets et une dame a organisé un loto pour récolter des fonds » indique Olivier Dupuis, directeur du Samu social. « La présence des chevaux facilite les échanges ». Chantier d’insertion Cette année, la calèche et les chevaux sont fournis par le chantier d’insertion de Tarascon Actus. La ville d’Avignon a suivi l’exemple nîmois pour les fêtes de fin d’année en montant à son tour des tournées à cheval. Pour mémoire, de quarante à cent sans-abris bénéficient le soir des maraudes du Samu social.
les huîtres sous surveillance de la garde républicaine
Mis à jour le 09/12/2013 à 14:47
Publié le 09/12/2013 à 11:46
Huit gendarmes à cheval patrouillent dans les parcs à huîtres et près des ateliers de l’ouest du Cotentin. Présents dans le Calvados depuis plusieurs années, ils ont pratiquement fait disparaître les vols du précieux mollusque.
Un produit rare, cher, et donc convoité. À l’approche des fêtes, les parcs à huîtres de Normandie sont sous haute surveillance. Pour la troisième année consécutive, des gardes républicains renforceront les équipes de gendarmerie dans le Calvados et dans la Manche, jusqu’à Noël, pour prévenir les vols et protéger la production. «Il n’y a rien de plus efficace que ces patrouilles à cheval, explique Jean-Luc Villemin, commandant de la compagnie de gendarmerie de Coutances, à France Bleu. Il faut marquer notre présence et pouvoir se déplacer rapidement». Huit cavaliers de la garde républicaine sont venus de Paris pour sillonner les parcs à huîtres de la côte ouest du département. C’est deux fois plus que l’année dernière. «Ils ont largement prouvé leur efficacité, se félicite Joseph Costard, du Comité régional conchylicole. Les vols d’huîtres ont considérablement diminué depuis trois ans». Certains ostréiculteurs avancent le chiffre d’une division par 10 du nombre de vols dans le Calvados entre 2010 et 2012. Les professionnels de l’ouest de la Manche, qui ont produit 10.000 tonnes d’huîtres cette année, n’enregistrent plus aucun vol depuis la présence des gendarmes à cheval. Des vols entre ostréiculteurs concurrents Déjà fragilisée par la surmortalité des mollusques cet été, l’activité ostréicole du nord-ouest de la France ne pouvait pas se permettre de laisser filer les précieuses poches d’huîtres. «Ce ne sont pas que des chapardages de particuliers, confie un professionnel de Grandcamp, dans le Calvados. La concurrence est rude entre les ostréiculteurs et certains sont tentés d’aller se servir discrètement dans les concessions du voisin». Dans le Calvados, 8 tonnes d’huîtres avaient été volées en 2008. À 5 euros environ le kilo, revendu plus du double sur les étals parisiens, ces vols représentaient des dizaines de milliers d’euros de manque à gagner. À pied ou à cheval, équipées de jumelles infrarouges, les patrouilles de gendarmerie se relaient jour et nuit. À mesure que Noël approche, une surveillance plus di
Plein phare sur le travail du cheval au Havre
FORET DE MONTGEON
Publié le 10/12/2013 à 08H00
Insolite. Pour la deuxième année consécutive, la Ville du Havre organise pendant deux joursune opération de débardage à cheval en plein cœur de la forêt de Montgeon.
Bruno Buttard avec au premier plan Prune, superbe femelle ardennaise de 9 ans
La torpeur hivernale qui règne habituellement dans ce coin de forêt de Montgeon vient de cesser. Des pas, lourds, puissants, hachent en cadence l’épais manteau de feuilles mortes. Le bois craque. Tout près, dans un bruit assourdissant, les tronçonneuses, sans relâche, achèvent de débarrasser de leurs branches les arbres abattus. Prune, 9 ans, et Quetteur, 10 ans, sont là, impassibles à tout ce tumulte. Deux chevaux de trait ardennais, majestueux, plus d’une tonne et demie de muscles à eux deux. Rompus à l’exercice, sans broncher, ils vont traîner jusqu’au bord de la route tous ces arbres décapités. Une trentaine dans la journée, plus d’un stère à chaque bordée ! Environnement respecté « Quetteur-Prune à droite, doucement. Allez ! How… à gauche ! Allez ! » Les ordres sont nets, précis. La traction animale, ça ne s’improvise pas ! Bruno Buttard est débardeur professionnel. Il a fait ses classes sur le tard, à Mirecourt dans les Vosges, après 12 ans passés en armurerie. De l’arme au cheval, n’y aurait-il qu’un pas ? Diplômé en 2000, il s’installe à son compte à Canappeville dans l’Eure. Et à deux ou trois débardeurs pro dans la région, les carnets de commandes sont vite remplis. Aucun répit. « Je travaille toute l’année. De Dieppe, en passant par le Parc des boucles de Seine… jusqu’en région parisienne », résume-t-il, béret vissé sur la tête. Pourtant, avec l’ère industrielle, ce mode de travail ancestral a bien failli disparaître de nos livres d’école. Plus respectueux de l’environnement puisqu’il ne contribue pas au tassement des sols comme les engins mécanisés, aujourd’hui, il est remis au goût du jour. « Plus d’ornières, la régénération naturelle n’est pas écrasée, plaide François Steiner, chef de secteur aux espaces verts du patrimoine arboré. Le sol, ici, est très sensible, limoneux. De plus, nous pouvons aller chercher le bois plus loin, où ce ne serait pas possible pour des engins. » La date choisie n’est pas non plus anodine : « À cette époque de l’année, il y a moins de promeneurs dans la forêt, justifie-t-il. C’est plus commode pour fermer tout un secteur au public. » Une parcelle de 6 hectares, à un galop du lac, devenue au fil des années trop importante en bois sur pied, avec des risques de chute d’arbres, d’où l’obligation de créer des éclaircies. 197 arbres vont être de cette façon abattus. Avec autant de travail pour l’homme que pour le cheval, Dame Nature peut être fière de son œuvre.
TRAVAUX Ces travaux interviennent dans le cadre du plan de reboisement de la forêt de Montgeon. Les arbres sélectionnés pour l’abattage sont vieillissants, voire dangereux. Transformés en plaquettes de chauffage, ils seront remplacés dans une seconde phase par des plants plus jeunes. Durant ces travaux, l’accès du public aux parcelles est formellement interdit, afin de ne pas gêner l’activité de l’entreprise. Il est également précisé qu’il n’y aura aucune vente de bois sur place.
Les pêcheurs de crevettes d’Oostduinkerke sur la liste du patrimoine de l’Unesco
BELGA Publié le mercredi 04 décembre 2013 à 16h52 – Mis à jour le mercredi 04 décembre 2013 à 16h52
SOCIÉTÉ Selon l’Unesco, cette activité montre l’importance des traditions locales qui lient les gens.
L’Unesco a mis la pêche de crevettes à cheval sur la liste du Patrimoine Culturel Immatériel (PCI), mercredi lors de la réunion annuelle qui se tient à Bakou, en Azerbaïdjan. La pêche de crevettes à cheval se trouve depuis 2009 à l’inventaire du patrimoine culturel immatériel de la Flandre et a été présentée à la commission d’experts du PCI par la ministre flamande de la Culture, Joke Schauvliege en 2010. Les pêcheurs de crevettes à cheval avaient reçu la visite et le soutien du roi Albert II en juin dernier, lors de sa dernière visite officielle. Le comité de l’Unesco souligne que la pêche de crevettes à cheval montre l’importance des traditions locales qui lient les gens, les animaux et la nature en mettant l’accent sur le respect du développement durable et la créativité humaine. « Notre commune pratique la pêche de crevettes à cheval depuis les années cinquante« , indique le bourgmestre d’Oostduinkerke, Marc Vanden Bussche. « Avec la reconnaissance de l’Unesco, nous aurons la responsabilité de transmettre ce métier aux générations futures. Nous sommes fiers qu’il y ait eu peu de doutes autour de notre candidature à Bakou.
Montfort-sur-Meu
(Ille et Vilaine)
Le transport des enfants assuré par des chevaux cette semaine
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Cette semaine, les chevaux de Hep Cocher ! circulent dans les rues pour assurer le transport scolaire, promener les enfants du centre de loisirs, conduire les étudiants du CFTA (centre de formation aux techniques automobiles) à la gare, ou encore proposer la visite de Montfort en famille. Une initiative du CFTA pour tenter de réhabiliter l’usage urbain du cheval de trait.
COMMUNAUTE DE COMMUNES COEUR COTE FLEURIE
SUCCES SUR LA COLLECTE EN PORTE A PORTE
Service Hippomobile à Trouville
Et si les collectivités réutilisaient le cheval
Un nouveau projet se développe à Challié les Marais, et cela grâce à l’initiative de M. ROUSSEAU Eric, Président de la Nouvelle SFET – Société Française des Equidés au travail .
Félicitations à lui et à toute son équipe
la CNCT
Vendée – 12 Novembre
Éric Rousseaux présente son projet de « cheval territorial ». |
L’idée d’Eric Rousseaux, de l’association des races mulassières du Poitou, est de réintégrer les chevaux dans les collectivités.
L’initiative Verra-t-on bientôt des chevaux pour collecter les ordures ménagères ? C’est un des souhaits d’Eric Rousseaux, président de l’Association nationale des races mulassières du Poitou, et auteur de nombreux ouvrages sur le sujet. Cette semaine, il a présenté aux délégués de la communauté de communes des Îles du Marais poitevin, son projet de « cheval territorial ». Ce projet permet aux communes volontaires d’utiliser les services de prestataires locaux possédant un des trois animaux de la race mulassière du Poitou : le trait poitevin, le baudet du Poitou ou la mule poitevine. Plusieurs actions sont possibles : transport de personnes, collecte de déchets, entretien et arrosage d’espaces verts… « Apparu en 2003, le concept de »cheval territorial » est moderne et porteur d’images positives, autour du lien social, de l’écologie, de la biodiversité, du patrimoine et du territoire », précise Eric Rousseaux. Et ça marche ! Que ce soit, par exemple, la collecte des déchets à l’île d’Oléron, le nettoyage des plages de l’île de Ré, le ramassage scolaire à Vasles, dans les Deux-Sèvres, ou encore, la propreté urbaine à Niort, le bilan des premières expérimentations est positif. Et surtout les projets sont pertinents et viables. Pour amorcer le dispositif dans le canton de Chaillé-les-Marais, l’association dispose d’un budget de 3 000 € provenant pour 2 000 € d’économies réalisées lors d’une précédente opération financée par le parc du Marais poitevin et d’une participation de 1 000 € de l’Association cantonale environnementale pour la défense et l’étude du marais. « Malgré les efforts des éleveurs, la race mulassière du Poitou est en danger d’extinction car le taux de naissance est trop faible. La seule alternative est la valorisation de l’espèce en développant de nouveaux débouchés », explique le président. Trois prestataires locaux, le centre de dressage de Sainte-Radégonde-des-Noyers, Isabelle Vaubourdolle, de La Taillée, et Bénédicte Touchard, du Langon, sont volontaires pour l’opération. C’est désormais aux élus de faire des propositions. Sachant qu’avec 3 000 €, l’association ne pourra financer que les six premiers projets.
Pas de tracteurs mais des chevaux. Pour la 2ème année consécutive, la ville d’Annecy utilise la traction animale pour le transport des arbres coupés. Cette méthode de débardage écologique est actuellement utilisée dans le Semnoz. L’occasion pour les écoliers de la découvrir et d’assister aux travaux d’entretien d’une forêt.
« Le débardage avec des chevaux, c’est écologique et c’est plus jolie. » En une phrase, cette élève de CM2 de l’école du Quai Jules Philippe d’Annecy a résumé la situation. Le débardage par traction animale (transport du bois de son lieu de coupe vers la route) a de nombreux intérêts. « Le cheval est plus léger qu’une machine » explique le patron de la société Alternative Débardage. « Il se faufile entre les arbres, il ne laisse pas de traces au sol détaille Florent Dalloz. Il n’abime pas la forêt (notamment les jeunes arbres). » Pour bien comprendre le principe, les enfants ont eu le droit à une démonstration. Deux chevaux de trait ont tiré devant eux, un tronc de 15 mètres. « Le rendement est 2 à 3 fois moins élevé qu’avec un tracteur, reconnaît Stéphane des services municipaux d’Annecy. Mais dans une forêt comme le Semnoz, l’intérêt écologique est primordial. » Le reportage de Richard Vivion
Des élèves de CM2 d’Annecy ont assité au débardage à cheval dans la forêt du Semnoz. Reportage Richard Vivion
Sainte-Colombe-en-Bruilhois. Quand le cheval se révèle le meilleur ami du vigneron
Publié le 02/11/2013 découverte
Le cheval fait une réapparition dans les vignes pour des tâches spécifiques. /Photos reproductions
Rendez-vous aujourd’hui au domaine du Pech, à Sainte-Colombe-en-Bruilhois, pour une démonstration du travail du cheval dans les vignes. Entre traction (animale) et attraction… Au domaine du Pech, à Sainte-Colombe-en-Bruilhois, Magali Tissot et Ludovic Bonnelle accueilleront aujourd’hui samedi 2 novembre, à partir de 14 h, la première démonstration de traction animale ouverte à tous publics dans le département, présentée par Jean-Claude Labeyrie, des Attelages du Sauternais, spécialisé dans le labour des vignes. «Cette manifestation est organisée dans le but de remettre les chevaux en action dans les vignobles de Lot-et-Garonne ainsi que dans le domaine du maraîchage», explique ce dernier qui poursuit : «Aujourd’hui, il n’est pas question de dire aux agriculteurs, «vendez vos tracteurs», mais les chevaux peuvent accomplir des travaux spécifiques de la vigne, comme l’échaussage, le décavaillonage. Le tracteur passe toujours au même endroit dans le vignoble, le cheval pas du tout. En Lot-et-Garonne, s’agissant de la vigne, c’est plus compliqué qu’en Gironde de par la petite surface et le métier. En Gironde, la traction animale est employée non seulement dans les grands châteaux mais également chez les petits viticulteurs. Ramon Garcia a remis le cheval dans les vignes en Gironde en 2000. C’est fonctionnel, c’est une façon de protéger le sol», précise le meneur.
Tracteur ou cheval?
Du côté du domaine du Pech, Ludovic Bonnelle et Magali Tissot réfléchissent a la possibilité de se tourner vers la traction animale. «Le gros problème du travail dans la vigne avec le tracteur, c’est que l’on passe toujours au même endroit, la zone de tassement serait soulagée par un mode de travail alternatif . Il est intéressant aussi d’apporter la vie animale dans un carré destiné au végétal. Utiliser le cheval permet, hormis les avantages environnementaux, de se retrouver face à soi-même sur un travail. Nous sommes sur le point de racheter un tracteur. La traction animale est en balanc», raconte le viticulteur. Samedi, percheron et breton travailleront dans la vigne, comme autrefois. Ce sera l’occasion pour le public d’assister à une manifestation ludique et pour les viticulteurs du domaine de Pech de franchir peut-être le pas après avoir analysé toutes les possibilités, les avantages et les contraintes. Aujourd’hui, le domaine est ouvert au public tout l’après-midi. Le chais accueille les visiteurs du lundi au vendredi, de 8 h à 19 h et, habituellement, le samedi sur rendez-vous.
Débardage à cheval dans la forêt communale de Saint-Etienne
Dans la Loire, le débardage à cheval, pratique ancestrale, fait un grand retour. Un chantier est en cours dans le bois du Frioul, entre Planfoy et Saint-Etienne… L’opération consiste à sortir le bois de la forêt à l’aide de chevaux de trait.
Débardage à cheval dans la forêt communale de Saint-Etienne
Le reportage de D.Grousson et F.Coudert – Edition locale de la Loire – 10/10/13
Le débardage à cheval : une pratique plus économique et plus écologique L’utilisation des chevaux de trait pour les travaux forestiers présente plusieurs avantages… L’animal est plus maniable que les engins forestiers motorisés. Agile, il est capable d’évoluer sur des pentes très abruptes. Il peut se faufiler entre les arbres et extraire avec une grande précision les troncs abattus par les bûcherons. Autre argument en faveur du cheval : il ne fait pas de bruit. Il ne détruit pas le sol, ne crée par d’ornières : ses sabots marquent très peu le sol et tassent beaucoup moins l’humus que des engins mécaniques. Dans la forêt communale de Saint-Etienne, l’ONF a choisi de coupler le cheval et le tracteur : l’animal se charge du « débusquage » les arbres abattus dans la pente. Il tire les troncs jusqu’à un chemin où un tracteur vient prendre en charge le bois… En deux semaines, ce sont 400 mètres cubes de bois qui seront sortis de ce chantier.
L’association nationale « Débardage-Cheval-Environnement » s’efforce de promouvoir la traction animale auprès des propriétaires et gestionnaires forestiers.
De belles balades à cheval ou en calèche
Saint-Père –
Avez-vous déjà parcouru les bords de Rance, ou la baie du Mont au rythme des chevaux ? De nombreuses possibilités s’offrent sur plus de 200 km de sentiers équestres et attelés.
« Patrimoine à cheval » est un itinéraire de randonnée équestre reliant la Vallée de la Rance aux rives du Mont-Saint-Michel pour découvrir le patrimoine de la Baie du Mont Saint-Michel. L’itinéraire a été arrêté en étroite collaboration avec les élus locaux. Et le projet a été financé par le conseil général d’Ille-et-Vilaine. Il comprend 156 km de sentiers équestres montés, et 78 km de circuits attelés balisés, permettant de parcourir des paysages variés entre mer, polders et marais… Des itinéraires à la carte, en étoile à partir d’un hébergement ou en itinérance de deux à quatre jours sont proposés. Des hébergements, restaurants, sites patrimoniaux et équipements de loisirs avec possibilités de haltes sont présents sur l’itinéraire. Et pour les cavaliers sans monture, de nombreux centres équestres à proximité du parcours proposent des balades et randonnées. Sites patrimoniaux Tout au long de ces chemins se trouvent des hébergements, des restaurants, des sites patrimoniaux et équipements de loisirs. Plusieurs haltes sont indiqués. Comme celle du Fort de Saint-Père-Marc-en-Poulet, une ancienne fortification militaire conçue par le célèbre architecte Vauban au XVIIIe siècle ; dans la Vallée de la Rance et ses petits ports de plaisance (La Ville-ès-Nonais, Saint-Suliac) ; dans la Baie du Mont Saint-Michel, site classé au patrimoine mondial de l’Unesco, où sont élevées les fameuses moules de bouchots. Sur le site du marais de Dol : la ville de Dol-de-Bretagne est bordée d’anciens marais aujourd’hui assainis et aménagés par l’homme. À Dol-de-Bretagne, c’est l’occasion de découvrir la cathédrale Saint-Samson du XIIIe siècle, et les maisons moyenâgeuses à pans de bois. Le balcon de la Baie offre des panoramas exceptionnels sur toute la Baie du Mont Saint-Michel. La forêt du Mesnil, forêt domaniale gérée par l’ONF, abrite l’allée couverte de la Maison des Fées. Pour arriver au Mont Saint-Michel, haut-lieu religieux avec son abbaye bâtie à 80 mètres au-dessus de la mer. L’itinéraire monté de La Ville-ès-Nonais à Moidrey, par le littoral est long de 72 km, par le marais de Dol : 67 km. La variante montée en forêt du Mesnil fait 35 km et l’itinéraire attelé de La Ville-ès-Nonais à Moidrey : 78 km. Ces itinéraires ont été réalisés par l’association A Cheval en Ille-et-Vilaine et le Groupement d’intérêt touristique du Pays de la Baie du Mont Saint-Michel – Bretagne Romantique.
La 19è édition d’Equita’Lyon mettait en avant le Cheval de Trait, et EspriTraiT ne pouvait manquer ça !
Présents sur place le vendredi 1er novembre 2013 pour un reportage de l’évènement, retrouvez les photos et la vidéo de la journée.
France Trait a présenté 7 races de chevaux de trait parmi les 9 françaises : le Poitevin (photo 02), le Percheron (photo 03), le Cob Normand (photo 04),
le Comtois (photo 05), le Boulonnais (photo 06), le Trait du Nord (photo 07) et le Breton (photo 08).
Nous avons pu rencontrer Yves Dubost, Président du Syndicat National des Eleveurs et Utilisateurs de Chevaux Cob Normand (photo 09), discuter avec Annie Dubost, représentant France Trait (photo 10), Ophélie Lecampion pour l’Association Nationale des Races Mulassières du Poitou, et faire connaissance avec Yves Spriet, le nouveau Président de France Trait (photo 11).
La magie des artistes opère d’abord sans la scène, joli moment d’échanges avec Guillaume Mauvais des Comtois en Folie (photo 12), avant son entrée dans la carrière pour 3 démonstrations faisant vibrer le public (photos 13 à 17).
Et le Syndicat des Eleveurs de Chevaux de Traits du Rhône nous attire sur une autre carrière pour une présentation hors du temps (photos 18 à 22) avant de passer un agréable moment en compagnie de son Président Bruno Dehan (photo 23), et d’une petite visite sur leur stand (photo 24).
Visite aussi à notre soutien : EquestrAssur avec M. Jacquot, que nous remercions encore pour son accueil et son intérêt (photo 25).
Retour en carrière pour la 2è présentation France Trait : Percheron présenté en main (photo 26), Breton, Cob Normand et Poitevin en selle (photos 27 à 29), puis démonstration d’attelage avec les Comtois et les Cob Normand (photo 30 et 31) et enfin une autre démonstration en selle des chevaux du Nord avec les Boulonnais et les Traits du Nord
(photos 32 à 34).
Belle rencontre avec Bernard Michon, le fabricant de matériel Hippomobile, avec qui nous sommes en contact depuis plusieurs années, sans jamais arriver à se croiser (photo 35).
Nouvelle rencontre et nouvelle magie, Ah ces artistes ! Merci à Benjamin Canelle pour ce petit moment passé en notre compagnie (photo 36).
Petit clin d’oeil sur la carrière où la Troupe des Comtois en Folie propose un autre numéro (photo 37 à 39).
Et place au spectacle équestre avec « TRAITS STARS » !!
Des étoiles plein les yeux, des couleurs vibrantes, des mélodies venues d’Irlande et de Bretagne avec le groupe Ankele. Ce sont plus de 30 chevaux (Shire, Comtois, Percherons, …) qui animent des tableaux remplis de vie, d’émotion, et de magie (encore)… tout simplement époustouflants !
Voici les artistes équestres de ce spectacle (photos 40 à 60) :
Manu Bigarnet, Benjamin Canelle et la Troupe Jehol, Marion Dutertre, Soizic Nadeau, Sébastien Dessene et la Troupe Acro Cheval, Marie Desodt, Sylvie Willms, Jean-Marc Dellajuto et l’Association Training Cascade, Daphné de Visser, Thierry Vargas et la Troupe Alliance Spectacle, et la participation du Syndicat des Eleveurs de Chevaux de Traits du Rhône.
Bravo à Solveig pour cette initiative pour les écoliers
Aurillac
Les agents du haras assurent, deux fois par semaine, le ramassage des déchets au cimetière
Ce jour-là, c’est Claude Guy qui conduisait l’attelage mené par Urbain, cheval de trait percheron, et Franck Salmon qui vidait le contenu des poubelles. La prochaine fois, ils alterneront les postes.?
– photo Christian stavel
Directive nationale oblige, le haras ne fait plus d’étalonnage public. Alors il s’est trouvé d’autres missions. Parmi celles-ci, le ramassage des poubelles du cimetière par un attelage à cheval.
La scène arrache des sourires dans un lieu qui tire plutôt les larmes. « Qu’il est beau ! » « Il est magnifique. » « Il a de joli de sabots. » Imperturbable, Urbain avance au pas entre les tombes du cimetière. « Allez bonhomme », l’encourage Claude Guy en le lançant au trot car le chemin commence à grimper. A l’arrière de l’attelage, Franck Salmon, installé sur le marchepied, se cramponne à la calèche. Un attelage à cet endroit peut paraître insolite. Mais les deux agents et ce cheval de trait du haras d’Aurillac ont pour mission de collecter le contenu des poubelles du cimetière (*). « Il ne force pas »« Il y a un circuit tout tracé. Ce circuit est fait pour que l’animal ne force pas. On commence par le cimetière le plus plat (Toulousette) pour que le cheval se chauffe et ensuite on poursuit par la partie plus vallonnée », explique Claude. Ce dernier arrête l’attelage devant chaque poubelle tandis que Franck en vide le contenu dans la voiture. Puis Urbain reprend sa route. La topographie du site étant ce qu’elle est, il arrive que le percheron glisse un peu dans les descentes. Claude use alors du frein pour l’aider.
Si ces agents interviennent habituellement, deux fois par semaine, le lundi et le vendredi, ils augmentent la cadence durant la période avant Toussaint et effectuent trois passages sur le site. « D’habitude, on ne voit pas grand monde sur notre tournée, mais en ce moment, il y a beaucoup de va-et-vient. Les gens passent nettoyer les tombes, jeter les vieilles fleurs, bref tout préparer pour Toussaint. Si on ne faisait que deux collectes par semaine, ce serait insuffisant », note Franck Salmon. Si différents containers ont été mis en place pour chaque déchet spécifique (plastique, papier, végétaux…) et encourager le tri, force est de constater que les agents récupèrent des détritus mélangés. « Il devrait être fait avant mais c’est nous qui effectuons le tri au moment de vider notre collecte dans les bennes à la fin du circuit », relèvent les agents. Ce qui pousse Hervé Monteil, responsable du service population à la Ville d’Aurillac, à lancer un appel au civisme des personnes fréquentant le cimetière. « Les végétaux, les plastiques et autres déchets doivent être triés. » Après environ deux heures de tournée, Claude et Franck détellent Urbain. Le trio gagne alors le parc Hélitas pour y assurer la même mission. Si les deux hommes gardent une profonde nostalgie pour leur « métier premier », l’étalonnage public, mission que le haras n’assure plus, les visiteurs du cimetière sont plutôt ravis de l’initiative, à en juger par les réactions positives au passage de l’attelage. (*) Une activité sur laquelle sont mobilisés, à tour de rôle, d’autres agents et d’autres chevaux de trait. Chemcha Rachi
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Chateaubriant
Des chevaux dans la ville,
le 8 novembre
Verrons nous bientôt des chevaux de trait bretons tirer des bennes de ramassage des poubelles ?Ou les policiers municipaux patrouiller à cheval ? Ou encore, des calèches assurer les transports scolaires ?Qui sait… En tout cas, les collectivités locales s’intéressent de plus en plus à la question :vendredi 8 novembre à 20 h, au foyer-restaurant de la place des terrasses,une rencontre est organisée sur le thème : L’utilisation du cheval de trait dans les collectivités territoriales, avec en préambule la projection d’un film de 50 minutes.Trois associations sont à la base de cette initiative : Les cavaliers de la Mée,Le cheval breton et Cheval terre native.Un nouveau débouche ?
La soirée débat est gratuite et ouverte à tous. Les trois associations ont par ailleurs envoyé des invitations aux élus locaux du secteur. Vendredi 8 novembre, 20 h, foyer-restaurant, esplanade des Terrasses. Entrée gratuite.
«Kabily», «Topaze» et «Nestor» sont des employés qui attirent toujours l’attention quand ils circulent en ville, traînant une calèche et une remorque de containers à déchets. A Nérac, c’est ainsi que le tri sélectif a été mis en place en juillet 2010. Il a été choisi hippomobile pour ses qualités environnementales et pour le lien social qu’il fédère avec les habitants. L’association Trait d’Albret est liée par contrat avec la Communauté des communes du Val d’Albret, après avoir remporté le marché de trois ans. Le bail prendra fin à la fin de cette année et un autre appel d’offres sera lancé. Le tri sélectif au porte à porte concerne les bacs bleus que vous remplissez des déchets recyclables. Actuellement, le Smictom est en lien avec la CCVA.
Si Christian Barthe mène la calèche, tout au long de la semaine, Olivier, Daniel, Philippe et Jean-Claude, en équipe, récupèrent les bacs, trient les déchets, matin et soir, selon les quartiers. La CCVA a octroyé 295 000 € pour trois ans à l’association des Traits d’Albret, somme intégrant la rémunération des ripeurs (1). Agir Val d’Albret fournit la main-d’œuvre par contrat avec la CCVA.
«Le ramassage hippomobile a un coût sensiblement égal à la collecte normale», précise le président de la CCVA et maire de Nérac, Nicolas Lacombe.
1400 bacs/semaine
Ce sont ainsi 60 t de déchets à recycler qui sont ramassées, soit 240 t/an. Sur toutes les communes fonctionnant au tri sélectif par bacs bleus, on comptabilise 900 t/an. Cela représente aussi pour les ripeurs et les chevaux en moyenne 80 km parcourus par semaine et 1400 bacs à manipuler à la semaine. A raison de 4 rotations par jour. C’est dire si c’est sportif ! Certains riverains attendent avec impatience le passage des chevaux. Ils mettent de côté pain, carottes, pommes en guise de friandises pour les équidés. «Les chevaux sont un véritable lien social avec les habitants, notamment pour les personnes qui vivent seules. On échange quelques mots. Pour certains, c’est la seule visite qu’ils verront de la journée. Les enfants sont toujours intéressés par le passage des chevaux et attirés par le meilleur ami de l’homme. Ils les font encore rêver», explique Christian Barthe qui poursuit : «La traction animale existe depuis le début des temps. On l’a montré sous tous ses aspects, les chevaux de guerre, les chevaux et la tauromachie. Un auteur, l’artiste-peintre Dréhan, a écrit sur le sujet «Et si, le cheval…» (éditions Salprin), raconte l’histoire de l’utilisation du cheval de 1900 à nos jours. Il est venu à Nérac pour mettre en avant, dans son ouvrage, le ramassage au porte à porte hippomobile. Concept qui commence à être repris dans quelques communes françaises».
(1) éboueur
Cathy Montaut
11ème CONGRES DES CHEVAUX TERRITORIAUX
Avec Marc Salin Vasles a son cocher
Arrivée à destination pour une écolière qui est déposée devant son domicile.
C’est un agent des services techniques pas tout à fait comme les autres. Marc Salin assure une tournée de ramassage scolaire… en calèche. Quand il circule dans le bourg, Marc Salin est du genre à lancer un grand « salut » à la cantonade qui le lui rend bien. C’est que l’employé communal ne passe pas inaperçu aux commandes de l’attelage à chevaux qu’il mène de main de maître. Une calèche pour le « transport en commun » des enfants du centre-bourg ou les visiteurs de Mouton Village, ou un train avant pour l’arrosage et l’entretien. Ce jeune agent des services techniques de 52 ans, embauché en février 2012, a attendu la cinquantaine pour retourner à ses premières amours, en devenant le meneur, ou cocher, du trait poitevin municipal, Ushuaia, puis Saxo, un mâle de 7 ans et Tempête sa jument de sœur de 6 ans. Ces deux sont également des traits poitevins, achetés par la commune en février 2013, après la mort d’Ushuaia que Marc a veillé jusqu’à son dernier souffle. » Mon travail c’est ma passion, je suis heureux et pourtant je suis un revendicatif »« J’ai toujours voulu travailler dans les chevaux, à la fin de mon lycée agricole, je suis parti faire palefrenier en Italie pendant quatre mois, mais l’agriculture n’était pas pour mois, j’ai ensuite passé un CAP de routier et finalement j’ai réussi le concours d’entrée à La Poste », raconte-t-il en attelant Saxo et Tempête à la calèche, jeudi dernier, pour aller faire sa tournée de ramassage scolaire. Et s’il n’existait pas de tournée du facteur à cheval, Marc Salin ne s’est pas pour autant éloigné du monde équestre. « J’élève des chevaux, des traits comtois. J’ai acheté mon premier cheval en 1987, aujourd’hui j’en élève sept », confie le meneur d’attelage qui a son Galop 5 dans la poche.Facteur pendant 30 ansLui, l’ancien facteur, qui a assuré la tournée du courrier « à pied, à vélo, à scooter ou en voiture pendant 30 ans, à Paris au début comme tout facteur, en Savoie pendant 11 ans, et à Poitiers », a aujourd’hui le meilleur job du monde ou presque, il en convient : « Au vu des évolutions de La Poste, j’ai voulu changer, et j’ai eu cette occasion. Nous étions deux candidats et j’ai été choisi. J’ai donc bénéficié d’un transfert administratif de La Poste vers la fonction publique territoriale », explique-t-il. « Mon travail c’est ma passion, je suis heureux et pourtant je suis un revendicatif. J’ai été syndicaliste pendant de nombreuses années, mais quand tout va bien, il n’y a pas matière à revendiquer. »Le relationnel primordialPendant l’année scolaire, les lundis, mardis, jeudis et vendredis, Marc assure le ramassage scolaire, pour l’école privée et l’école publique du centre-bourg. « La première année, en 2011, il y a eu neuf inscrits, et pour celle-ci il y en a 31 », dit-il en consultant sa liste des enfants. Saxo et Tempête ont donc du succès, à tel point que « nous avons atteint le maximum d’inscrits sur l’organisation actuelle ». Adopté par les enfants et leurs parents, Marc retrouve « grâce aux chevaux le côté relationnel avec les gens. On fait partie de leur vie comme un facteur, un curé », estime-t-il. » Un bon mi-temps »Saxo et Tempête vont bientôt tirer un troisième attelage « une balayeuse, un prototype, qui va être mis à l’essai en fin de semaine prochaine », se réjouit le cocher. « Les chevaux feront un bon mi-temps de travail, cinq heures par jour », du lundi au vendredi. Le week-end, c’est repos.Matthieu Chaumet
– VILLEBAROU –
Loir et Cher
Pas si compliqué le cheval territorial
17/09/2013 05:38
Quinze places dans la calèche menée par Marine. Et personne ne laisserait passer son tour, même pour aller à l’école !
Le cheval de trait reprend du service dans les villes. En région Centre, Villebarou donne l’exemple d’une belle réussite avec Antoine, un trait breton.
En juin 2011 lorsque l’idée d’acquérir un cheval et une calèche était évoquée au conseil municipal de Villebarou, les élus tablaient sur une petite année pour boucler le dossier. >> Voir aussi la vidéo« L’expérience nous a enseigné qu’il faut beaucoup plus de temps pour réaliser ce genre d’opération », commente Odile Lavina, adjointe au maire en charge des dossiers environnement. Depuis mars dernier, Antoine assure son service de ramassage scolaire sur la commune et consacre le reste de son temps à certaines tâches spécifiques à l’entretien des espaces verts. Il est à ce titre cheval territorial, le seul à ce jour, en région Centre. » Sur le plan relationnel c’est extraordinaire « Dans toutes les décisions importantes qu’il importait de prendre : choix du cheval, de son équipement, le recrutement du meneur, l’aide de l’Institut français du cheval et de l’équitation fut précieuse pour la municipalité. Le budget prévisionnel soigneusement établi n’a pas été dépassé : 5.000 euros pour l’achat d’Antoine, 12.000 € pour la calèche, l’équipement du cheval environ 4.000 €, la formation de Marine, jeune femme chargée de mener l’équipage revenait à 3.850 € et 1.500 € ont été versés pour les conseils et missions des Haras. Globalement les frais de fonctionnement (nourriture du cheval, soins, assurances), se montent à 3.000 euros par an. « Un cheval territorial, c’est à la portée de toutes les communes, mais cela sort de l’ordinaire, des habitudes, de la routine», conclut Odile Lavina. « Nous avons toujours des gens qui se plaignent de se trouver coincés derrière la calèche, ne serait-ce que quelques minutes ! Ce n’est rien à côté des retours que nous avons de la grande majorité de la population. On veut voir passer Antoine, on lui parle, sur le plan relationnel c’est vraiment extraordinaire, tout comme sur le plan environnemental. N’oublions pas que le projet s’inscrivait totalement dans notre démarche de développement durable. » Thoré-la-Rochette, lors du dernier comice agricole, Antoine suscitait beaucoup de curiosité. « Une commune des Yvelines intéressée par cette formule nous a contactés. Nous n’avons qu’un seul regret, c’est qu’Equipattes, notre service de ramassage scolaire avec Antoine, a mis en sommeil notre service Carapattes consistant à accompagner à pied les enfants par petits groupes, jusqu’à l’école. » Une prochaine mission attend Antoine, emmener les anciens au centre commercial le jeudi matin.« Dans les nouveaux circuits proposés par Azalys, nous avons été oubliés ! Plus aucun bus n’assure cette liaison entre le bourg et le centre commercial ! » Vidéo
Henri Lemaire
MERIGNAC
des chevaux, beaux comme des camions
Intervention de la Commission Nationale des Chevaux Territoriaux
Le 26 août à 06h00 par Aude GABORIAU _ CHARENTE LIBRE
Des équidés attelés pour ramasser les poubelles, tondre les bords de route, arroser les espaces verts… Hier, le cheval de travail était à l’ouvrage à la fête du trait d’Orlut à Mérignac.
Démonstration de collecte de poubelles avec un attelage moderne par le cocher de Saint-Savinien.. PHOTO/Photos A. G.
Trrrooooter ! » La carriole chargée de quatre gros conteneurs à poubelles s’ébranle. Tirée par Verdille, une belle jument de trait, elle s’en va dans les petites rues du hameau d’Orlut à Mérignac collecter les sacs de déchets recyclables. Les virages sont serrés mais Verdille est conduite par un expert. Alain Berland est un meneur chevronné qui a l’habitude des ruelles et de la conduite en milieu urbain. Les voitures, la foule, les priorités à droite… il connaît. « Je conduis à l’oreille » confie-t-il. Voilà deux étés qu’il expérimente la collecte des déchets ménagers recyclables en duo avec un suiveur chargé de ramasser les sacs au bord des routes, pour le compte de la commune de Saint-Savinien (2.400 habitants), située au nord de Saintes en Charente-Maritime. À l’occasion de la fête du cheval de trait organisée hier par les Amis du concours d’Orlut, Alain Berland a démontré comment ces bêtes peuvent être mises au service des communes. Car cette année, les organisateurs ont décidé de sortir des terrains labourés. Ils ont transformé le traditionnel concours de chevaux de trait, en espace de réflexion tourné vers l’avenir. Et même si certains pensent que remettre le cheval au travail, c’est un peu comme revenir au Moyen âge, ceux qui militent pour sa réutilisation dans nos espaces modernisés, sont convaincus du contraire. « Il faut faire changer les mentalités » « C’est un dossier difficile à faire avancer car il faut faire changer les mentalités » estime Camille Guyot, président de l’association Trait Poitou-Charentes. Pourtant, tous ceux qui gravitent autour de ce qu’on appelle désormais les « chevaux territoriaux » ne manquent pas d’arguments. Un cheval pollue moins et avance aussi vite qu’un camion poubelle, il va à la même vitesse qu’un tracteur qui tond les bords de route. Il est aussi efficace, s’il est bien utilisé. Argument de taille, il ne coûte pas plus cher à l’entretien et l’animal recrée du lien social en revalorisant certains métiers. « Lorsque je fais ma tournée, les gens me parlent, s’intéressent au cheval. Ils me disent qu’ils sont contents le matin d’être réveillés par le bruit des sabots » raconte Alain Berland. Qui aujourd’hui peut s’émerveiller d’entendre passer le camion des poubelles où attendrait le cantonnier pour lui taper la causette ? Actuellement, la Commission nationale des chevaux territoriaux qui existe depuis dix ans et s’organise comme un lieu ressource pour les communes, a recensé plus de 250 villes en France utilisant ces chevaux: « Soit en régie directe, soit en faisant appel à des prestataires » explique Lydia Mallet, coordinatrice de la commission. L’utilisation innovante de cet animal ancestral s’illustre par du ramassage scolaire, tonte des bords de route, arrosage des espaces verts, débardage en milieu sensible… Hier, le hameau d’Orlut a ainsi été transformé en espace de démonstration. Toutefois sur les 480 invitations envoyées par les organisateurs aux élus charentais, seuls vingt ont répondu qu’ils viendraient et les présents se sont comptés sur les doigts de la main. Il faut dire que les trombes d’eau tombées le matin n’étaient pas très encourageantes, mais le public a quand même bravé la pluie. Notons qu’en Charente, aucune commune ne s’est lancée dans cette initiative, là où plusieurs d’entre elles en Charente-Maritime, Deux-Sèvres et Vienne participent à l’aventure qui connaît un développement plus prononcé en Normandie et en Bretagne.
Bretagne : Violaine, l’épicière, livre à cheval et fait le spectacle
Yves Pouchard | Publié le 16.08.2013, 11h40 | Mise à jour : 12h08
Rochefort-en-Terre (Morbihan), le 10 août. Cet été, Violaine effectue deux tournées par semaine avec sa roulotte tirée par Stourm, hongre postier breton. | LP / Yves Pouchard
Chaque samedi, l’effet de surprise joue à plein lorsque Stourm, un hongre postier breton de 900 kg, fait son entrée dans Rochefort-en-Terre, jolie cité morbihanaise de caractère, en tractant l’épicerie ambulante de Violaine Frappesauce. Cette « équicerie », la jeune femme en a eu l’idée en 2010 pour compléter l’activité de sa petite boutique du bourg voisin de Pluherlin. <btn_noimpr>
« J’avais travaillé dans la grande distribution et je ne le supportais plus, raconte-t-elle. J’ai fait un virage à 180° en reprenant cette épicerie rurale et en livrant avec une remorque derrière un vélo. Un jour, je me suis dit que ce serait plus rigolo à cheval ! » Problème : Violaine n’avait jamais pratiqué l’équitation. Comme un défi, elle obtient alors en deux ans un diplôme de meneur-accompagnateur en tourisme équestre. Il ne lui restait plus qu’à trouver le cheval idéal et la roulotte à adapter pour mettre en rayons quelque 300 références alimentaires. L’été, ce sont deux tournées d’une dizaine de kilomètres qu’elle effectue chaque semaine. « Le vendredi, j’ai un parcours plus touristique, vers les campings en particulier, accompagnée d’un musicien ou d’un conteur et, le samedi, je joue mon rôle de commerce de proximité dans les quartiers isolés et la campagne, puis dans le centre de Rochefort-en-Terre. » A chaque tournée un volontaire embarqué «pour m’aider à tenir Stourm pendant les arrêts» A la roulotte, les clients trouvent les mêmes prix qu’au petit magasin, mais l’achat auprès du cheval a un autre cachet. « J’embarque gratuitement à chaque tournée une personne volontaire pour m’aider à tenir Stourm pendant les arrêts. Les candidats sont les bienvenus, et je fais ainsi des rencontres supplémentaires. » Le cheval, placide, ne rechigne pas à tracter les 1 000 kg de l’épicerie roulante ni à partir au galop pour faire le spectacle dans les montées. « Les tournées ne m’enrichissent pas, mais elles font ensuite venir des gens au magasin, conclut Violaine. C’est une question de survie pour le petit commerce… et la qualité de la vie tout court ! »
Le cheval de trait au service de l’écologie,
au Val d’Ille – La Mézière
jeudi 01 août 2013
Gérald Murgue et Aude Pelichet en compagnie de la jument Prima au pôle communautaire de la Métairie.
En 2012, la communauté de communes du Val d’Ille, sous l’impulsion d’ Aude Pelichet, conseillère communautaire déléguée, a sollicité l’association morbihanaise Mille Sabots pour établir un état des lieux des ressources disponibles pour mise à disposition de pâturages pour petits animaux. Hélène Morel en a profité pour établir un panorama des initiatives communales : à Guipel, depuis 5 ans, quatre vaches entretiennent des terrains à la Vallée verte, situés en partie en zone humide ; à Montreuil-le-Gast, dans un bassin tampon communal, près du bourg, deux moutons d’Ouesssant paissent en toute quiétude et à Vignoc, depuis le printemps dernier, un hectare en zone humide, au vallon des Fresches, accueille deux chevaux. Aude Pelichet précise : « Notre objectif est de mettre à disposition ces prairies au moins 5 mois par an. » Deux prêts à usage Toujours dans la même démarche, Sabina Badéa du service environnement du Val d’Ille a listé deux parcelles pouvant accueillir, en prêt à usage, chèvres et moutons. « Aujourd’hui, neuf moutons des races Ouessant et Landes de Bretagne, appartenant à Xavier Blanchard du chantier d’insertion VIE, sont en pâturage dans la zone de la Bourdonnais, à La Mézière et vont prochainement intégrer la zone des Olivettes à Melesse. Compte tenu des surfaces disponibles nous n’accueillons que de petits animaux : 5 000 m2dans des lots à vendre ou bassin tampon. ». Tout habitant propriétaire de chèvres ou moutons, pour obtenir des prêts à usage, peut contacter Sabina Badéa au Val d’Ille. Une 1 re expérience remonte à décembre 2012 où l’entreprise melessienne Traits Mobiles a été sollicitée par le Val d’Ille pour un débardage de peupliers en zone humide près du Quincampoix. Aude Pelichet poursuit : « Grâce aux travaux des deux chevaux Prima et Varouk de Gérald Murgue, 45 m3de bois ont pu être récupérés. Un 1erpas vers une valorisation de la filière bois énergie; » Lundi passé, au siège du Val d’Ille, à la Métairie à Montreuil-le-Gast, une partie des 4 000 m 2 ont été fauchés par la jument Prima tirant une barre de coupe de 95 cm. Le coût de l’ensemble de l’entretien pour y établir une jachère fleurie mellifère est de 2 500 € (3 200 € pour une entreprise classique). Emmanuel Musset, apiculteur à Vignoc, doit y installer des ruches au printemps 2014. Contact: Sabina Badea au 02 99 69 86 86.
LA RUSSIE D’AUJOURD’HUI
MOSCOU
Les gardiens de l’ordre montent à cheval
28 juin, 2013 Mikhail Faleleev, Rossiyskaya gazeta
L’arrivée de l’été à Moscou a rendu populaires les unités de police les plus insolites et les plus belles : celles de la police montée. Les unités équestres pourraient prochainement devenir obligatoires au sein des effectifs de chaque poste de police de la ville. Il existe même une instruction spéciale sur l’organisation de travail des unités équestres de la police et des troupes internes.
Crédit photo : PhotoXpress
Natalia Safronova, porte-parole de la Direction de la Sécurité Publique du Ministère des affaires intérieures à Moscou, a informé Rossiyskaya Gazetaque les brigades équestres garantiront la sécurité de 20 parcs forestiers de la capitale.
Elles seront chargées de la prévention desincendies, de la protection des usagers contre les agressions et les vols, ainsi que de toute aide d’urgence aux usagers. Les chevaux à Moscou sont, pour ainsi dire, recrutés par le 1er Régiment opérationnel de police. Il totalise 800 employés dont 395 cavaliers. 253 chevaux servent dans ce régiment. Généralement, au cours des seulsweek-ends, lorsque le nombre d’usagers est très important, la police montée localise 20 à 30 feux, une cinquantaine de barbecues, et transporte quelque 15 à 20 délinquants au poste de police.
La seule apparition des cavaliers parvient à calmer les délinquants : c’est notamment le cas pour les fans de football agités.
Un tiers des cavaliers sont des femmes. Une cavalière qualifiée peut menotter un délinquant en fuite et l’attacher à sa selle au galop, si besoin l’atteindre avec son bâton en caoutchouc. Cependant, les cavaliers patrouillent toujours à deux, jamais seuls. Les femmes sont toujours accompagnées d’un partenaire homme armé d’un pistolet. D’ailleurs, les brigades montées comptent de nombreux couples mariés.
Bien entendu, les policiers n’intègrent ces unités qu’après une formation professionnelle spéciale en cavalerie. L’un des critères obligatoires de recrutement des cavaliers, en dehors de leur habileté en selle, est l’amour pour l’animal, qui est très important. Cela détermine, sans doute, les qualités morales de ces policiers : aucun policier cruel ne sert dans les unités montées.
En un an, et uniquement à Moscou, les unités montées ont arrêté environ 15 000 délinquants et 5 000 criminels.
La police montée ne sert pas qu’à Moscou. Au total, en Russie, le Ministère des affaires intérieures compte environ 800 chevaux, pour la plupart dans le district fédéral Central et le district fédéral de la Volga. Par ailleurs, les brigades montées patrouillent dans les stations balnéaires des régions de Krasnodar et de Stavropol.
D’autres sujets fédéraux ont commencé à former des unités montées. Des brigades semblables à celles de la ville de Moscou seront créées dans l’oblast de Moscou et de Leningrad. Les unités montées en tant que telles y existent déjà et remplissent bien leur rôle. Pour le moment, leurs effectifs ne dépasseront pas les 70 chevaux.
En outre, le Nord et l’Oural disposent désormais de leur propre cavalerie. La police de la petite ville de Pervoouralsk compte huit chevaux, celle de Petrozavodsk en compte six. À Petrozavodsk, les chevaux sont loués auprès du centre équestre du sport et de la jeunesse, ce qui est logique : ces chevaux sont habitués à l’environnement urbain et ne craignent pas l’affluence de personnes et de voitures. Les policiers de Carélie auront bientôt leurs propres chevaux.
Les calèches à nouveau sur les routes escarpées de Cerdagne
Le 21 juillet à 08h07 par Frédérique Berlic | Mis à jour le 21 juillet
La calèche de 15 places est tirée par une mule et un cheval. Elle permet de découvrir la Cerdagne au rythme des animaux de traction.
L’été dernier, l’opération calèche a eu un succès aussi soudain qu’inattendu. Dès aujourd’hui, les calèches reviennent pour le plaisir de toute la famille. En 2012, la communauté de communes Pyrénées Cerdagne en partenariat avec le Syndicat des chevaux lourds de Cerdagne, a mené une réflexion pour la mise en place d’une nouvelle prestation ludique en direction des visiteurs. La promenade en calèche a donc été lancée à titre expérimental. Et pour un coup d’essai, ça été un coup de maître! Devant le succès de l’opération, ce n’est pas une, mais deux calèches que l’on verra désormais sur les routes de Cerdagne. Au rythme des équidés«Ces promenades permettent des balades sur un territoire rural à un rythme suffisant lent pour admirer les paysages et profiter de nombreux atouts du territoire», indique Georges Armengol, président de la communauté de communes. Le cocher apporte des commentaires sur chaque village, ses spécificités, son histoire et les élus n’hésitent pas à jouer les guides touristiques dans la calèche ! Les petits producteurs et commerçants de Cerdagne ont été associés à cette action et ont proposé par exemple, des dégustations de produits locaux au départ et à l’arrivée des promenades. Journée de la traction animale L’activité a contribué à faire la promotion les élevages de mulets et chevaux cerdans. Et d’ailleurs cet été, toujours dans le cadre de l’opération calèche, la journée du 4 août est entièrement consacrée à la traction animale au Musée de Cerdagne. Démonstrations de labour, de débardage, de maréchalerie et de sellerie, harnacherie, sont au programme. La calèche, moyen de transport écologique, s’intégrant parfaitement dans une terre d’élevage, a de beaux jours devant elle. Le prix est dérisoire et la balade géniale, alors n’hésitez pas à profiter de cette activité se déroulera jusqu’au 25 août. Où acheter les places?: au moment de prendre la calèche ou à l’office de tourisme communautaire Pyrénées Cerdagne à Saillagouse
INITIATIVE A UZES
un arrosage municipal des fleurs mené avec des chevaux
SUPER
La CNCT tient vraiment à remercier le Haras d’Uzès pour la mise en place de ce nouveau projet, en partenariat avec la ville d’UZES
La Ville d’Uzès lance avec le Haras national d’Uzès une initiative durable nouvelle, écologique et économique, l’arrosage des massifs de fleurs difficiles d’accès à l’aide des chevaux. Ce concept est né de l’entente entre trois interlocuteurs, porteurs d’un projet commun, attentifs au développement durable, Marie-Françoise Valmalle, adjointe au maire, déléguée à l’environnement, Patrick Lafont, conseiller municipal délégué à la santé publique, impliqués dans les commissions environnement, santé et propreté et Louis Basty, coordinateur de l’école d’attelage d’Uzès et responsable national des écoles d’attelage IFCE, (institut français du cheval et de l’équitation). « Cette nouvelle possibilité offre pour les plantations de la ville qui n’ont pas d’arrosage plus d’autonomie. » souligne Patrick Lafont. Il s’agit d’un réel soutien à la filière du cheval qu’expérimente, ici le Haras d’Uzès dans ses missions de recherche et d’innovation. Il participe ainsi à l’insertion du cheval dans les territoires. Louis Basty qui a accompagné ce projet, s’explique :« cette initiative s’inscrit naturellement dans le développement durable qui allie rentabilité et environnement ; les valeurs sociales autour du cheval, en tissant du lien avec la population ; et l’image de la ville, en associant le patrimoine local ». Ainsi pour la période de juillet et août, à raison de deux fois par semaine, les mardis et vendredis de 7 h 30 à 9 h 30. La ville s’anime grâce à la présence de l’attelage d’Emmanuel Pédeneau de l’Ecurie Font Clarette à proximité d’Uzès avec la participation de Pierre, jardinier municipal pour l’arrosage des plantations. Les différents points d’accès couverts par le dispositif sont le Portalet, l’avenue Charles Gide, devant le parking, la place du Duché et la route de St Ambroix, vers l’école du Pas du Loup. « D’autres idées sur l’implication du cheval dans la ville sont à l’étude pour l’hiver prochain, aussi efficace qu’une voiture, moins polluant et convivial. » précise Patrick Lafont. Cette initiative séduit déjà les riverains et les touristes de passage.
Six chevaux sont arrivés hier soir de Paris. Ils appartiennent à la garde républicaine. Jusqu’au 25 août, six gendarmes vont patrouiller avec le long de la Côte d’Emeraude. Perchés à plus d’1m70, impossible de rater les gendarmes à cheval. Ils se déplacent dans les rues, les parkings et le long des plages de Saint-Briac, Saint-Lunaire, Cancale et Saint-Coulomb pour plusieurs semaines. « Il a fallu habituer les chevaux à ce qu’ils ne voient pas habituellement à Paris, comme des parasols et des tracteurs », détaille l’adjudant Dominique Lustremant, du 2e escadron du régiment de cavalerie de la garde républicaine. « Le cheval nous permet d’être haut perché, de voir de très loin et d’être vu de très loin. » Lutter contre les vols Deux patrouilles ont lieu par jour, pendant trois heures, avec à chaque fois deux chevaux. L’objectif principal de ce renfort est de lutter contre les vols dans les voitures stationnées sur les parkings.
La chef Béquerel, nouvellement arrivée au Lion-d’Angers, monte son cheval Navarro pour une des toutes premières fois.
Un poste de gendarme à cheval a été inauguré hier, au haras du Lion-d’Angers. La cavalerie de la gendarmerie reste pourtant encore méconnue du grand public.
C’est en présence du préfet et de nombreux élus qu’a été inauguré, hier soir, un poste de gendarmes à cheval au Lion-d’Angers. Cinq cavaliers gendarmes ont été embauchés pour cette fonction. La cavalerie de gendarmerie est en plein développement et, pourtant, son rôle reste méconnu du grand public. C’est avant tout un travail de gendarme qu’effectuent les cavaliers, pas d’équitation: « L’approche est totalement différente de l’approche sportive de l’équitation. On est gendarme avant toute chose », analyse le garde Delalot, nouveau cavalier de gendarmerie au Lion-d’Angers.
« Le cheval peut aller partout »
À cheval, le gendarme fait de la prévention et de la surveillance. En été, il surveille les plages par exemple. Il encadre aussi quelques événements, maintient l’ordre public et sert de force de dissuasion. Mais surtout, il permet d’établir une réelle relation de proximité avec la population. « C’est beaucoup plus facile d’entamer une discussion avec la population quand on est à cheval que dans un véhicule. Les gens sont attirés par l’animal »,poursuit le garde Delalot. L’avantage du cheval sur les véhicules de gendarmerie est sa hauteur et sa capacité à pouvoir aller dans tous les endroits: « Il peut aller partout : sur les plages, dans les zones boisées etc. Il est beaucoup utilisé dans les zones de campagne notamment », explique la chef Béquerel, une des gendarmes à cheval nouvellement nommée. Lors d’une disparition inquiétante par exemple, le cheval sera un bon moyen de se déplacer dans des zones inaccessibles aux véhicules et permettra au gendarme d’avoir un poste d’observation de choix. Un inconvénient toutefois: le cheval ne peut pas être utilisé trop longtemps: « C’est un être vivant, on est dépendant de sa santé et on doit donc faire attention à ce qu’il soit bien reposé », continue la chef Béquerel.
Une relation particulière à l’animal
Bien plus qu’une profession, la cavalerie est d’abord une passion. La plupart des gendarmes à cheval ont commencé l’équitation dans leur enfance et ont un diplôme d’équitation délivré par la Fédération française d‘équitation (FFE), qui atteste de leur niveau. Un niveau minimum est requis pour être gendarme à cheval et des stages de formation au centre d’instruction du régiment de cavalerie à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines) sont indispensables. Sur le lieu même où sont formés les chevaux pendant deux ans avant d’être affectés. La passion, élément essentiel du métier: « On fait connaissance avec eux, on est obligé de s’en occuper du matin au soir, tous les jours. Si on n’est pas passionné, c’est impossible », constate le garde Delalot. Et c’est toute une relation à l’animal qui se crée. Tellement, qu’il arrive qu’on ne puisse pas s’en séparer. Le garde Delalot était auparavant détaché du régiment de la cavalerie républicaine. Pendant douze ans, il a monté son cheval, Greenfield. Lorsque ce dernier a atteint l’âge de la retraite, à 17 ans, le garde l’a installé dans un pré, à proximité de chez lui. Preuve, s’il en fallait une, que gendarme à cheval est plus une vocation qu’une profession. Fanny LIGNEAU.
L’Hippomobile développée par le Sictom du COUSERANS pour la collecte des cartons,
Bien sûr il fait beau, ça aide aujourd’hui. Alors c’est tout sourire que Véronique, ripeuse au Sictom du Couserans, entame sa tournée pour le collectage des déchets (emballages cartons essentiellement).
Pour le coup, trois autres employés du Sictom dont Romain Nunez, directeur de la structure, l’accompagnent à vélo. Car aujourd’hui, grande première avec Fabrice Bourianne, éleveur de chevaux de race Castillonnaise sur Montesquieu-Volvestre, elle emprunte la carriole de ramassage, spécialement conçue pour cette collecte, au rythme chaloupé de «Oyé de jamoun», un hongre recruté et entraîné pour l’occasion.«L’idée c’est de remettre le cheval au travail. La race Castillonnaise, une race locale, s’y prête bien puisque longtemps utilisée pour les travaux de traction animale, travaux des champs ou encore débardage, sans oublier les nombreuses balades en calèche pour les mariages ou autres»Aussi sur une idée du PNR des Pyrénées Ariégeoises et avec le concours de la municipalité de Saint-Girons, Fabrice le souligne, «cela fait plus de cinq ans qu’on travaille sur ce projet, car il fallait étudier et préparer plusieurs facteurs: le cheval, le meneur (lui en l’occurrence qui a suivi une formation spécifique) mais aussi le trajet et le type de déchet que l’on pouvait collecter»«Un parcours de collecte en hyper centre au rythme de 5 km/h» Aussi, après les tests grandeur nature des semaines passées, cette fois c’est pour de bon que du 2 juillet au 17 août la collecte hippomobile des déchets cartonnés va se réaliser en matinée.«Une trentaine de points de collecte sont prévus, complète romain Nunez, plus les apports inopinés sur le parcours par les différents commerçants. Un parcours dans l’hyper centre, le même que d’habitude car l’intérêt c’était de ne pas changer le circuit ni les consignes de tri, adressées par notre ambassadeur à tous les commerçants qui jouent le jeu. On veut que tout soit réversible si on devait changer à nouveau»A raison d’une vitesse moyenne de 5 km/h uniquement en centre-ville, confirme Fabrice «on va plus vite que le camion, on perd moins de temps… et c’est moins polluant», d’autant que le cheval a un vaste sac qui lui sert de couche pour ses déjections.A sa suite, Romain Nunez, l’affiche clairement: «on n’est pas dans de l’animation estivale pour les touristes, ce n’est pas du folklore, c’est un vrai travail. On est plus dans une approche métier. Le cheval nous apporte quelque chose d’intéressant, aide aussi à avoir le bon geste de tri.De plus les commerçants y adhèrent. On veut simplement prouver qu’on peut réaliser ce type de collecte avec le cheval de façon professionnelle, sécurisée et sans risques. L’idée c’est bien d’essayer de pérenniser cette démarche»S’il n’est pas sûr que tous les automobilistes apprécient, quoi que à bien y réfléchir le même trajet en camion de collecte pose autant de contraintes sur les flux de circulation, manifestement les piétons, touristes ou pas, adhèrent, eux, sans réserve.Désormais, Oyé, Fabrice et Véronique doivent démontrer que l’expérience peut être concluante à tous points de vue et pas seulement pour le folklore.
Publié le 26/06/2013 à 06h00Par Michel Laville – SUD OUEST –
Une première démonstration de labour attelé aura lieu dans le Sauternais. (Photo DR)
Les domaines les plus prestigieux l’ont bien compris : le cheval est l’allié de la vigne. Une démonstration de labour attelé en apportera la preuve ce samedi 29 juin, à 14 heures, au château Massereau. La propriété des frères Chaigneau, située sur la route du quartier Lapinesse à Barsac, sera donc ce samedi le théâtre d’un grand rendez-vous pour remettre le cheval de trait au cœur de la viticulture. Les meilleurs tractionnaires régionaux seront présents, comme Ramon Garcia, Éric Seuve ou encore Jean-Claude Labeyrie. Cette rencontre – la première dans le Sauternais – sera l’occasion pour tous les propriétaires intéressés de redécouvrir et de réfléchir à cette solution moins polluante de travailler la terre. Alternative écologiqueUne alternative écologique à l’utilisation massive du tracteur, qui a remplacé depuis longtemps le robuste percheron pour les travaux viticoles. La vigne puise ses ressources dans le terroir de nos campagnes. Or, les tracteurs « malmènent » la terre, la tassent, écrasent les racines et polluent. Une réflexion s’est donc naturellement engagée autour de l’idée de reprendre le cheval pour le labour, le décavaillonnage, ou le griffage. Un retour sain aux sources du travail viticole en somme. Outre ses démonstrations de labour, Jean-Claude Labeyrie proposera également une autre façon de découvrir la région par les petites routes grâce à ses attelages et ses calèches.
Depuis une dizaine d’années les chevaux réinvestissent la ville pour des activités aussi variées que le ramassage des déchets et l’entretien des espaces verts. La Commission Nationale des Chevaux Territoriaux met à disposition une carte interactive des villes où ils opèrent.
Vendredi 05 Juillet 2013
Rondeau et Octave, un duo de percherons, participent à la collecte des déchets à Trouville-sur-Mer, dans le Calvados. A Questembert, dans le Morbihan, c’est Napoléon qui fait résonner le bruit de ses sabots sur le bitume de la commune pour la collecte des déchets. A Saint-Prix, dans le Val d’Oise, Léone et Pompon se chargent de ramasser les déchets verts de la ville. Tout comme elles, environ 230 communes font appel aux chevaux de trait, de manière permanente ou occasionnelle, essentiellement pour le ramassage des déchets, l’entretien des espaces verts, le débardage ou le transport des touristes et des écoliers. La Commission Nationale des Chevaux Territoriaux qui est très active sur le sujet publie une carte interactive des villes concernées. La vôtre y figure t-elle ? > Voir la carte des chevaux territoriaux (pour la signification des couleurs voir ici )
La méthode de débardage est silencieuse et non polluante. (ph. f. t.)
À Chutiqueta, à cent mètres de la D 810, il existe des jardins tellement escarpés que, lorsque l’on coupe des arbres, il vaut mieux employer les vieilles méthodes pour dégager le bois en utilisant le débardage à cheval. C’est ce qu’on fait M. et Mme Hemery, un couple de biologistes qui assure la protection de l’environnement au quotidien, en faisant appel à un entrepreneur d’Itxassou, Jean-Christophe Bevière, qui a remonté de grosses pièces de chêne avec ses deux chevaux lourds parfaitement dressés. Du travail propre, écologique, qui a, en outre, vivement intéressé les enfants du voisinage. Ajoutons que cette méthode de débardage, silencieuse et non polluante, réduit considérablement les risques d’accident quand on manœuvre à flan de coteau. Un détail non négligeable.
Six chevaux policiers intégrés hier pour la première fois dans le dispositif de sécurité d’un match de Ligue 1, à Nancy.
Une brigade équestre au stade Marcel- Picot photo Alexandre Marchi
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En passant par la Lorraine avec mes sabots, j’ai rencontré plus de 300 supporters qui étaient remplis de bière, oh, oh, oh, qu’est-ce qu’ils étaient chauds ! Ha, si le cheval policier pouvait chanter… C’est sans doute ce petit air – revu et corrigé à la sauce équine – qu’il aurait henni hier en réponse aux quolibets ânonnés à ses oreilles par des groupes d’ultras, croisés sur son chemin de ronde, dans le périmètre du stade Marcel-Picot. « Les poneys, les poneys, les poneys ! » ; « Tout sur le 2 », lâchaient les ultras nancéiens associés à leurs amis allemands du FC Sarrebrücken. Un joyeux groupe de quelque 200 personnes surprises en train de s’abreuver à leur PC du « King café », à Saint-Max. Des supporters placés sous l’étroite surveillance de la brigade équestre parisienne et des troupes pédestres de la sécurité publique locale. Avant d’être escortés jusqu’au stade, vers 15 h 45. Trois chevaux devant, trois derrière, des policiers en casque et bouclier sur les côtés… Un « encagement » serré, dans le jargon des spécialistes du maintien de l’ordre. Et quelques souvenirs odorants laissés par « Titan », « Platon », « Otello », « Roméo », « Quacto » et « Kito » sur le parcours… Six montures débarquées vers 13 h de la région parisienne (Seine-et-Marne, Essonne et Yvelines) après plus de 4 heures de voyage en van et qui ont aussitôt pris leurs marques bien qu’il s’agisse de leur première mission à Nancy. « Capables d’interpeller et menotter un suspect tout en restant en selle » « Oui, c’est une première et la semaine prochaine, ce sera également une première à Lyon », indique le major Brégeon, chef de patrouille, au moment d’armer les chevaux sur le parking de la caserne des pompiers de Tomblaine, transformé pour l’occasion en écurie mobile. Jambières de protection aux antérieurs, visière sur les yeux, plaque rigide sur le chanfrein, au-dessus du museau, pour amortir les jets de bouteilles ou de cailloux, crinière rase, sabots cirés pour certains chevaux… En formation, le fer qui claque sur l’asphalte, la brigade équestre et ses 1,75 m au garrot, impose d’emblée le respect. « Le but reste la dissuasion. Le cheval est un outil d’appuis que l’on maîtrise. En opérationnel, la règle reste de ne pas en descendre. Pour notre sécurité et notre efficacité », poursuit le major Brégeon. « Etre sur son cheval, c’est une force. Nous sommes capables d’interpeller et menotter un suspect tout en restant en selle ». L’animal est aguerri aux bruits urbains, aux cris, aux explosions, aux gaz lacrymogènes… « Contrairement à nous, il ne possède pas de glandes lacrymales et donc, ne pleure pas dans les gaz, c’est un avantage », précise le major. « Quand un jeune cheval destiné à la brigade arrive chez nous, il est testé durant un mois et, s’il a le mental, il sera pris en formation. En trois mois, il peut être opérationnel ». Il n’y a pas de cheval attitré. Hier, Lauriane, policière de 28 ans à la brigade équestre des Yvelines, montait « Otello ». Elle n’a pas mis pied à terre depuis 1992. Plus qu’un métier, une passion. Et une complicité avec son destrier, policier et coéquipier à part entière, immatriculé au ministère de l’Intérieur. Alain THIESSE
Le cheval va-t-il devenir la plus belle conquête des maires ?* Des communes commencent à utiliser la traction hippomobile pour réaliser des menus travaux dans des sites sensibles et là où la voiture n’est pas la bienvenue.
Le bruit des sabots sur le macadam des rues de la ville. Cela va devenir très mode. Le cheval a déserté la campagne, mais il pourrait faire son retour de manière citadine, en offrant toujours le même avantage d’animal à tout faire. Évidemment, ce ne sont pas des purs sangs que l’on verra s’arrêter à un feu rouge ou stationner devant un trottoir, mais de braves représentants du terroir à la crinière ondoyante, l’oeil affable, et sans risque d’être suivi à la trace depuis qu’on a inventé le sac récupérateur à crottins, sans toutefois avoir trouvé la solution pour les échappements naturels, gênants pour le nez, mais moins pour les poumons. A Vannes aussi ? De là à dire que le cheval est l’avenir de la ville, c’est s’avancer de beaucoup. Il n’en demeure pas moins que les communes sont de plus en plus nombreuses à recourir à ses services, comme on peut le voir au Salon professionnel Ecoterritoriales du Chorus. A Questembert, il sert à ramasser les sacs de déchets recyclables au centre-ville, à la Chapelle Gaceline à arroser les plants, à Nantes et Rennes à faire la propreté de parcs, à Saint-Gildas à enlever les algues, à Plouhinec à faire le bus entre un parking et la plage. A Vannes, le maire, David Robo, y songe aussi. Le cheval pourrait être utilisé pour le ramassage des corbeilles. Mais l’une des difficultés pour les communes est de savoir si elles doivent investir dans des animaux. L’association Faire à cheval d’Hennebont s’est créée justement pour trouver des solutions. La plus pratique est de passer par un prestataire. Deux jeunes femmes, Marie Le Quéré et Agathe Dagoreau ont ainsi créé à Erdeven leur entreprise, Tout en traction, après avoir passé un certificat de spécialisation d’utilisateurs de chevaux attelés. Elles possèdent deux juments, une Bretonne et une Ardennaise, et ont commencé à travailler pour les communes dans le domaine du nettoyage et du transport. « Pas de risque avec nos chevaux. Ils sont paisibles rien ne les effraie », indique Marie Le Quéré. A la chapelle Gaceline, la commune, du fait de son éloignement, s’est acheté deux chevaux pour l’arrosage. L’animal de trait ne fournissant pas l’électricité, ce sont des panneaux solaires qui permettent de faire fonctionner l’épandeur d’eau. Les sites sensibles A Questembert, l’achat d’un cheval est au stade de la réflexion. « Mais il n’y a pas de décision de prise », précise le maire, Paul Paboeuf, qui note que le ramassage hippomobile est moins bruyant mais un peu plus coûteux. En tout cas, dans les sites sensibles, l’animal fait la différence. Sur la presqu’île de la Villeneuve, à Séné, l’association Voile et Patrimoine, se sert d’un cheval pour remorquer des bateaux à restaurer. « On est dans un milieu fragile et vivre avec des animaux c’est sympathique », souligne Bernard Le Gallic.
Si beaucoup de médecins reconnaissent les vertus de l’équithérapie, une pratique venue de Suède et de Norvège et remontant aux années soixante, la Fédération française a récemment rappelé que des dizaines de milliers de personnes handicapées bénéficient des chevaux tous les jours. Extrait d’un article du quotidien Ladépêche en France : Le cheval offre ses jambes au paraplégique, ses yeux au non-voyant, sa douceur à l’autiste. C’est un repère corporel. Parfois même, le seul contact avec l’animal est bénéfique. Des psychomotriciens expliquent cette surprenante complicité par la chaleur, l’odeur et le bercement rassurant de la bête rappelant celui de l’enfance. Qui murmure à l’oreille de l’autre?Autre fonction : le cheval médiateur, « vecteur d’insertion et de cohésion sociale ». L’expression est un peu pompeuse, mais, en s’occupant du cheval, qui réclame beaucoup de soins, les délinquants apprennent maîtrise et discipline. C’est ce que soutiennent les éducateurs. J’écrivais un blogue il y a deux ans intitulé : Les chevaux jouent les éboueurs. Le projet pilote s’est révélé un franc succès. Voici ce que le quotidien français Ladépêche rapporte : Le « cheval éboueur »? […] L’expérience est pourtant menée dans quelques communes. À Rennes, à Trouville-sur-Mer, dans le Calvados, où, depuis trois ans, « Festival de mai », un Percheron mâle, tire stoïquement sa carriole de porte en porte, escorté par des « médiateurs collecteurs municipaux ». Récupération sélective des ordures ménagères, voilà sa tâche; ce cheval n’a pas d’orgueil, seules l’intéressent probablement sa pitance et les caresses des enfants. « Festival de mai? Tout le monde le connaît et tout le monde le gâte, dit-on à la mairie. Vous pensez, il va avoir dix ans! » Saviez-vous que l’idée d’utiliser des chevaux pour des tâches municipales, proposée par l’organisme Québec à cheval et reprise par le parti Projet Montréal pourrait se concrétiser? Une réduction de la pollution sonore, économie du pétrole, réduction des émissions de gaz à effet de serre et bien sûr, une place valorisante pour notre noble compagnon! Le travail, c’est la santé! À lire absolument: http://journalmetro.com/dossiers/special-vert/279470/des-chevaux-pour-les-cols-bleus-2/
Un débardage à cheval dans les marais de Villers-Blonville – Villers-sur-Mer
vendredi 12 avril 2013
Le cheval, une pratique, en plus de son efficacité, qui s’avère douce et peu traumatisante pour les milieux naturels.
En novembre dernier, un « chantier école » de 3 jours, avec des BTS en Gestion et protection de la nature du lycée agricole de Sées, s’est déroulé sur une des parcelles les plus naturelles du marais de Villers-Blonville. « L’objectif était de remettre en état une ancienne mare, qui s’était trouvée totalement colonisée par des saules, et ainsi redonner une zone de repos et de nourrissage pour les oiseaux. L’espèce emblématique ciblée est le Butor étoilé, il fait l’objet d’un Plan national de restauration », explique Pierre Mignon, gestionnaire au Syndicat mixte Calvados littoral.
Quand le cheval remplace la machine…
Sur les 3 000 m² de saulaie, 2 000 m² ont été coupés. Les 1 000 m² restant ont été le support d’une expérimentation de débardage à cheval. Un chantier qui s’est déroulé, mercredi dernier, avec les agents de Calvados Littoral.
« Cette pratique, en plus de son efficacité, s’avère douce et peu traumatisante pour les milieux naturels. Ceci tant au niveau de l’impact sur les sols, à la différence d’engins lourds, mais également d’un point de vue bilan carbone. Autre avantage et non des moindres, les travaux s’intègrent dans l’ambiance sonore des sites. Les perturbations sont donc réduites au maximum » poursuit Pierre Mignon. Les deux chevaux de trait, qui ont travaillé, sont de race normande, un Cob et un Percheron.
Cette première, sur les sites du littoral augeron, a pour but, non seulement d’évacuer près de 250 m 3 de branchages ! Mais également d’ouvrir des perspectives de travaux utilisant la traction animale. « Le bilan positif de cette journée amènera assurément ce genre de pratique à se renouveler dans les marais sur des axes de travaux diversifiés, hersage de chemin, dessouchage, fauche… » Dans les Marais, le Syndicat gère les 42 ha propriétés du Conservatoire du littoral.
Débardage équestre à Bolbec: retour en force de la nature
Publié le jeudi 11 avril 2013 à 08H00 – PARIS NORMANDIE
Benjamin Martin et son frère Romain avec Orphée et Vanille au centre équestre du Bois-du-Parc
Les bâtiments de brique et silex du centre équestre du Bois-du-Parc accueillent depuis quelques semaines deux nouveaux pensionnaires : Vanille et Orphée, deux juments traits du Nord, respectivement âgées de 4 et 11 ans et pesant 700 et 900 kg. Elles sont la propriété de Benjamin Martin qui vient de créer une entreprise de débardage équestre. Le débardage consistant à déplacer des grumes (tronc d’arbre) après abattage en pleine forêt. L’homme de 36 ans, passionné de chevaux, travaillait auparavant dans l’industrie : « Mes parents travaillaient déjà dans l’industrie. Moi-même, j’ai été tourneur-fraiseur, puis tuyauteur. Mais j’en avais assez d’évoluer sans cesse dans des milieux pollués. Je possède six chevaux et poneys et j’aime les chevaux de trait. L’idée est venue assez naturellement de monter cette entreprise avec mon frère qui est maréchal-ferrant. » Pas de prêt bancaire Mais créer sa propre entreprise, pratiquement sans apport personnel, est un parcours long et difficile. « Aucune banque ne m’a suivi. Pas plus que les politiques locaux. C’est grâce à l’ADIE et à un prêt de 10 000 euros que j’ai pu monter ce projet ». L’association pour le droit à l’initiative économique (ADIE) a joué ainsi pleinement son rôle : attribuer un microcrédit à un particulier qui veut monter sa petite entreprise. Benjamin Martin a ainsi pu acheter ses deux chevaux, à Villeneuve-d’Asc, chez un éleveur spécialisé en traits du Nord, plus le matériel nécessaire au travail des chevaux. Pour l’hébergement, c’est le centre équestre du Bois-du-Parc qui lui loue les stalles (box) de Vanille et Orphée. L’avantage du cheval L’entreprise des frères Benjamin et Romain Martin est active depuis le 1er avril dernier. Et compte déjà deux commandes de l’ONF (Office national des Forêts) dans son carnet de commande. « Il n’y a que dix-neuf entreprises de débardage à cheval dans toute la France et nous sommes la seule pour le département de Seine-Maritime, affirme Benjamin Martin. Effectivement, le débardage à cheval est, dans bien des cas, préféré au débardage mécanisé, avec tracteur. Déjà, le cheval peut accéder à des pentes de 45 %, voire plus parfois, où le tracteur est impuissant, et sur une piste d’un mètre de large. D’autre part, un tiers du coût des chantiers mécanisés provient de la reconstitution des sols après le passage des tracteurs. Pour le cheval, pas d’ornières, à peine quelques empreintes ! » Benjamin Romain et son frère ont choisi des traits du Nord pour leur robustesse et leur calme. « Ce sont des animaux très puissants que l’on peut mener au cordeau, une rêne unique pour les diriger, commente Benjamin. Des animaux à sang-froid, idéaux pour ce genre d’activité ». Benjamin et Romain Martin sont désormais en pleine quête de contrats : « Notre clientèle ne se limitera pas à l’ONF et aux forestiers. On peut également intervenir pour des entreprises et des particuliers, mais aussi pour les communes en offrant par ailleurs un support pédagogique sur le cheval pour les écoles », indique Benjamin Martin. Martin Débardage Caux, 42, avenue Amiral-Grasset, 76330 Notre-Dame-de-Gravenchon. Tél : 06.70.39.92.68.
En Savoie, le cheval remplace le tracteur
Choisir le cheval plutôt que le tracteur pour des travaux d’arrachage, de débardage ou encore le transport de déchets verts, c’est une alternative énergétique qui trouve de plus en plus d’amateurs.
Publié le 03/04/2013 | 12:33, mis à jour le 03/04/2013 | 15:00
Supplanté par le tracteur et autre machines agricoles, le cheval fait un retour en forcedans les champs et les jardins. Moins polluant et tout aussi efficace que des machines outils, le cheval permet l’arrachage de souches récalcitrantes ou encore le transport de déchets verts.Pierre Gallet est savoyard et il y a trois ans, il a monté sa société de traction animale« les gros sabots« . Un vrai succès au vu du nombre de particuliers qui font appel à lui.
Nature Le conseil régional lance un appel à projets afin de trouver des débouchés pour l’animal
Figure emblématique de nos campagnes, le cheval de trait breton se cherche un avenir professionnel. Longtemps utilisé dans l’agriculture, l’animal a vu son activité décliner sérieusement depuis l’arrivée des machines. Pour le remettre en selle et enrayer son déclin, la région vient de lancer un appel à projets pour lui trouver de nouveaux débouchés. « On travaille sous un angle économique pour voir si le cheval ne pourrait pas assurer des missions de service public comme c’est déjà le cas dans certaines communes », précise Michel Morin, vice-président PS de la région en charge de l’agriculture. Parmi les utilisations possibles, l’élu cite pêle-mêle « le transport de personnes, l’entretien des espaces verts et de la voirie, des missions de surveillance ou toute autre activité innovante ».
La star des Gayeulles
A Rennes, cela fait déjà 20 ans que le cheval a trouvé sa place en ville. En 1993, Duchesse a rejoint l’équipe des agents municipaux au sein du parc des Gayeulles. Ses missions : « le ramassage des ordures ménagères et un peu de travail de débardage », souligne Julien Roux, responsable des espaces verts dans le secteur est de la ville. Après 18 ans de bons et loyaux services, Duchesse a pris sa retraite, remplacée au pied levé par Touzic, joli mâle de 850 kilos. « C’est une race qui aime travailler, avec une force de traction impressionnante », précise Rozenn Prodhomme, meneuse de Touzic. Du printemps à l’automne, Touzic est à pied d’œuvre dans le parc tous les jours de 8 h 30 à 16 h 30, devenant ainsi la coqueluche des habitués des lieux. « Le contact se fait plus facilement, notamment auprès des enfants. Et le message de propreté passe plus facilement », reconnaît Rozenn Prodhomme. Un exemple rennais que certaines collectivités pourraient suivre, mais sous certaines conditions. « On ne prend pas un cheval juste pour le plaisir. Il faut un vrai projet et surtout qu’il soit encadré par des personnes compétentes », conseille Julien Roux.
Jérôme Gicquel
DOZULE
La Commission Nationale accompagne actuellement
Un nouveau projet mené par les élus de la COPADOZ, très interessés par la mise en place d’un service hippomobile et plus particulièrement pour la mise en oeuvre d’une collecte sélective
L’ENERGIE CHEVAL AVANCE AU PETIT TROP
a suivre
ARTICLE PARU EN ALLEMAGNE
STARKE PFERDE
Un grand merci à Jean Léo DUGAST
pour avoir rédigé et fait paraître ces articles
(villes, matériel, fabricants, commission nationale, et très belles photos)
THURY HARCOURT article du 20 Novembre La nature au pied sûr !
Normandie ! La Vallée de l’Andelle, un cadre d’une richesse inavouée
Le Chemin du Halage fait la promotion de la traction animale … Un article à diffuser ! Cordialement Solveig RASSAT Le CHEMIN du HALAGE Les ATELIERS du TRAIT TROYES – ARTICLE PARU
Les chevaux assurent la collecte des déchets verts, sacs jaunes ou cartons de 2 000 habitants par jour, à Saint-André-les-Vergers, Saint-Germain et Pont-Sainte-Marie
Grand Troyes – Là où le cheval a remplacé le camion pour collecter les déchets, le tri s’améliore. Un bon plan pour les municipalités, qui font des économies Romain, Sirène, Ondine ou encore Ulrick se sont fait un nom. On leur réserve du pain pour les étrennes et des carottes au quotidien. Les habitants de Saint-Germain, Saint-André-les-Vergers et Pont-Sainte-Marie ont fait connaissance avec ces chevaux de trait en 2009, lorsqu’est née Hippo-Écolo Services. L’entreprise est sous-traitante de la société Sita dans les trois communes, pour le ramassage des déchets verts, cartons et sacs jaunes. Trois ans après le début de cette « grande aventure », Alexandre Champion, directeur général, se dit surpris par l’accueil réservé à ses chevaux de type Ardennais. « En très peu de temps, les collectivités ont constaté que le tri des déchets s’améliorait. Non seulement en quantité (+ 20 à 30 % en moyenne), mais aussi en qualité (+45 %). » Des résultats qui se voient au moment du traitement final des déchets. « Là où les taux de refus (déchets indésirables) en centre de traitement étaient de l’ordre de 12 à 15 %, il est fréquent de constater des taux proches des 5 % depuis la mise en place du cheval », assure-t-il. Cet intérêt grandissant des habitants pour le tri, Laurence Gaffé le constate chaque matin. Responsable de l’attelage dans l’entreprise, elle commence les tournées bien avant le lever du soleil. En fin de parcours, elle devient ambassadrice du tri, mais pas autant que Romain, le cheval adopté par les Dryats. Moins de taxes pour les communes trieuses « Le cheval est véritablement un outil de communication, notait Laurence Gaffé en guidant l’équidé sur l’avenue des Tilleuls vendredi matin. Les enfants sortent pour le voir, les gens préparent des sacs de nourriture pour lui, avec son nom dessus, posent des questions au rippeur sur la collecte et les conducteurs sont patients. » De quoi ravir les municipalités, qui y trouvent leur compte à plus d’un titre. Car si l’enjeu est environnemental, il est aussi financier. D’abord parce que les collectivités paient une Taxe générale sur les activités polluantes (TGAP), qui diminue à mesure que le tri s’améliore. Ensuite parce que la taxe carbone diminue elle aussi. Car l’utilisation du cheval, comparée à celle du camion, améliore le bilan carbone de 65 %. La carotte fonctionnant tout aussi bien que le bâton, les collectivités reçoivent aussi un soutien pour les efforts consentis à l’environnement. La taxe éco-emballage, payée par les entreprises et les consommateurs, est redistribuée en partie aux communes « trieuses ». « Pont-Sainte-Marie recevait 17 000 € de soutien Éco-emballage avant l’arrivée du cheval dans son secteur pavillonnaire. Elle touche aujourd’hui 42 000 € », précise Alexandre Champion. Le camion indispensable en fin de collecte « C’est un effet qu’on n’attendait pas, assure Sandra Coillot-Champion, gérante d’Hippo-Écolo Services et vétérinaire équin. Notre objectif initial était de réduire les gaz à effet de serre et le bruit occasionné par le ramassage. » Niveau décibels, la comparaison est vite faite. « Il faut bien dire qu’il est plus agréable d’être réveillé à 5 h du matin par les pas du cheval que par le moteur d’un camion », approuve Anne-Marie Zeltz, directrice de cabinet du maire Alain Balland, à Saint-André-les-Vergers. Un peu sceptique au départ, la commune est désormais convaincue que le cheval a toute sa place. Mais le cheval ne remplace pas le camion, qui reste indispensable au final pour ramasser les déchets, déposés à des points de rassemblement. Et s’il est très utile dans les zones pavillonnaires pour remplacer les centaines d’arrêts et redémarrages d’un véhicule motorisé, le cheval n’est pas adapté à tous les secteurs urbains.
Cette quatrième édition proposée par la Cara aura lieu le 15 novembre.
Le cheval de trait revient en force (ici pour le ramassage des ordures dans une petite commune près de Perpignan). L’occasion de se renseigner sur cette filière originale… et écologique. (photo AFP)
«On nous a téléphoné déjà plusieurs fois pour nous demander la date de la Journée de l’entrepreneur. C’est dire si cette manifestation est attendue… » Pascal Ferchaud, vice-président de la Communauté d’agglomération de Royan Atlantique (Cara) et cheville ouvrière de la Journée de l’entrepreneur dont ce sera, le jeudi 15 novembre, la 4e édition, ne cache pas sa satisfaction : « C’est devenu le rendez-vous de l’entrepreneuriat local. » Le but de cette journée, mise en place par la Cara dans le cadre de sa compétence économique, est on ne peut plus simple : mettre en contact, des personnes qui souhaitent créer, reprendre ou développer des entreprises, avec acteurs institutionnels (chambres consulaires, Pôle emploi, Urssaf, etc.) et privés (banques, experts comptables).
AU PROGRAMME Ouvert de 10 heures à 18 heures, au Palais des congrès. Entrée libre.REZ-DE-CHAUSSÉE. guidage sur la création, reprise et transmission d’entreprises avec la Chambre de commerce, Chambre de métiers, experts comptables, banques, etc.PREMIER ÉTAGE. Zooms sur les filières équines et sur l’écoconstruction avec des spécialistes. Des microconférences et des ateliers seront animés par la Chambre d’agriculture, le Conseil général et des entrepreneurs pour la filière équine, et par la Capeb 17 et la fédération du bâtiment pour la filière écoconstruction.TABLES RONDES. À 11 heures sur la transmission d’entreprises autour d’une scène du film « L’hirondelle a fait le printemps » (conseils témoignages) à 14 h 30 « La création d’entreprises à travers son territoire » (présentation des outils disponibles).Des hôtesses seront présentes pour informer, orienter et guider sur le salon.
Le visiteur trouvera tout ce qu’il souhaite pour constituer des dossiers généralement complexes. « Et, en plus, nous insistons beaucoup sur la qualité du service », précise Pascal Ferchaud (1). Chevaux et écoconstructionCette année, deux thèmes seront mis en avant : la filière équine et celle de l’écoconstruction. La première, en effet, n’en finit pas de surprendre d’autant qu’elle est… pleine d’avenir ! « On connaît bien sûr tout ce qui touche l’équitation, les courses, mais on sait moins que le cheval de trait est de plus en plus utilisé, y compris par des collectivités locales », explique en substance le vice-président de la Cara. En France, le cheval, c’est 68 700 emplois dont près de 41 000 emplois directs. Et il y a de la place pour lui en Pays royannais. « Il y a un potentiel intéressant à exploiter sur notre territoire déjà réputé pour les bonnes conditions de la pratique équine. » L’autre thème abordé sera radicalement différent puisqu’il s’agit de l’écoconstruction. En 2009, le Grenelle de l’environnement chamboulait un peu la donne dans la construction du bâti. De nouvelles professions voyaient le jour ou se développaient et, là encore, l’avenir est plein de promesse pour ceux qui se lancent dans ce secteur d’activité. Trois entrepreneurs du département viendront témoigner de leur expérience dans ce domaine. (1) Renseignements auprès du pôle économique de la Cara : Annick Martin, chargée d’accueil des porteurs de projets. Tél. 05 46 22 19 20 ; a.martin@agglo-royan.fr
PERCHERON, CHEVAL DU PERCHE. LE PERCHERON EST AUSSI MONDIAL. ELEVEURS DE PERCHERONS, UTILISATEURS DE PERCHERONS, CE BLOG EST UN MOYEN DE COMMUNIQUER SUR L’ACTUALITÉ DU CHEVAL PERCHERON EN FRANCE ET DANS LE MONDE. A NOTER : LES PHOTOS PUBLIÉES SUR CE BLOG NE SONT PAS LIBRES DE DROITS.
21 OCT. 2012
10ème Congrès Des Chevaux Territoriaux
Octane, l’âne territorial de Trouville, nous accueille à l’hippodrome de Clairefontaine.
Le 10ème Congrès des Chevaux territoriaux, orchestré par Olivier Linot président de la Commission nationale des Chevaux territoriaux, vient de se dérouler à l’hippodrome de Clairefontaine près de Deauville dans le Calvados.
Samedi en matinée, une dizaine de meneurs professionnels déjà engagés dans des activités de cheval territorial ont participé à une épreuve à la fois sérieuse et ludique de menage sur un parcours comportant les principales difficultés que peuvent rencontrer les attelages urbains, voitures, travaux… Tous ces meneurs ont utilisé soit les percherons mis à disposition par Francis Valognes et Fabrice Vanderschooten soit le cob normand de Norbert Coulon.
À cet instant, Jean-Louis Cannelle portait la casquette du CERRTA ou peut-être celle du Syndicat des cochers. Il était en charge d’une évaluation de certaines connaissances théoriques liées au menage.
Pour être cheval territorial à Deauville, mieux vaut avoir une certaine expérience du mobilier de plage.
Les voitures, qui peuvent devenir le casse-tête du meneur territorial.
La tempête n’y est pour rien. Il s’agit simplement d’une benne basculante proposée par la sellerie Baude.
Herse de carrière fabriquée par Bernard Michon Hippomobile, sous le regard d’un connaisseur, Louis Basty.
Voiture pour transport de personnes à mobilité réduite proposée par l’entreprise Patrick Rebulard.
La pluie, faisant preuve de compréhension, ne s’est mise à tomber sur une terre détrempée que lorsque les « congressistes » eurent été confortablement installés à l’abri pour un après-midi consacré à diverses interventions -des retours d’expérience- et à une table ronde, riche d’enseignements, consacrée aux Jeux Équestres Mondiaux (JEM) 2014.
Alexandre Champion, d’Hippo-Écolo Services, pendant son intervention.
Impossible de résumer en quelques lignes la totalité d’un après-midi d’exposés et de discussions. Je n’évoquerai donc qu’une intervention, celle d’Alexandre Champion d’Hippo-Écolo Services, une entreprise qui offre en prestataire une multitude de services en région Champagne/Ardennes.
En fait, Alexandre Champion était venu avec un représentant d’Évoli Conseil, une société avec laquelle Hippo-Écolo Services travaille régulièrement. Cette intervention d’Évoli Conseil peut en effet ouvrir des perspectives à des villes qui envisagent de mettre en place une activité de cheval territorial. Évoli Conseil est un peu, selon son représentant, « le couturier des collectivités locales ». Cette société fait de l’accompagnement de projets, en particulier dans le domaine de la recherche de financements.
Un projet correctement « habillé », mettant en général l’accent sur l’aspect économique et surtout sur l’aspect développement durable, peut -d’après Évoli Conseil- bénéficier d’aides importantes sur les investissements. Ces aides peuvent atteindre jusqu’à 60% de l’investissement initial. En revanche, les frais de fonctionnement ne peuvent pratiquement pas faire l’objet d’aides ou de subventions.
Parmi les aides possibles, sous réserve de dossier bien argumenté, le représentant d’Évoli Conseil a cité les Fonds européens LEADER et le Fonds Éperon. À la pause café, le représentant d’Évoli Conseil a été particulièrement entouré.
Sophie Petibon a présenté les collectes hippomobiles mises en place dans le nord de la France par Véolia Propreté.
Moment très attendu de cet après-midi, la table ronde consacrée aux JEM et au rôle que pourraient jouer les chevaux de trait à l’occasion de cet événement qui devrait attirer 500 000 spectateurs sur une durée de 15 jours, en Normandie. Anne-Julie Girerd, du comité d’organisation des JEM, a dû répondre aux interrogations du monde du cheval de travail. Ce qu’elle a fait, en partie.
Il semble que les chevaux de trait pourraient s’inscrire dans cet événement mondial dans cinq domaines, à savoir : le transport de personnes, la collecte des déchets, la remise des médailles, la sécurité des parkings, et les animations organisées à l’occasion du jour de repos, à mi-événement, jour pendant lequel le village du cheval de travail devrait offrir un aperçu des différentes activités liées à l’énergie animale.
Jean-Louis Cannelle s’est alors étonné de ce que le hersage des carrières ne soit pas évoqué dans ces possibles activités du cheval de trait. Anne-Julie Girerd, et surtout Olivier Linot dans son rôle de médiateur, ont bien fait comprendre que le monde du cheval de sport aurait sans doute de sérieuses inquiétudes -sanitaires et autres- à voir les chevaux de trait venir trop « au contact ». Circulez, y’a rien à herser, en quelque sorte…
Autre grand questionnement : à qui s’adresser ? Un questionnement qui touche en particulier les petits acteurs du monde du cheval de trait désireux de participer à ce grand événement.
« C’est à vous de vous mettre en ordre de marche », a répondu Anne-Julie Girerd. L’affaire reste donc floue, même si la Commission des Chevaux territoriaux, l’association Trait normand et France Trait se sont positionnés comme des « courroies de transmission » incontournables. Une réunion de travail, qui rassemblera entre autres l’organisation des JEM et les intervenants précédemment cités, doit avoir lieu en novembre. L’occasion sans doute d’en savoir un peu plus.
Une question perfide sur le financement de ces activités traits a reçu un semblant de réponse, à savoir que 5% des financements sponsors pourraient être consacrés aux chevaux de trait.
En cours d’après-midi, évoquant le départ de Marion Lhôte et l’arrivée de Valérie Ollivier comme Déléguée nationale Traits/IFCE, Olivier Linot a donné la parole à cette dernière qui a annoncé, entre autres, que les chevaux de trait pourraient désormais, dans le cadre du haras du Pin, obtenir un BAC attelé. Ce Brevet d’Aptitudes Comportementales donnera l’assurance à ceux qui en feront l’acquisition, que ce cheval a suivi une formation adaptée et qu’il a satisfait à des tests comportementaux. Une bonne initiative, sans doute, en gardant toujours à l’esprit que nous vivons de plus en plus dans un monde procédurier et qu’il faudra veiller à « bétonner » l’aspect juridique de ce BAC.
Ils ramassent les ordures ménagères et les déchets recyclables, entretiennent les espaces verts, assurent le ramassage scolaire, transportent du matériel communal…Les chevaux effectuent leur retour en force à la ville, de plus en plus de municipalités ayant fait le choix de les réintroduire parce que plus écologiques et plus économiques aussi que des engins motorisés.Pas n’importe quels chevaux, mais les chevaux de trait. Puissants, calmes, apprenant vite, les percherons et les cobs normands, les deux races normandes de chevaux de trait, trouvent-là de nouveaux débouchers. Les cobs sont également appréciés de la police et de la gendarmerie pour leur gabarit impressionnant combiné à un tempérament très tranquille.300 villes en France utilisent déjà des chevaux dont quelques-unes en Basse-Normandie : Argentan, Saint-Pierre-sur-Dives, Trouville, Thurry Harcourt, Cabourg… Et peut-être bientôt Alençon qui teste la formule.Le congrès national des chevaux territoriaux se déroule tout le week-end à Trouville, avec des concours d’attelage, des démonstrations et différentes tables rondes…
Développement durable. Alençon pourrait avoir un service hippomobile
tjeudi 11 octobre 2012 – ouest france
Lors de la démonstration de l’utilisation du cheval en milieu urbain, les deux percherons ont tiré une tondeuse destinée à l’entretien des espaces verts. Photo : Daniel Simon-Sabots Magazine
Ce jeudi, la commission nationale des chevaux territoriaux a présenté une étude de faisabilité dela mise en place d’un service hippomobile à Alençon. Ce projet s’inscrit dans le cadre de l’Agenda 21 et de la politique de développement durable de la municipalité. Dans un premier temps, des percherons tireront une benne pour le ramassage des poubelles publiques et le verre des bars et restaurants du centre-ville. Ils serviront aussi à tondre les espaces verts. Le projet doit être étudié par les élus qui donneront leur position d’ici le mois de février.
PERCHERON, CHEVAL DU PERCHE. LE PERCHERON EST AUSSI MONDIAL. ELEVEURS DE PERCHERONS, UTILISATEURS DE PERCHERONS, CE BLOG EST UN MOYEN DE COMMUNIQUER SUR L’ACTUALITÉ DU CHEVAL PERCHERON EN FRANCE ET DANS LE MONDE. A NOTER : LES PHOTOS PUBLIÉES SUR CE BLOG NE SONT PAS LIBRES DE DROITS.
12 OCT. 2012
Alençon Et Le Cheval Territorial
Mais que peut bien faire Fabrice Vanderschooten avec ses percherons et cet avant-train rutilant-neuf sur ce parking de l’Espace associatif de la Pyaramide à Alençon dans l’Orne en ce matin pluvieux du 11 octobre ?
Journée particulière puisque la Commission nationale des Chevaux territoriaux, représentée par son président Olivier Linot, par Lydia Mallet et Éric Morel, remettait aux élus de la ville l’étude technico-économique de faisabilité pour la mise en place d’un service hippomobile dans la préfecture de l’Orne.
Cette présentation officielle qui a eu lieu en fin de matinée dans la salle du Conseil de l’Hôtel de ville a été précédée, malgré les averses, de démonstrations sur le terrain.
Fabrice Vanderschooten et les membres de la Commission nationale des Chevaux territoriaux étaient venus avec un large éventail de matériels hippomobiles modernes, benne basculante, avant-train à 4 roues, tondeuse hélicoïdale. Les démonstrations ont été quelque peu perturbées par la pluie et la tondeuse, qui devait être présentée en conditions réelles d’utilisation, est malheureusement restée sur l’asphalte.
Les élus alençonnais et les responsables de différents services municipaux ont cependant pu toucher du doigt la réalité de l’énergie animale en milieu urbain.
Présentation technique de la benne basculante.
Les élus, abrités sous leurs parapluies, ont suivi les démonstrations de matériels.
Fabrice Vanderschooten (à gauche) et Jean-Yves Proust.
Comme toujours lorsqu’un projet de cheval territorial se met en place, c’est qu’une volonté politique affirmée s’est exprimée. Mais c’est aussi qu’une personne s’est investie et a contribué à faire naître ce projet.
Il est incontestable que la présence du meneur sarthois Jean-Yves Proust au sein des Services municipaux d’Alençon a été déterminante dans l’élaboration de ce projet de cheval territorial.
Olivier Linot présente aux élus la tondeuse hélicoïdale accrochée à un avant-train.
Sur l’asphalte, à défaut de pouvoir effectuer une démonstration sur la pelouse.
Jean-Claude Pavis, élu municipal, a pris place aux côtés du meneur.
Les élus alençonnais et les responsables des Services techniques ont eu la chance de découvrir la toute dernière mouture de l’avant-train Bernard Michon Hippomobile (BMH) arrivé la veille à Trouville-sur-Mer.
Représentants de la ville d’Alençon et membres de la Commission nationale des Chevaux territoriaux pendant la présentation de l’étude technico-économique de faisabilité.
En fin de matinée, élus, responsables de différents services municipaux et membres de la Commission nationale des Chevaux territoriaux se sont retrouvés à la mairie. Éric Morel, ingénieur environnemental de formation en charge de l’étude de faisabilité, a livré une note de synthèse de son travail avant que l’étude complète ne soit remise aux élus.
Cette étude aborde tous les aspects du cheval en milieu urbain, pour ce qui concerne la ville d’Alençon. Les aspects environnementaux, économiques et sociaux y sont étudiés en détail. Impossible de résumer en quelques phrases ce travail conséquent mais il est cependant possible de mettre en exergue quelques éléments.
Parmi les utilisations possibles du cheval à Alençon, Éric Morel cite :
la collecte de corbeilles de ville
la collecte de cartons en porte à porte pour les commerçants
la collecte de tri sélectif en porte à porte
la collecte du verre pour les bars et restaurants (création de service)
la tonte hippotractée
le désherbage vapeur hippotracté (création de service)
le désherbage mécanique hippotracté
l’arrosage des plantes et l’entretien d’espaces verts
le nettoyage des rives de la Sarthe
l’entretien des espaces sablés
le transport de personnes
Il ne serait bien évidemment pas réaliste de vouloir mettre toutes ces activités en place rapidement. Il convient de démarrer par exemple avec les collectes de déchets, puis d’accroître au fil du temps les activités de manière très progressive.
Éric Morel, de la Commission nationale des Chevaux territoriaux, qui a réalisé l’étude de faisabilité.
Une telle étude serait incomplète sans un bilan économique détaillé. Le travail d’Éric Morel n’a pas failli dans ce domaine. Deux hypothèses ont été envisagées. La création d’un service hippomobile en régie (géré par la ville) dès le début et seconde possibilité, avec un démarrage en prestation de services puis un transfert progressif au bout d’un an à la ville qui reprendrait donc les activités en régie. Tous les investissements (hébergement du cheval à construire, matériels, chevaux) et les frais de fonctionnement ont été étudiés.
La présence de Jean-Yves Proust (homme de cheval et meneur confirmé dans toutes les disciplines de l’attelage) au sein de l’équipe technique de la ville constitue bien évidemment un avantage appréciable dans la mise en place de ce service hippomobile.
En résumant succinctement, on peut dire que tous les services hippomobiles envisagés ne sont pas plus coûteux que les mêmes services effectués avec des moyens motorisés. Cette étude montre même qu’au fil du temps, quelques années, les services hippomobiles deviennent moins coûteux et permettent de réaliser des économies substantielles.
En conclusion, Jean-Claude Pavis, représentant les élus, a confirmé la forte volonté de l’équipe municipale, et il a précisé que le Conseil était en phase de préparation budgétaire et qu’une décision pourrait être proche.
Un démarrage en douceur avec des périodes tests pourrait être envisagé dans la première moitié de 2013. Le service en régie directe et complète pouvant alors être opérationnel au cours de l’année 2014.
Comme on le voit, la mise en place d’un service hippomobile en milieu urbain, s’il est fait dans les règles de l’art, avec étude préalable de faisabilité, demande pour le moins une période d’élaboration de 2 ans.
À ce jour, environ 150 communes ou villes se sont engagées dans des services de collecte de déchets ou d’entretien d’espaces verts (5 ou 6 en Basse-Normandie), et, si l’on compte toutes les activités faisant appel au cheval en ville (transport de personnes, surveillance…), on arrive facilement au chiffre de 300.
Il reste à espérer que cette dynamique ne fera que s’accentuer et que dans le même temps, les Associations nationales de races de chevaux de trait auront à coeur d’accomplir leur part de travail en mettant tout en oeuvre pour que la formation de chevaux prêts au travail en milieu urbain puisse répondre à la demande.Il est communément admis que le travail hippomobile en milieu urbain ne peut se faire qu’avec des chevaux très bien préparés à ce type d’activité et un peu plus âgés que les chevaux fréquemment utilisés dans d’autres activités attelées. Question de sécurité. L’étude de faisabilité fait ressortir, pour l’achat d’une paire de chevaux tractionneurs, un chiffre de 6000 € par cheval.
Des chevaux pour remplacer les camions à Alençon ?
Publié le 11-10-2012 à 14:03:05 par E.M
Alençon réfléchit actuellement à utiliser des chevaux de trait pour effectuer certains travaux en ville. Peu d’impact financier, moins de pollution que des camions, et impact « sympathie », en sont les principaux atouts.
Comme un camion-poubelle habituel, il y a un gyrophare sur le toit. La comparaison s’arrête là, car cette benne à ordure est tirée par deux chevaux de trait. et le moins que l’on puisse dire c’est que la démonstration a intrigué les passants ! La « commission nationale des chevaux territoriaux » était ce jeudi 11 octobre à Alençon, avec un attelage. Car, Alençon réfléchit à utiliser des chevaux de trait, par exemple pour le ramassage du tri sélectif, mais aussi pour tracter des matériels d’entretien de certains espaces verts. Dans 300 villes L’impact financier est faible, puisqu’il s’agit de remplacer des moyens motorisés, par le cheval. L’intérêt écologique est quant à lui certain. Et le capital « sympathie », notamment auprès des enfants, est énorme. 300 villes en France utilisent déjà des chevaux dont quelques-unes en Basse-Normandie : Argentan, Saint-Pierre-sur-Dives, Trouville, Thurry Harcourt, Cabourg, … Le congrès national des chevaux territoriaux sera organisé dans 15 jours, à Trouville. Ecoutez ci-dessous Bertrand Robert, élu en charge du développement durable à Alençon et Olivier Linot, président de la Commission Nationale des Chevaux Territoriaux.
cliquet sur le lien ci-dessous pour écouter les interviews
MÂCON, VILLE DE CHEVAL, ACCUEILLE LE DOCKER, CALÈCHE À ASSISTANCE ÉLECTRIQUE
Vendredi 5 octobre 2012, la Ville de Mâcon, engagée depuis plusieurs années dans des actions de valorisation du cheval en espace public, a accueilli la présentation nationale d’un nouveau concept de calèche à assistance électrique, le Docker, qui facilite le travail du cheval et ainsi présage de nombreuses applications futures.
Aujourd’hui, le cheval fait son grand retour en ville comme cantonnier, ou policier avec plus de 120 communes équipées en France à l’image de Mâcon qui possède un service de collecte et d’arrosage hippomobile et une brigade équestre composée de 3 chevaux. Avec l’industrialisation, l’utilisation du cheval de travail avait été abandonnée au profit de véhicules motorisés, ne confiant aux équidés que des activités de sports équestres et de loisirs. Puis peu à peu, le cheval a connu un premier regain d’intérêt à travers les calèches touristiques et les travaux forestiers.
MODERNISER ET RÉAFFIRMER LA TRACTION ANIMALE EN ALLIANT ÉCOLOGIE ET INNOVATION, EFFICACITÉ ET BIEN-ÊTRE ANIMAL
Économique, écologique et vecteur d’intégration et de lien social, le cheval en ville véhicule une image positive, valorisante pour la commune. Favorisant le lien social entre les employés et avec les habitants, il est un excellent vecteur de la resocialisation des personnes en rupture ou en situation de handicap. Il s’intègre harmonieusement dans son environnement puisqu’il est discret, écologique et esthétique. Polyvalent, le Docker suggère de nombreuses perspectives d’application dans les travaux communaux, mais pas seulement. En effet, il peut s’adapter sur tout type de calèche et peut donc convenir également pour des promenades touristiques par exemple. Le Docker, c’est le compagnon idéal de tout cheval travailleur grâce à son concept d’assistance dérivé du vélo électrique qui facilite le travail du cheval.
La Ville de Mâcon a choisi de miser sur le cheval sous toutes ses formes à travers la mise en place de services tels que la collecte des petits déchets ou la protection de l’ordre public, et le développement de son centre équestre.
Le cheval cantonnier
Fin 2009, la Ville de Mâcon inaugurait un nouveau système original et écologique de collecte des corbeilles en ville : une collecte hippomobile qui s’est vue confier également l’arrosage des 900 bacs à fleurs de la ville.
En mai 2012, la Ville de Mâcon a lancé sa brigade équestre, la première de Saône-et-Loire, dans le cadre de sa politique municipale de proximité et de prévention. Initiative appréciée de tous, c’est une manière sympathique de voir la police qui apporte aux habitants un sentiment de sécurité.
Les compétitions équestres de haut niveau
Depuis 2011, Mâcon accueille un Jumping International** dans son centre équestre. Face au succès rencontré, en 2012 ce ne sont pas moins de 5 compétitions régionales, nationales et internationales qui se sont déroulées.
Mâcon s’engage pour l’intégration des personnes handicapées au quotidien, et notamment à travers le sport. Le centre équestre par exemple accueille régulièrement des groupes grâce à ses installations adaptées et son personnel spécifiquement formé.
L’équitation dans les quartiers
La discipline équestre se fait aujourd’hui connaître à travers tous les quartiers de la Ville, les mercredis et à l’occasion des vacances scolaires en proposant aux scolaires de découvrir l’équitation gratuitement. Des groupes sont également accueillis au centre équestre toute l’année.
Pour les activités de cheval cantonnier et la fourniture et l’instruction des chevaux policiers, la Ville de Mâcon a choisi de travailler avec un prestataire : la société mâconnaise ChevalCité, société de prestations d’attelage en milieu urbain et rural.
Notre rédaction a vu les chevaux de trait de la commune de Schaerbeek passer ce matin pour le ramassage des déchets publics. Après un an, quel est le bilan de ce type de collecte hors du commun?
01 Octobre 2012 10h40 – RTL INFOS –
Au début du printemps 2011, Taram et Vouzier foulaient pour la première fois les rues de Schaerbeek pour le ramassage des déchets dans les corbeilles publiques. Après quelques mois d’apprentissage, au mois de septembre de l’année passée, les deux chevaux de trait ardennais étaient opérationnels. « On a agrandi petit à petit la tournée. Il y a 800 corbeilles publiques sur Schaerbeek. Avant, trois véhicules motorisés les vidaient. L’une des tournées a été remplacée par les chevaux », explique Geert Pierre, directeur adjoint du service propreté de la commune. Les chevaux sortent six jours par semaine, et font chaque jour une tournée différente. Plus écologique Après un an, le service propreté de Schaerbeek juge l’expérience concluante: « C’est positif à trois niveaux. Ecologique, économique et social », explique le directeur adjoint. Les chevaux ne polluent pas… et s’ils doivent se soulager en chemin, tout est prévu: « L’équipe a une pelle, une brosse et des sacs à disposition. On a appliqué la tolérance zero à Schaerbeek pour les déjections canines, donc il faut rester logique », ajoute-t-il. A noter que le chariot est équipé d’un panneau photovoltaïque pour alimenter le gyrophare et les clignotants. Moins cher qu’un pick-up Malgré les infrastructures mises en place (des boxes ont été installés dans le parc Josaphat) et les soins à apporter aux chevaux (le vétérinaire passe une fois par mois et une petite équipe apporte les soins quotidiens aux chevaux ainsi qu’aux ânes hébergés par la commune), Taram et Vouzier coûteraient beaucoup moins cher que l’achat d’un pick-up, l’entretien et le carburant. Plus agréable que d’être bloqué derrière un camion-poubelle Enfin, M Pierre insiste sur les liens sociaux créés par la présence des équidés dans la commune: « Les gens sont enthousiastes. Il y a des gens qui n’ont jamais vu de cheval en vrai, qui viennent les caresser… ». Si les automobilistes pestent souvent lorsqu’ils sont bloqués derrière un camion-poubelle, avec des chevaux, ils s’en amusent; « C’est moins le cas avec des chevaux. Ils trouvent ça plus agréable », explique-t-il.
L’EMISSION SUR CANAL +
Merci à la Mairie de St Pierre sur Dives et à l’Equipe de Canal + et tout particulièrement à Pauline, pour ce beau reportage
Josée Lapointe, copropriétaire des Écuries de Montréal est en train de doucher Darquise avant de débuter sa journée de travail.
Qui a la meilleure vie?
Par Louise Leboeuf Le cheval qui pâture dans les grands champs ou le cheval qui travaille en ville? En voyant dans le Vieux-Montréal, les chevaux attelés attendant patiemment avec leur cocher les clients, on se demande s’ils sont bien traités, si leur vie n’est pas trop pénible. Par curiosité intellectuelle, nous sommes allés rencontrer les propriétaires des Écuries de Mont-réal, question de savoir si les promenades en calèche sont encore éthiques. Le P’tit Journal a rencontré, Josée Lapointe, copropriétaire des Écuries de Montréal et membre de l’Association de protection des chevaux de ville. Cette cochère professionnelle exerce son métier depuis une vingtaine d’années. Elle a été élevée à proximité des Écuries de Montréal où sa mère a commencé à travailler. Des chevaux, elle en a côtoyé depuis qu’elle est enfant. « Lesquels sont plus heureux, mes chevaux en ville qui sont douchés deux fois par jour, qui reçoivent des repas équilibrés, qui sont ferrés et examinés régulièrement par un vétérinaire, qui ne sont pas harcelés par les mouches ou les chevaux dans les champs qui sont quelques fois plus laissés à eux-mêmes?», demande Josée Lapointe. Tout dépend des soins de leur propriétaire. Un cheval peut très bien tirer profit d’une vie en ville s’il est bien soigné et aimé autant que son homonyme vivant à la campagne. Aux Écuries de Montréal, on respecte des standards élevés d’hygiène et de respect des animaux. Josée Lapointe est même accréditée pour donner la formation de cocher professionnel, reconnue par l’organisme Québec à cheval. Les cochers s’assurent de ne pas épuiser leurs chevaux à l’ouvrage et ils apportent avec eux des légumes et des compléments nutritifs pour sustenter leur partenaire de travail. Les balades se font sur des parcours empruntés depuis plus de trois siècles par des chevaux. «On peut donc contempler les vestiges d’une autre époque et en plus de vivre au rythme d’autrefois, les ballades font découvrir les paysages fascinants », s’enthousiasme Josée Lapointe. Un comité formé d’experts en soins animaliers est à actualiser la place que doit occuper le cheval en ville. « On avance à pas de tortue, mais on veut être certain que les bonnes décisions seront prises et assureront l’avenir du cheval en ville», conclut Josée Lapointe avant de garnir sa jument Darquise pour une autre journée de travail. Pour votre prochaine sortie à Montréal, offrez-vous le plaisir d’une balade en calèche!
PARC DE SAINT CLOUD
Association ESPACES
NIORT
Le cheval territorial à l’essai tout l’été
12/07/2012 05:46 – NOUVELLE RÉPUBLIQUE
Ramassage des déchets, transport de personnes, la Ville de Niort expérimente jusqu’en septembre l’utilisation d’agents à quatre pattes.
Le cheval territorial semble faire preuve d’une productivité équivalente à celle des véhicules motorisés pour la collecte des déchets, avec un impact environnemental moindre. – (Photo Vivre à Niort, Bruno Debord)
Vous les avez peut-être croisés au printemps, charriant les détritus dans le centre-ville. Aujourd’hui, ils assurent des rotations entre la place de la Brèche et Pré-Leroy. Eux ? Les chevaux territoriaux, utilisés à titre expérimental cette année dans la cité. L’essai a débuté cet hiver. Reconduit depuis mai, il répond à plusieurs objectifs. « D’abord, recréer du lien social entre les agents municipaux et la population. A ce titre, le cheval est un excellent médiateur », avance Jean-Christophe Billard, responsable du projet cheval en ville. Les préoccupations écologiques suivent : « Dans le cas du ramassage des déchets, les émissions en carbone baissent de 20 à 25 % avec le transport équin. » A cela s’ajoutent des nuisances sonores et olfactives moindres pour une productivité équivalente. Car si le cheval se déplace moins vite, sa résistance et la capacité de la benne qu’il transporte permettent de limiter les allers-retours vers le centre de tri. « Un retour aux sources » Pour l’adjointe Chantal Barré, il s’agit « d’un retour aux sources dans une ville encore dessinée par le transport hippomobile du siècle dernier, mais en aucun cas d’une vision passéiste ».« La réintroduction du cheval dans les espaces urbains recouvre une forme de modernité et répond aux enjeux environnementaux et sociaux », insiste Jean-Christophe Billard. Faire de Niort une ville équine, c’est aussi redonner leur place aux races locales, traits poitevins ou mulassiers du Poitou. Pour l’instant, ces animaux et leurs meneurs sont fournis à la Ville par un prestataire de service. Avant un investissement municipal dans des chevaux et des écuries ? « Il est encore trop tôt pour répondre, explique Chantal Barré. Si la présence du cheval territorial est pérennisée, il nous faudra étudier tous les cas de figure sur le plan économique. Aucune décision n’est attendue avant la fin de l’année », rappelle l’élue. Quant aux agents municipaux concernés, après quelques réticences, ils ont été plus nombreux à se porter volontaires pour cette deuxième phase d’expérimentation. « Signe qu’au travail, les chevaux ont déjà séduit », glisse Jean-Christophe Billard. Jusqu’à la fin du mois d’août, les équidés transporteront des voyageurs dans le cadre de Niort-plage. Ils reprendront ensuite leur mission de propreté pour un dernier mois d’expérimentation en septembre. nr.niort@nrco.fr
Albi
A cheval dans le cœur de ville
PUBLIÉ LE 12/07/2012 – LA DEPECHE
La meneuse de chevaux Lara Ménager et l’hongre Tham vous conduisent à la découverte des artères de la ville tout l’été. /Photo Jean-Marie Lamboley
Tout l’été, et depuis hier, la meneuse de chevaux Lara Ménager et son hongre Tham parcourent pour la première fois les rues de la ville. L’initiative s’inscrit dans le tourisme durable. La plus belle conquête de l’homme s’empare des rues de la ville. Tout l’été, la meneuse de chevaux et formatrice en allemand à l’Ecole des Mines Lara Ménager propose de partir en calèche à la découverte les artères médiévales du centre historique. Les sabots de Tham battent le pavé depuis hier pour le plus grand bonheur des touristes et des promeneurs. «Il a un cœur en or, sa gentillesse est sans pareille et il excelle dans sa mission» assure Lara Ménager, propriétaire du jeune hongre comtois de 5 ans. L’initiative, privée, est soutenue par la ville. «Nous communiquons sur cette action : elle est complémentaire des formules déjà existantes telles que la découverte de la ville à pied avec un guide, en petit train ou en gabarre» explique Joëlle Bonnet, directrice de l’office de tourisme. La calèche, protégée par une bâche du soleil et de la pluie, peut accueillir jusqu’à 12 personnes. Au départ de la place Sainte-Cécile, le circuit va de la rue de l’Oulmet à la rue Sainte-Cécile, en passant par la place du Vigan, la rue des Nobles ou encore la rue Toulouse-Lautrec. Un commentaire en français, anglais et allemand ponctue la promenade dans les lieux phares de la ville.
TOURISME DURABLE ET ÉCOLOGIE URBAINE
La découverte du cœur de ville en calèche s’inscrit également dans le tourisme durable et l’écologie urbaine. «C’est garanti sans émanations de gaz à effet de serre !» s’amuse Lara Ménager. «Le cheval constitue un déplacement doux qui, dans les prochaines années, pourrait à nouveau devenir un moyen de mobilité privilégié» renchérit-elle. La jeune femme souhaite sensibiliser tout un chacun aux problèmes environnementaux. Faire découvrir la ville à l’occasion d’une balade en calèche, attirer l’attention sur les défis écologiques: l’initiative ne manque pas de chien, et encore moins de cheval. Du mardi au dimanche de 10h à 12h et de 17h à 19h. Billets à retirer auprès de la calèche place Sainte-Cécile. 8 euros par adulte, 6 Euros par enfant (4 à 11 ans) . Emmanuel Samaniego
A VASLES
Le ramassage scolaire se fait en calèche
Nouvelle république du 23/06/2012 05:35
A Vasles, le ramassage scolaire va se faire à cheval ! Un nouveau service de bus, équin, est lancé. A partir de lundi, c’est Ushuaia qui ramène les enfants.
La vaillante jument de race trait poitevin a déjà été adoptée par les bambins.
C’est à bord d’une calèche flambant neuve tractée par « Ushuaïa », la jument de race « trait poitevin » de la commune, que les enfants des écoles de Vasles ont pris la route hier et jeudi pour une sortie scolaire au parc Mouton Village. « Ça va un peu moins vite qu’une voiture, mais c’est trop bien ! », s’exclamaient les enfants, qui vont devoir s’habituer à cette nouvelle compagnie, puisqu’à partir de lundi, Ushuaïa sera chargée d’une partie du ramassage scolaire. « Nous avons proposé aux parents d’élèves ce nouveau service « équibus « pour les habitants du bourg et des lotissements proches. Seize enfants sont aujourd’hui inscrits et c’est donc en calèche qu’ils rentreront chez eux ou chez leur « nounou « après la classe », explique Stéphanie David, directrice de la régie Agorapôle. « Cette dernière semaine de cours avant les vacances va nous permettre de nous caler pour offrir le meilleur service dès la rentrée prochaine ». En attendant, Ushuaïa ne prendra pas de vacances, puisque comme l’année dernière, le parc Mouton Village proposera tous les mardis, jeudis et dimanches de juillet et août, des balades de 30 minutes dans la campagne vasléenne emmenées par la jument. Elle sera également chargée d’aider les employés municipaux pour l’arrosage, le balayage ou le transport de déchets verts. Plus surprenant encore, l’achat d’un broyeur autonome attelable est à l’étude pour entretenir les bas côtés des nombreuses routes et chemins de la commune avec Ushuaïa ! « Remettre du contact » Cette démarche insolite se veut avant tout l’illustration d’un choix politique, Ushuaïa est d’ailleurs l’ambassadrice de l’éco quartier « Gaïa » en projet sur la commune. Pour Jean-Charles Pied, maire de Vasles. « Même s’il ne remplacera pas tout, l’animal fait partie des solutions simples et respectueuses de l’environnement qu’on avait oubliées. » La commune a acheté la jument pour 3.500 €, et la roulotte cette année pour 15.000 €, une calèche aux normes avec accessibilité handicapés. Embauché récemment comme employé municipal dans l’équipe technique, Marc Sallin est meneur équin, également chargé d’initier les autres employés à l’attelage. Titulaire du galop 5, il travaille avec des chevaux de traits depuis 25 ans. « A 51 balais, c’est pour moi une reconversion en or, se réjouit-il. Le miracle de l’animal c’est de remettre du contact entre les gens. Quand on travaille avec Ushuaïa, les gens approchent, viennent discuter… ça n’arrive jamais avec le camion. Dans cette période de communication virtuelle, on sent un réel besoin de communication directe, le cheval permet aussi ça… ».
Cor. NR, Guillaume Bertineau
Au Passage Bourg
Collecte des déchets ménagers à cheval : un service plébiscité
article LA DEPECHE – midi olympique
du 14 Juin
Fin de tournée pour l’équipe de la Régie de quartier et d’Hippo-Agglo à « La Steppe »./Photo Morad Cherchari
Mise en place depuis un an au Passage-Bourg, la collecte des déchets ménagers et du tri sélectif réalisée à cheval avec une charrette, un cocher et quatre collecteurs de la Régie de quartier d’Agen est une expérimentation positive à plus d’un titre. « Un projet écologique jusqu’au crottin de cheval récupéré et transformé en fumier pour les Jardins du cœur, générateur de lien social et créateur d’emplois pour des personnels recrutés sur la base de contrats d’insertion. De plus, les retours des riverains desservis sont très bons », affirme Mimoun Benmansour, directeur adjoint de la Régie de quartier. La CAA a donc décidé de prolonger jusqu’en septembre la convention tripartite qui la lie financièrement avec la régie de quartier et l’association « Hippo-Agglo », prestataire de services. Cette dernière met à disposition ses deux chevaux de trait et un cocher. Deux percherons qui appartiennent au président de l’association Jean-Louis Chaulet. Trois mois de plus, le temps que la CAA épluche d’ici fin juin, une étude de satisfaction adressée à 600 usagers. Un questionnaire déterminant dans la reconduction de la convention en concertation avec les maires, celui du Passage en tête Jean Barrul. « Le coût étant plus cher qu’une collecte classique », stipule la CAA.
DU PAIN SEC ET DES CAROTTES
Un service de « porte-à-porte » d’autant plus efficace que le Vieux-Passage est constellé de ruelles étroites qui ne laissent aucune chance à un camion-benne. « Mais du coup, nous marchons beaucoup. Nos cuisses sont en béton », souligne Gille Le Pogam, rippeur de permanence. Cette collecte originale (la seconde avec Nérac pour tout le 47) reçoit un accueil chaleureux des personnes âgées. « Les mamies viennent à notre rencontre. Cela leur rappelle l’ancien temps du cantonnier à cheval. Elles gardent du pain sec et des carottes », confirme Gilles qui tourne avec Richard, Patrice et Thérésa la Brésilienne. Pour ces salariés de la Régie de quartier aux parcours de vie parfois difficiles, le lien intergénérationnel noué avec les populations est bénéfique. Le regard bienveillant des usagers sur eux, les rencontres humaines tissées et la relation affective avec le cheval leur apportent une stabilité et réassurance. « Hippo Agglo » et la Régie de quartier appellent aujourd’hui à la pérennité du dispositif. Sous réserve qu’un abri pour les équidés soit construit à un endroit stratégique. Car chaque matin à l’aube, ce bénévole doit conduire son cheval à l’extrémité du bourg, point de ralliement des rippeurs. Un site appelé « La Steppe ». « Et nous lançons un appel aux élus de l’agglomération pour étendre le ramassage à d’autres communes », revendique Jean-Louis Chaulet qui a même acheté un mulet, idéal pour les petites rues d’Agen. La ville raffole des transports doux. C.St-.P.
TROUVILLE SUR MER
Trouville. Elle fait craquer les chevaux
C’est une première : une ostépoathe équine est venue manipuler mardi les chevaux du service hippomobile de Trouville. Loin d’une bagatelle quand l’animal pèse une tonne… Plus d’infos demain dans votre édition Ouest-France pays d’Auge!
10 juin 2012 – le boulonnais Des Boulonnais dans la ville, ça existe!! En effet, entres d’autre exemples, nous avons pu découvrir grâce au site du SHB, qu’une paire de chevaux Boulonnais a investi la ville de Desvres afin de réaliser la collecte des cartons! Une paire de Chevaux Boulonnais collecte les cartons à Desvres (source : SHB) Comme l’a si bien signalé Mr Dugué de l’IFCE lors de l’AG du SHB le 24 mars dernier, nos Chevaux Boulonnais sont tout à fait appropriés pour ce type de services, encore faut-il les y préparer bien évidemment, puisque comme le souligner le Président du SHB, Mr Blondel, le travail du cheval en ville ne s’improvise pas! En plein berceau de race, ce serais en effet bien dommage de se priver des services de nos Chevaux Boulonnais, race chère à la Région Nord Pas de Calais! Mais pour intéresser les élus, mais aussi les prestataires de Service dans le domaine du Cheval en Ville, il faut montrer que nos Boulonnais en sont capables! Ce n’est pas le tout de le dire! La Promotion de notre Cheval Boulonnais passe surtout par l’image que l’on en donne!! Mais les Boulonnais participant aux collectes des déchets sont rares, trop rares! C’est pour cela qu’aujourd’hui, je tiens à partager un nouvel exemple de Boulonnais au service d’une ville pour le ramassage des déchets! C’est un exemple qui me semble très important de souligner pour plusieurs raisons : * La scène se déroule hors du berceau de la race! Dans le Vaucluse! (oui oui, vous avez bien lu! dans le Sud Est de la France! A l’autre bout de la région natale de nos Boulonnais!), plus précisément à Pernes les Fontaines (84). * Il ne concerne pas qu’une « simple » collecte d’un déchet sélectionné! On a l’habitude de parler du ramassage des cartons uniquement, parfois un peu plus « vaguement » du tri sélectif; Ici la collecte concerne TOUS les déchets! (les ordures ménagères et le tri sélectif! Toutes les poubelles sont ramassées en attelage!) * La collecte ne se limite pas à 1 ou 2 jours dans la semaine! L’attelage travaille 6 jours sur 7! * Il s’agit pour l’instant d’un projet test (réalisé du 2 au 14 avril 2012) qui doit mener à un véritable projet à long terme!! Ce projet implique une commune prête à s’engager « rapidement » et pourrait s’etendre à deux autres communes dans le futur! Ce sont donc 3 nouvelles communes qui s’interessent à ce service de ramassage avec des Chevaux de Traits!!Des Boulonnais dans le Vaucluse!!Avant de nous concentrer sur l’exemple que je souhaite vous présentez, je vous propose de découvrir nos 3 « acteurs »! * Le propriétaire et meneur de nos Chevaux Boulonnais expatriés Hors Berceau : Il ne s’agit non pas d’un homme « d’expérience » comme on pourrait s’y attendre, mais d’une jeune fille! Mademoiselle Elodie Leclercq, dont sa famille est originaire, comme ses chevaux, de la région Boulonnaise, et plus particulièrement de Desvres, titulaire de Meneur Accompagnateur de Tourisme Equestre, et propriétaire de 2 Chevaux Boulonnais. Elle a pour projet profesionnel de s’installer à son compte, dans le Vaucluse, dans la prestation de services en attelage avec des chevaux Boulonnais. Elodie Leclercq et ses 2 Boulonnais * Les Boulonnais expatriés : – TROTTE du Bois Hure, par Hors Jeu et Gelinotte Prieuré par Urus, née le 23 Avril 2007 Trotte est la 1ere jument d’Elodie, elle est arrivée dans le Vaucluse à l’été 2009 – NAKADIA, par Charmant et Gamine par Bambou, né le 20 Avril 2001 Nakadia est un hongre né Hors Berceau (dans le Maine et Loire (49)), il se trouver dans les Bouches du Rhône (13) avant de rejoindre Elodie et Trotte en septembre 2010 Maintenant, intéressons-nous de plus prêt à notre exemple, et pour cela, je vous transmet les paroles d’Elodie, qui vous parlera de tout cela bien mieux que moi!! Elodie nous parlera d’abord de son choix de la Race Boulonnaise et de ses activités avec eux, de l’Association qui gère le projet et du déroulement du test pour le ramassage des déchets et des suites espérées! : (texte : Elodie Leclercq)« Depuis toute jeune, mes grands-parents m’ont toujours amené voir la foire aux poulains à Desvres et autres manifestations aux alentours, ce qui m’a donné la passion de la race, j’ai donc achetée ma première jument Trotte du Bois Hure à l’élevage du Prieuré, puis Nakadia un hongre né hors berceau. J’ai par la suite, passé mon MATE en vue de m’installer avec mes chevaux en tant que prestataire de service en attelage, avec des Traits Boulonnais bien sûr, et dans l’avenir, j’espère pouvoir oeuvrer à la conservation de la race par sa valorisation! De là, en 2011, j’ai pu rejoindre et travailler avec l’Association « Pernes à cheval » qui proposait déjà diverses manifestations sur la ville de Pernes les Fontaines : visites guidées à la découverte du patrimoine historique de Pernes les Fontaines, balades en campagne, mariages, baptêmes, etc… L’association est constituée de 3 meneurs : le président de l’association Jean-Luc Traniello, Fréderic Mela, et moi-même, ainsi que d’un groom travailleur handicapé à qui l’ont espère pouvoir offrir un emploi à long terme… Premier pas vers une démarche plus globale d’utilisation du Cheval de Trait en ville, nous avons proposé aux 3 communes de la Communauté de Communes des Sorgues du Comtat, le ramassage des déchets à cheval.La ville de Pernes les Fontaines nous a donc proposé un essai de 15 jours, du 2 au 14 avril 2012, dans le cadre de la semaine du développement durable, qui permettrait de voir les points positifs et négatifs (et comment y palier), comment organiser ce ramassage au mieux, voir le côté rentabilité, accueil du public, etc…Trotte et Nakadia ont donc effectué le ramassage des déchets sur ces 2 semaines avec un excellent bilan : un accueil de la population plus que positif (sac de pain laisser aux portes avec un petit mot, dialogue avec la population,…), réduction du bruit, tri plus important grâce au porte container… En espérant que la mairie trouve l’essai aussi concluant que nous.A noté que Trotte et Nakadia ont effectué le ramassage « pieds nus », c’est une volonté de ma part à laquelle je tenais, et qui finalement s’avère un succès puisque malgré l’usure sur le bitume, le dénivelé et la longueur du parcours effectué chaque jour, il n’y a eu aucun soucis à déclarer.Le ramassage c’est donc fait, avec un porte container attelé à une paire de Boulonnais, dans le vieux centre ainsi que la périphérie du village, du lundi au samedi pour les ordures ménagères, ajouter à cela une double tournée pour le mercredi avec le tri sélectif en plus, et le samedi avec le nettoyage du marché.L’initiative est très bien reçue et perçue par les habitants, mais aussi par les quelques touristes qui ont commencé à arriver pendant les vacances de Pâques.Une réunion avec la mairie suite à cet essai permettra de faire le point et de voir si l’opération sera pérennisée (mise en place possible d’ici à 2013 selon une annonce de l’adjointe à l’environnement!), ce qui ferait une belle valorisation au Cheval de Trait Boulonnais je l’espère! »Quelques photos du test de ramassage à Pernes les Fontaines (84) avec les Boulonnais Trotte du Bois Hure et Nakadia menés par Elodie Leclerq:(photos : Eric Guilloret & collection E.Leclercq) A l’heure où je boucle cet article, une « grande » information vient de « tomber »!! Le bilan avec la Mairie de Pernes les Fontaines a été réalisé, et il est plus que positif!!! Le projet final pourrait bien démarré en Octobre 2012!! Nos Boulonnais du Vaucluse feront bientôt parler d’eux réguliérement!! N’est ce pas un bel exemple à suivre pour la valorisation de notre si belle race?!!?
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Bonjour a toutes et tous, Je mène la jument trait poitevin de la commune de Vasles depuis 2 ans ,celle ci nous a malheureusement quittée il y a un mois. Un ami éleveur nous a prêtée une jument comtoise de 7 ans pour continuer notre activité en attendant de savoir se qu’allais décider la commune. la décision a été prise de racheter du trait poitevin afin de préserver la race locale. De ce fait, Rosa la jument comtoise est libre a la vente ,elle transporte tous les soir une vingtaine de bambins de l’école à leur domicile et travaille avec l’équipe verte de la commune. Je me tiens à votre disposition pour tous renseignements concernant Rosa. Marc Salin 06 86 21 20 00
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merci de nous suivre, nous tentons de rendre ce blog le plus informatif possible pour toutes les communes intêressées par un projet hippomobile
Bonjour a tous . Juste un petit bonjour d’ushuahia ,mulassiere poitevine de 4 ans, employée territorial sur la commune de Vasles(79) depuis Mai 2011,ou j’ai la joie de travailler avec mes collegues humains de la commune ainsi que pour le parc de Mouton Village
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Très certainement Dans la Presse Commission Nationale des Chevaux Territoriaux saurait, je pense, plaire a tous les geeks tels que nous.
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Bienvenue donc à Ushuahia, nouvel employé communal , à qui nous souhaitons une très longue carrière
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